Démocratie
Blog réalisé par les élèves des classes de terminale 2020-2021-2022-2023-2024 de l’EIPACA
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Chers lecteurs,
Bienvenue sur le blog des Terminales, dédié à l’étude des Fondements et des expériences de la démocratie ainsi qu’à la réflexion sur la manière de Repenser et faire vivre la démocratie. Dans cet espace, nous plongerons dans l’histoire et les valeurs de la démocratie, explorant ses racines et les théories qui l’ont influencée. De plus, nous aborderons les défis actuels de cette dernière. Rejoignez-nous dans cette aventure intellectuelle stimulante où nous questionnerons et définirons ensemble les principes essentiels de la démocratie.
Cordialement,
L’équipe du blog des Terminales
Articles
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Axe 1 : Fondements et expérience de la démocratie
Les origines de la démocratie
La souveraineté du peuple
La démocratie et les élections
Quelles sont les failles du scrutin actuel et comment l’améliorer ?
Les médias et les élections : quel impact ?
Un système politique en danger ?
Le vote par correspondance, une solution à la fragilisation de nos démocraties
Le vote à la base des démocraties européennes
La laïcité
Comment et pourquoi la laïcité est-elle remise en cause ?
La laïcité est-elle un enjeu majeur des élections de 2022 ?
La Laïcité: Une Affaire d’Etat?
La tolérance de nos jours: respectée ou corrompue ?
La démocratie implique-t-elle forcément la laïcité ?
Le retour des talibans : La fin de toute perspective de laïcité et tolérance en Afghanistan ?
L’évolution de la laïcité en France face aux différents régimes politiques
La laïcité : Evolution dans notre société
Démocratie et identités : jusqu’où doit s’étendre la tolérance ?
La transformation des régimes politiques
La transition democratique au Japon
Sortie de la dicture et construction de la démocratie en Espagne, 1975-1982
Biélorussie, la lutte pour la démocratie
La chute d’une démocratie en Amérique Latine
Transition démocratique au Portugal
Comment ont évolué les régimes politiques au XXe siècle dans le monde
Transformations des régimespolitiques : les cas opposés du Chili et de l’Espagne
Transition démocratique au Venezuela : Comment en sommes-nous arrivés là ?
De la démocratie à la dictature, de la dictature à la démocratie
Transition des régimes politiques : de l’Empire Ottoman à la République de Turquie
La protection des démocraties
La construction européenne
Axe 2 : Repenser et faire vivre la démocratie
Conscience démocratique et relations internationales
Démocratie, exemplarité et transparence
Faire vivre le débat dans une démocratie à travers la transparence et l’exemplarité
Le secret contre la transparence dans la démocratie ?
Le lanceur d’alerte Julian Assange ; entre lutte contre la corruption et représailles
La corruption en France à travers les républiques, et les politiques de luttes contre celle-ci.
Les conditions du débat démocratique
Les formes et les domaines d'engagement
Les nouvelles aspirations démocratiques
Biographies
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Arts et Engagements
Arts Visuels
La démocratie de rue: Street art et politique
Le Street Art peut être défini comme un type d’art urbain réalisé dans l’espace public, englobant plusieurs techniques telles que le graffiti. Elle est bien évidemment une façon pour les artistes de s’exprimer sur leurs émotions, mais également dans certaines sociétés marginalisées, une façon de prendre part au débat public. Notamment en Amérique Latine, on remarque une vraie tendance des Street Artistes à exprimer leurs opinions politiques et véhiculer des messages sur des murs longs de plusieurs mètres.
Dans son interview sur le Street Art Latino-américain, Olivier Dabène ( politologue) explique que dans sa recherche sur la démocratie dans les sociétés marginalisées et fragiles, il a pu remarquer une créativité particulière qui l’a intrigué. Grand passionné de Street Art, il a associé aux nombreuses fresques de Sao Paulo, au Brésil, un sens bien plus profond que la pure esthétique: Selon lui, les groupes isolés et marginaux utilisent l’art comme une expression de leur frustration, et cela fait dans un espace public permet à plus grande échelle une prise de conscience du public.
Un autre effet de ces fresques est un resserrement des liens communautaires, puisque les messages portés favorisent la société, et expriment une volonté collective de prôner les droits de ces groupes fragilisés par la pauvreté. Ce sont donc des citoyens urbains qui encouragent par leurs œuvres une démocratie délibérative ( délibération active entre citoyens égaux) qui passe pourtant par l’illégalité, créant une sorte d ‘ “empowerment”, autrement dit la capacité des groupes défavorisés à accéder au “demos”. En effet pour beaucoup d’artistes interrogés lors de son enquête, démocratie et illégalité ne sont pas incompatibles, ou du moins à faible mesure puisque le Street Art n’est pas une très grande infraction.
Cependant, le street art montre aussi la façon dont l’espace public est gouverné, autrement dit si les autorités répriment oui ou non cette forme d’expression; et si oui, de quelle façon le font-elles. Ainsi Olivier Dabène pense que les organismes politiques peuvent atteindre leurs objectifs de façon démocratique, par le dialogue et non par la violence. Le politologue souligne donc que la ville est considérée dans ce cas comme un bien commun, et que le Street Art améliore de manière globale le bien-être des personnes vivant auprès des fresques. On remarque surtout cet effet positif lorsqu’il y a une gouvernance coopérative entre autorités et artistes, qui créent un espace public collectif et légal, sous forme de coopérations.
Dans un article du Courrier International sur le street art brésilien, on découvre aussi que le Street Art y est apparu dans les années 1980 afin de raconter l’histoire du Brésil, considéré comme un “pays sans mémoire” mais également afin de rendre hommage aux personnes oubliées, les “marginaux”. Alex Vallauri a été le premier à utiliser le Street Art au Brésil comme une forme d’expression de la liberté à l’encontre de la dictature militaire de l’époque, qui savait déjà que “l’occupation de la rue était déjà considérée comme un acte politique” selon Sergio Miguel Franco, un sociologue. Aujourd’hui, le Street Art est légalisé (depuis 2011) et les artistes expriment librement leurs opinions politiques sur les murs des plus grandes métropoles brésiliennes.
Le rapport dictature/ art est bien connu pour être assez pauvre et froid; les dictateurs préférant interdire les graffitis et diffuser leur propagande afin de conditionner l’opinion publique. Beaucoup d’opposants politiques sont à l’origine des graffitis, comme José Clemente Orozco ou d’autres artistes s’inspirant du style futuriste et des idées politiques véhiculées par ce mouvement artistique.
Dans nos sociétés démocratiques actuelles, c’est l’effet inverse qui est recherché par les gouvernements, puisqu’ils ont remarqué que le Street Art était une façon de faire sortir beaucoup de villes de la marginalité. C’est le cas par exemple de Medellin en Colombie. Cette ville compte le quartier jadis parmi les plus dangereux du pays, barrio Comuna 13. Aujourd’hui, c’est un quartier coloré sur une politique basée sur le désenclavement et l’éducation pour tous.
De nouvelles formes de réalisations artistiques sont porteuses de messages forts et poignants, et le Street Art est l’un des exemples les plus évidents d’une volonté des citoyens plus vulnérables de prendre place sur la scène politique. Pour la plupart des artistes inconnus qui exposent sur les murs une manière de libération, une prise de conscience pour toute une communauté.
Le sacre de Napoléon – Jacques-Louis David
Le Sacre de Napoléon est une représentation magistrale de l’apogée du pouvoir impérial français du peintre néoclassique Jacques-Louis David réalisée entre 1805 et 1808. C’était un artiste renommé de son temps, connu pour son engagement politique et son talent exceptionnel pour la représentation historique. Il était également le peintre officiel de Napoléon Bonaparte, ce qui lui a valu de réaliser de nombreuses œuvres glorifiant l’Empire français. Le Sacre de Napoléon est une peinture à l’huile capturant l’événement historique du couronnement de Napoléon Bonaparte en tant qu’Empereur des Français le 2 décembre 1804 à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Au centre de la composition, Napoléon se tient majestueux drapé dans un manteau d’apparat et une couronne impériale sur la tête. À sa droite Joséphine, son épouse, est agenouillée tandis que les membres de la cour
impériale et les représentants de l’Église observent cette scène avec une solennité presque palpable. La composition est d’une précision architecturale remarquable, chaque détail étant soigneusement pensé pour magnifier la grandeur de l’événement. Les colonnes majestueuses de la cathédrale encadrent la scène conférant à l’ensemble une atmosphère de grandeur et de solennité. La palette de couleurs utilisée par le peintre est riche et vibrante reflétant la richesse et le faste de la cour impériale. Les dorures et les tissus luxueux captent la lumière, créant des jeux d’ombres et de reflets qui ajoutent à la sensation de mouvement et de vie.
Le Sacre de Napoléon est une œuvre de propagande impériale conçue pour célébrer et glorifier la figure de Napoléon Bonaparte en tant que souverain tout-puissant. Jacques-Louis David, artiste favori de Napoléon, saisit parfaitement l’esprit de son époque offrant une vision idéalisée et mythique de l’Empire français. En conclusion, Le Sacre de Napoléon est une œuvre magistrale qui témoigne du génie artistique de Jacques-Louis David et de son engagement envers les idéaux impériaux. C’est une pièce emblématique de l’histoire de l’art occidental qui continue de fasciner et d’inspirer les générations à venir.
Julie Carron
Il Quarto Stato, Giuseppe Pellizza da Volpedo, 1901, Galleria d’arte moderna di Milano
« Le quatrième état » de Giuseppe Pellizza da Volpedo est un chef-d’œuvre qui va au-delà de la simple représentation d’un événement social, offrant une analyse approfondie de la condition humaine et des dynamiques de pouvoir de l’époque.
La composition du tableau est soigneusement étudiée pour transmettre un sentiment d’unité et de détermination du mouvement ouvrier. Le cortège de travailleurs, composé d’hommes, de femmes et d’enfants, avance de manière compacte et résolue vers le front du tableau, symbolisant la force collective de la classe ouvrière dans l’affirmation de ses droits.
Les trois personnages principaux, un homme âgé, un jeune et une femme avec un enfant, sont stratégiquement placés pour représenter la variété des âges et des expériences au sein de la classe ouvrière. Le vieil homme symbolise la sagesse et l’expérience accumulées au cours des années de lutte, le jeune représente l’espoir pour l’avenir et la femme avec l’enfant incarne la maternité et la continuité des générations.
La lumière qui frappe la femme avec l’enfant, En l’éclairant de manière proéminente, il ajoute une signification symbolique à la scène, suggérant la centralité de la famille et de la maternité dans la lutte pour les droits des travailleurs. Cet élément ajoute de la profondeur au récit de l’œuvre, mettant en évidence la dimension humaine et sociale de la lutte ouvrière.
En outre, le cadre rural et le choix de représenter les habitants locaux confèrent au tableau un caractère authentique et universel, soulignant la participation de toutes les couches de la société à la lutte pour leurs droits.
En définitive, « Le Quatrième État » de Pellizza da Volpedo est non seulement un document historique d’une époque de changement social, mais aussi un puissant rappel à la solidarité et à la dignité humaine dans la lutte pour la justice sociale.
Valeria Stefanelli
We the people – Shepard Fairey
Shepard Fairey est un artiste contemporain américain né le 15 février 1970. Il a gagné une renommée mondiale pour son influence dans le mouvement du street art et sa capacité à fusionner l’art visuel, la politique et la culture populaire. Fairey est surtout connu pour son célèbre poster Hope créé pour la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008. Son style distinctif, marqué par des couleurs vives, des motifs graphiques et des messages sociaux engagés, a fait de lui une figure emblématique de l’art contemporain.
We The People est une série emblématique de créations artistiques réalisées par Shepard Fairey. Cette série a été créée en 2017 en collaboration avec le Center for the Study of Political Graphics (CSPG) et Amplifier Foundation dans le but de célébrer la diversité, l’inclusion et de défendre les droits civiques. Au cœur de We The People se trouvent des affiches au design saisissant, mettant en scène des portraits de personnes issues de différentes communautés culturelles et ethniques. Chaque visage est accompagné d’un slogan puissant, affirmant des valeurs telles que l’égalité, la justice, la liberté et la solidarité. L’art de Fairey caractérisé par des couleurs vives, des contrastes marqués et des éléments graphiques distinctifs, donne vie à ces messages de manière percutante.
Inspirée par l’esthétique du célèbre poster Hope qu’il a créé pour la campagne présidentielle de Barack Obama, la série We The People vise à célébrer l’unité dans la diversité et à encourager l’engagement civique. Les portraits de We The People capturent l’essence de la diversité américaine tout en renforçant l’idée que la force d’une nation réside dans son unité malgré sa diversité. Ces œuvres ont pris une importance particulière en tant que réflexion artistique sur les enjeux sociaux et politiques de l’époque. Les affiches ont beaucoup été utilisées lors de manifestations, marches et autres événements de protestation, devenant ainsi des symboles visuels de la résistance et de l’engagement civique. We The People témoigne de l’engagement continu de Shepard Fairey à utiliser l’art comme un moyen d’exprimer des idées politiques et sociales, tout en inspirant le dialogue et la réflexion au sein de la société.
Carron Julie
La représentativité du peuple
2023 a été houleuse notamment du point de vue politique. Il y a eu de grandes vagues d’insatisfactions à l’encontre des décisions gouvernementales notamment concernant la réformes des retraites par exemple ou encore l’application jugée excessive de l’article 49.3. Or justement se pose la question: le peuple est-il écouté ? Ses représentants le représentent-t-il réellement lui et ses intérêts, envies, revendications ? Question polémique dans le contexte de l’annonce de la réforme des retraites qui avait été précédée d’un référendum…cependant dans ce même référendum, la majorité des votants avaient répondus contre la réforme. Pourtant le fameux 49.3 a clos le débat, rendant le passage de la loi obligatoire ou presque sans possibilité de contestation. Pouvons dire que le peuple français est mal représenté ou du moins que ses représentants ne jouent pas leurs rôles à savoir: se faire délégué de la majorité et en être le symbole ? Voilà l’interrogation qui émane donc de cette caricature ironique …
Les assauts de Donald Trump contre la démocratie américaine
En janvier 2021, des partisans pro-trump déferlent dans les rues de Washington et envahissent le Capitole au nom de ce même leader. Cette caricature exagère le caractère populiste de Donald Trump qui parvient à rallier prodigieusement les foules et à les mener avec entrain. Le problème c’est que ce déchaînement vise le Capitole, institution même de la démocratie américaine. En outre, on remarque que cette assemblée n’est pas du tout pacifique, brandissant armes et pancartes tout en suivant un Trump déchaîné et monstrueux, contemplé avec stupeur par la Statue de la liberté qui, elle aussi, est un grand symbole de la démocratie états-unienne. 2024, 2025, les nouvelles élections des Etats-Unis se profilent mais comment ne pas s’inquiéter alors que Donald Trump semble regagner de l’influence, bien décidé à reprendre le pouvoir ? Serait-ce l’ombre d’une nouvelle menace pour la démocratie occidentale ?
« La liberté guidant le peuple », symbole de la démocratie
Eugène Delacroix est l’un des peintres les plus importants du 19eme siècle. Principal représentant du romantisme, il est connu pour avoir peint plusieurs tableaux célèbres : « Femmes d’Alger dans leur appartement » ou encore « La liberté guidant le peuple. » « La liberté guidant le peuple » a été peint en 1830. Véritable incarnation de la République, il est souvent considéré comme un symbole national. Un petit rappel historique s’impose. En 1830, le roi Charles X publie plusieurs ordonnances dans le but de contrôler la presse et de dissoudre la chambre des députés des départements. A la suite de ces actes, le peuple se soulève les 27, 28 et 29 juillet 1830, connus sous le nom des Trois Glorieuses. Le tableau a pour cadre ces événements, souvent considérés comme la seconde révolution française. Lorsque les émeutes cessent, le roi Charles X abdique. Louis-Philippe lui succédera, inaugurant la monarchie de Juillet.
The Flower Thrower – BANKSY
Banksy est un artiste de rue mystérieux dont les œuvres provocantes ont marqué l’imaginaire collectif. Il a réalisé une œuvre nommée Flower Thrower en 2003, cette fresque murale emblématique incarne une transformation visuelle puissante d’un geste militant vers une déclaration pacifique et poétique. L’œuvre continue de susciter de l’admiration et de la réflexion interrogeant la nature même de la protestation.
Au cœur de Flower Thrower se trouve un contraste saisissant : un homme prêt à lancer un bouquet de fleurs plutôt qu’un cocktail Molotov. Ce contraste, moteur de l’œuvre, subvertit l’image traditionnelle de la protestation violente pour lui donner une nouvelle dimension positive. Banksy pousse ainsi le spectateur à réfléchir sur la possibilité de transformer un geste militant en une déclaration de paix et de beauté. Les fleurs ont été délibérément choisies par Banksy ne sont pas de simples ornements. Ce sont des symboles traditionnels de délicatesse et de renouveau. Elles altèrent profondément la signification de l’acte de lancer. Banksy suggère que même dans les moments de tension l’expression des convictions peut se faire par des moyens non violents. Les fleurs deviennent ainsi une métaphore puissante du changement par la douceur plutôt que par la force.
L’œuvre Flower Thrower est une déclaration implicite en faveur de la protestation pacifique. En transformant un geste potentiellement destructeur en une expression artistique positive, Banksy plaide pour un changement de modèle dans la manière dont nous abordons les conflits sociaux et politiques. L’œuvre invite à considérer l’amour, la créativité et la non-violence comme des armes puissantes de contestation. L’héritage de cette fresque murale s’étend au-delà des murs sur lesquels elle a été peinte. Elle incarne une icône de la résistance non violente inspirant des générations entières à repenser à la nature de l’activisme et de la contestation. L’œuvre de Banksy continue de résonner dans un monde en quête de voies alternatives pour exprimer frustrations et aspirations.
En conclusion, « Flower Thrower » de Banksy demeure un exemple saisissant de l’impact de l’art sur la société. Cette fresque murale avec sa symbolique florale et son appel à la protestation pacifique nous rappelle que même au cœur des conflits la créativité et l’amour peuvent être des forces de transformation. En contemplant Flower Thrower, nous sommes invités à imaginer un monde où les fleurs plutôt que les armes sont les instruments du changement.
World Press Photo of the Year 2010 – PIETRO MASTURZO
Cette photo a été prise le 24 juin 2009 à la suite des élections présidentielles Iraniennes. Elle montre des femmes criant leur désarroi sur les toits de Téhéran.
Cette date marque la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad (conservateur islamiste radical) contre Mir Hossein Mousavi (musulman nationaliste républicain).
Sa victoire a été très contestée car il était accusé de fraude électorale. Durant des semaines suivant, de violentes manifestations ont eu lieu dans les rues contre son régime. Et la nuit, alors que les rues se vidaient de ses manifestants, les partisans de Mousavi montaient sur les toits pour se rebeller contre le régime, criant « Allahu akbar » et « Mort au dictateur ». Ces manifestations font écho à celles qui ont eu lieu lors de la révolution islamique de 1979.
La sculpture de la place Tian-An-Men
La démocratie en Chine est un sujet particulier et plutôt restreint.
Cette sculpture réalisée par l’artiste danois Jens Galschiøt, a été installée sur le campus il y a près de 25 ans. “Le pilier de la honte” a été exposé pour la première fois en 1997 pour commémorer la place Tian-An-Men : (dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l’armée réprime le mouvement d’étudiants, d’intellectuels et d’ouvriers chinois, qui dénoncent la corruption et demandent des réformes politiques et démocratiques depuis la mi-avril. Il y aurait eu 10 000 morts place Tian-An-Men.)
Cette statue s’intitulant “le pilier de la mort” commémore alors ces nombreux manifestants pro-démocratie tués lors de la répression du gouvernement chinois le 4 juin 1989.
Cependant, celle-ci est menacée d’être retirée par l’université d’Hong Kong ce qui nous montre la pression politique que Pékin exerce sur Hong Kong.
Nous vous laissons découvrir plus en détails ce sujet en cliquant sur le lien de l’article suivant écrit par Gaspar Bazinet le 08 octobre 2021.
L’art dans la ville – Rouen
Quelle place doit occuper l’art dans la ville ? Comment et dans quelle mesure inclure la démocratie dans la question de l’espace public ? Nous vous emmenons aujourd’hui à Rouen et vous proposons de comprendre l’importance du vote dans l’aménagement d’une ville.
Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, revient sur les résultats du vote autour de la statue de Napoléon à Rouen : 68% des Rouennais participant souhaitent revoir cette dernière sur son socle initial devant l’hôtel de ville, que ce soit par simple attachement ou parce que l’histoire est assez importante pour occuper l’espace public.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, l’importance de ce vote réside dans un premier temps dans l’exercice de la démocratie participative. En effet, 4000 suffrages sur 56000, cela peut paraître peu, cependant il s’agit là de la plus forte participation qu’il y ait eu en matière de démocratie participative à Rouen.
Puis, le débat autour du futur de la ville de Rouen ainsi que de la place occupée par l’art est également extrêmement important : un autre vote a eu lieu pour déterminer s’il fallait ou non accorder plus de place aux femmes, entre autres Gisèle Halimi; afin de féminiser les espaces publics.
Géraldine Laurendeau, artiste écologique de notre démocratie
L’artiste Géraldine Laurendeau veut sensibiliser les passants à la disparition et de l’extinction des grands mammifères tels que les baleines qui sont aujourd’hui en péril. Elles sont représentées comme espèce “parapluie”: Le terme qualifie une espèce qui, une fois son milieu protégé, protège une panoplie d’autres espèces vivant dans le même milieu. L’artiste pluridisciplinaire sensibilise alors les montréalais en exposant des carcasses de baleine faites de fer et de bois dans un jardin public.
Géraldine Laurendeau espère susciter la réflexion sur l’importance des animaux et l’impact que l’humain peut avoir sur leur disparition. “Si on protège les espèces et qu’on protège leur milieu, c’est nous qu’on protège”. Elle utilise alors l’espace public mis à disposition par la ville pour user de sa liberté d’expression dans une démocratie qui le lui permet.
Nous vous laissons cliquer sur ce lien si vous souhaitez en savoir plus sur cette cause qui nous tient à cœur !
« La révolution artistique » (Soudan)
Ce 17 janvier 2022 dans “La Chronique d’Antoine Pecqueur”, un podcast a été publié concernant l’implication des artistes au sein de la révolution soudanaise. Cette dernière a débuté le 9 décembre 2018 pour protester contre le coût de la vie excessive, dans un contexte de grave crise économique. Antoine Pecqueur qualifie cette révolution de “révolution artistique”. En effet, le street art permet de critiquer en touchant un plus large public (populations défavorisées, enfants…) la mainmise du pouvoir par les militaires. Ainsi, dans les rues de la capitale Khartoum on peut observer des poèmes, des chansons et graffitis qui font naître la démocratie à travers l’art. Nous vous invitons donc à visiter la page de France musique on vous trouverez le podcast ainsi qu’un article l’accompagnant.
Exposition sur la démocratie à La Seine-sur-Mer
Nous vous proposons de découvrir une exposition composée de 30 photographies exposée à la Villa Tamaris de La Seyne-sur-Mer 29 janvier 2022 au 7 mai 2022. Le thème de cette exposition est la démocratie traitée sous tous ses angles qui permet aux visiteurs d’être confrontés à une vision critique de nos démocraties contemporaines. L’exposition est réalisée par l’artiste d’art contemporain/photographe Gérard Rancinan associé à l’écrivaine Caroline Gaudriault. Les écrits font donc partie intégrante de l’œuvre: images et textes se mettent en valeur mutuellement.
Dans « Voyage en démocratie ! », c’est leur réflexion sur l’humanité qu’ils transposent par la photo et l’écriture. Comme le revendique le photographe, “La démocratie c’est l’apprentissage de la liberté et ce n’est pas si facile, nous sommes tous concernés”. France Info a publié un article concernant le travail de ces deux artistes que nous vous conseillons de lire; surtout si vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer afin d’aller voir cette œuvre artistique de vos propres yeux !
« Non-Violence » 1985, par Carl Fredrik Reuterswärd
Carl Fredrik Reuterswärd a réalisé cette sculpture après l’assassinat de John Lennon. Un grand ami du chanteur britannique, lorsque Reuterswärd apprend du meurtre, il s’engage de crer une oeuvre d’art pour dénoncer ce meurtre. Il resta éveillé toute la nuit, concevant le prototype de sa sculpture. Il décide de représenter le revolver de Mark David Chapman (un Colt Python .357 Magnum), l’homme qui mit fin à la vie de John Lennon, mais en le nouant au bout. En 1980-81, Reuterswärd a produit plusieurs prototypes de pistolet en taille réelle (maximum 34 cm de long) . Ceux-ci sont maintenant hébergés au Lund Public Art Drawing Museum. Il crée par la suite une version publique extra-large de l’œuvre, qui est prévue d’être installée lors du mémorial de John Lennon, à Strawberry Fields à Central Park, New York. Cependant, lorsque le mémorial a ouvert ses portes en 1985, Reuterswärd a craint qu’elle ne soit volée. Alors,en 1988, le gouvernement luxembourgeois l’a acheté et en a fait don aux Nations Unies.
Depuis la création de cette œuvre, d’autres personnes célèbres telles que Ringo Starr, Yoko Ono ou bien Paul McCartney, ont repris l’idée de Reuterswärd, luttant pour la non violence (“end gun violence now”).
Le fait que cette œuvre soit exhibée au siège de l’ONU, donne une plus grande signification à la sculpture en termes d’engagement politique. Symbole de la diplomatie internationale, l’ONU expose cette sculpture qui promeut la non-violence, un des moto principal des Nations Unies: établir la paix dans le monde. La sculpture a été placée à l’extérieur du siège de l’ONU, afin que tout le monde puisse la voir. Elle est donc vue non seulement comme un mémorial à John Lennon, mais comme un symbole de l’opposition mondiale à la violence et à la guerre.
Sold down the river, Tony Forbes, 1999
Entre ses fameux explorateurs tels que John Cabot et ses esclavagistes multimillionnaires, la ville de Bristol au Royaume Uni, est une ville façonnée par son pouvoir maritime. En mai 1996, la ville organise un festival centré autour de la puissance maritime de Bristol, car cela faisait 499 ans que John Cabot (du vrai nom Giovanni Caboto) avait mis pied sur l’île de la Terre Neuve en 1497. Cependant au cours du festival, la question de l’esclavage (ce qui a rendu la ville riche), n’est jamais abordée. Le Bristolien Tony Forbes, ce sent trahit par les instituts gouvernant la ville. Il dit “ La pièce maîtresse du festival été le lancement de la réplique du navire de John Cabot, le Matthew. Son voyage en 1497 ouvrit la voie au génocide des Amérindiens et à la colonisation. Ce festival, encouragé par le Conseil, financé par les grandes entreprises et médiatisé par nos médias, était une gifle à la face de la communauté noire et une insulte à l’intelligence et à la sensibilité de nombreux Bristoliens. C’est le week-end que Bristol m’a brisé le cœur.”
Ainsi, les gens peint sur le pont sont représentent les personnes riches qui contrôlent et influencent la ville, dont le peintre pense “qu’ils se foutent de ce qui arrive aux autres”.
Living on thin ice, 2012 – Ole Jørgen Liodden
Ole Jorgen Liodden, photographe norvégien, travaille sur des projets photographique visant à produire une prise de conscience sur le réchauffement climatique. Cette photo ‘Living on thin ice’, révèle d’un talent photographique unique: le photographe combine documentation et art. Il documente, car il témoigne d’un événement, et la composition de l’image révèle l’esprit artistique du photographe. En effet, le photographe aurait pu choisir de plus rogner l’image sur l’ours, pour que l’on puisse le voir plus détaillé. Mais il ne l’a pas fait. Pourquoi? Au milieu d’un vaste paysage d’icebergs se trouve un ours polaire. Il paraît relativement petit, même perdu dans cet étendu de glace sans fin. Il regarde à droite, comme s’il cherchait quelqu’un. Parmi tous les icebergs à moitié fondu, c’est seulement le sien qui est parsemé d’empreintes. L’eau commence à monter sur les banquises. Le spectateur n’a plus aucun doute: l’ours est seul, naufragé sur un bateau coulant. La culpabilité l’envahit, il sait que la situation pitoyable de l’ours a été provoquée par l’Homme. Avec un peu de chance, cette culpabilité va pousser le spectateur à prendre action.
Un autre élément considéré par le photographe est son sujet: il n’a pas choisi de photographier les ours polaires pour rien. Outre le fait que les ours polaires sont devenus le principal symbole du réchauffement climatique, beaucoup de gens ont des sentiments très forts à propos des ours polaires. C’est en montrant la vulnérabilité d’une espèce que tant de personnes aiment qu’il espère voire une prise de conscience.
Cette oeuvre d’art, a valu à Liodden le prestigieux titre de Wildlife photographer of the year (pour la catégorie Animaux dans leur environnement) en 2012.
Pour d’autres fabuleuse photos prise par Liodden: Print Gallery Ole J Liodden (oleliodden.com)
La fresque de Gentilly
Le procès des viols de Mazan secoue la France depuis quelques mois au vu de son atrocité et de sa barbarie. Cette affaire ravive ainsi les débats gravitant autour des violences systémiques faites aux femmes, du consentement et de la culture du viol. Ce crime monstrueux permet aux actrices et acteurs de la cause féministe de prendre la parole pour militer, et aux artistes de nous offrir des productions pour diffuser ce combat. Parmi ces créations engagées, nous pouvons retrouver celle de Maca à Gentilly, dans le Val-de-Marne, qui montre son soutien inconditionnel à Gisèle Pélicot, la victime.
Qu’est-ce que l’affaire des viols de Mazan ?
Les viols de Mazan désignent l’instrumentalisation dont a été victime Gisèle Pélicot, soumise chimiquement par Dominique Pélicot, son mari. À la suite de son interpellation après avoir filmé sous les jupes de femmes dans un supermarché, le commissariat saisira son ordinateur, où il trouvera dans un dossier nommé “ABUS” des centaines de photos et vidéos aux titres explicites montrant sa femme subissant des violences sexuelles, et parfois sa fille dénudée. Ainsi, entre 2011 et 2020, 92 faits de viols ont été reconnus. Dominique Pélicot proposait à des hommes sur un site de rencontre de violer sa femme, inconsciente, car sous l’effet d’anxiolytiques puissants. Sur une centaine d’hommes concernés, seuls 51 d’entre eux ont été identifiés, et 49 poursuivis en justice. Le procès s’ouvre le 2 septembre 2024, 10 jours après le divorce officiel de Gisèle et Dominique Pélicot.
À quoi ressemble l’engagement dans cette œuvre ?
Ce graffiti, forme d’art de rue populaire, mais souvent contestée, dépeint le portrait de Gisèle Pélicot, avec des lunettes ressemblant au cosmos et un fond fumeux. Cette illustration de la survivante montre en quoi elle n’était pas en pleine possession de ses moyens à cause des drogues administrées, et donc non consentante.
Associée au slogan “Pour que la honte change 2 camp”, cette fresque dénonce les critiques adressées aux victimes de violences sexuelles, et non aux prédateurs, ayant pour but de susciter la honte chez elles et de diminuer les actes des autres.
Que dénonce la fresque de Maca à Gentilly ?
Maca a fait un triste constat : “Les évolutions de loi se font souvent après une affaire de grande ampleur”, en faisant référence à “La Meute” d’Espagne en 2019. Elle espère ainsi que, par le biais de cette affaire de viols documentés de manière inédite avec de nombreuses preuves, la législation autour du consentement évolue et que “la honte change 2 camp”. Cette accroche sont les mots mêmes de Gisèle Pélicot, qui a insisté pour que le procès reste accessible au public (et donc pas de huis clos), soutenue par sa défense. Pour l’avocat de Gisèle Pélicot, si l’on souhaite changer la société “il faut qu’on ait le courage de se confronter à ce qu’est véritablement le viol, dans un dossier, justement, où il est exceptionnel d’avoir la représentation précise et réelle de ce qu’est un viol, et pas simplement une description sur un procès-verbal”.
Quels sont les enjeux pour la démocratie ?
Ainsi, en essayant de raviver le débat public sur la notion de consentement, la lanceuse d’alerte Maca espère que le paradigme de pensée collectif sur cette problématique va entraîner une révision des lois pour qu’elles soient plus justes et plus protectrices des victimes, comme l’a réussi la campagne #MeToo #BalanceTonPorc. Car si la moitié de la population est sous-représentée au sein du gouvernement, ce qui résulte en une sous-protection face à des violences discriminatoires et récurrentes, peut-on réellement parler de souveraineté démocratique ?
La Haine( Mathieu Kasovitz ): un chef d’oeuvre intemporel
La Haine (1995), réalisé par Mathieu Kassovitz, est un film qui raconte 24 heures dans la vie de trois jeunes issus des banlieues parisiennes : Vinz, Hubert et Saïd. Après une nuit d’émeutes, ils naviguent à travers la violence, la peur et la frustration, tandis qu’ils font face à l’autorité policière, à l’hostilité sociale et à la dégradation de leur environnement. Le film aborde la brutalité policière, les inégalités sociales et la marginalisation des jeunes des quartiers populaires, en mettant en lumière l’escalade de la violence et la désillusion.
La Haine entre ainsi dans le thème de l’art et de l’engagement politique en tant que véhicule de critique sociale et politique. Par son réalisme brut et son style documentaire, il dénonce la violence systémique et l’injustice sociale, tout en invitant le spectateur à réfléchir sur les conséquences de l’exclusion et de la répression. Kassovitz utilise l’art cinématographique comme un moyen d’alerter sur les fractures sociales et de dénoncer l’inaction face à ces problématiques, ce qui en fait un manifeste politique puissant contre les injustices sociales et raciales.
Melanie Rodrigues Petrov, Ter 1
“Crossing the Swamp”- Jon McNaughton
A la suite de l’élection américaine, Trump fait la une des journaux. Bien que son succès inspire chez les démocrates la détresse et le désespoir, les trumpistes ne manquent pas d’exprimer leur joie intense face à son élection. Jetons un coup d’œil au tableau contemporain nommé « crossing the swamp », un tableau inspiré par une des plus célèbres toiles glorifiant l’esprit américain.
Prise dans une eau boueuse, une barque lestée de treize personnes en tenues camouflées s’avance dans un marécage crépusculaire. On devine, derrière, le Congrès noyé dans une épaisse brume. L’œil se raccroche à une petite touche de couleur orangée, soit une lanterne tenue par Donald Trump, « le sauveur de l’Amérique ».
On doit cette toile à l’artiste trumpiste Jon McNaughton (né en 1965), qui cite en 2018 une des peintures d’histoire les plus célèbres des États-Unis : « Washington traversant le Delaware » – un tableau de 1851 de l’Américain d’origine allemande Emanuel Leutze. Au côté du président, dans un style mi-réaliste mi-impressionniste, on trouve la garde rapprochée : de gauche à droite, Nikki Haley, James Mattis, Ben Carson, Jeff Sessions, Mike Pence, Melania Trump, Mike Pompeo, Sarah Sanders, Ivanka Trump, John Bolton, Kellyanne Conway et John Kelly. ( qui peuvent tous êtres interpretés comme des sauveurs des Etats Unis comme le souligne la devise « make America great again ! »)
Melanie Rodrigues Petrov, Ter 1
Le réalisme de Courbet. De la démocratie dans l’art à l’anarchie
De la démocratie dans l’art à l’anarchie » explore l’œuvre du peintre Gustave Courbet, figure majeure du mouvement réaliste au XIXe siècle, en mettant en lumière la façon dont son travail engage des réflexions profondes sur la politique, la démocratie et l’anarchie. L’auteur examine comment Courbet, à travers sa peinture, a non seulement rompu avec les conventions esthétiques de son époque, mais a aussi incarné un projet politique qui visait à démocratiser l’art et à le rendre accessible à tous.
Courbet, en choisissant de peindre des scènes de la vie quotidienne, des travailleurs et des marginalisés, a proposé une vision du monde qui se rapprochait de l’anarchie en ce qu’elle rejetait l’autorité et les hiérarchies traditionnelles.
L’article met ainsi en évidence la tension entre la volonté de l’artiste de défendre une vision démocratique de l’art – accessible et égalitaire – et sa critique radicale des structures sociales et politiques existantes, qu’il percevait comme injustes et oppressives. L’œuvre de Courbet représente non seulement un manifeste esthétique, mais aussi comme une forme de protestation contre l’ordre établi, qui l’a conduit à s’impliquer politiquement, notamment lors de la Commune de Paris. Ainsi, cet article démontre comment Courbet a incarné à la fois une forme de démocratie dans l’art et une vision subversive de la société qui frôle l’anarchie.
Melanie Rodrigues Petrov, Ter 1
Affiche de anti-propagande chinoise
Pouvant paraître polémique de nos jours, cette œuvre est néanmoins produite lors d’un contexte historique particulier. Lors de l’arrivée de Mao Zedong en Chine, il lance une campagne de posters de propagande, promouvant le marxisme, le communisme et Mao Zedong lui-même. Il s’illustre comme une véritable image d’autorité, voire de culte
Cette peinture est du peintre chinois avant-gardiste Zhang Hongtu qui va dans le sens contraire de des posters de propagande habituels. Dans “Le Dernier banquet » (1989) Zhang Hongtu, parodie de la « Cène« , Jésus et ses disciples sont remplacés par Mao et ses proches collaborateurs. Il fait référence à la figure sacralisée de Mao, en la métaphorisant comme l’image du dieu dans le christianisme.
L’œuvre n’est pas popularisée car, d’une part, elle « parodie » un tableau sacrée d’une des religions les plus influentes de nos jours ; et d’autre part car elle se risque aux répercussions du gouvernement chinois, qui bien que plus laxiste sur la liberté d’expression, ne tolère pas tout type de représentation.
Loann Favero Leong Sang, Ter 1
Littérature
L’âge démocratique et romantique
Tocqueville est très critique envers le romantisme, qu’il ne mentionne pas spécifiquement, car il est utilisé pour repousser le modèle aristocratique de l’art du XVIIe siècle. Il soutient les règles classiques du « bien écrire », qu’il appelle les règles du « bon sens ». Pascal a dit qu’il est nécessaire de se mettre à la place de ceux qui doivent nous entendre et de tester son propre cœur sur la façon dont son discours est interprété pour déterminer si l’un est fait pour l’autre et si l’auditeur est contraint de se rendre. Il est toujours nécessaire de se rapprocher le plus possible du simple naturel ; ne pas exagérer ce qui est petit, ni exagérer ce qui est grand. Ce n’est pas assez qu’une chose soit belle ; il faut qu’elle soit propre ; qu’il n’y ait rien de trop ni de manquant. Pascal a été mentionné dans un ouvrage de l’époque intitulé Etudes françaises de littérature et de morale, écrit par Le Brun de Charmettes en 1822. Avec de nombreuses éditions tout au long du XIXe siècle, Noël et De la Place est le manuel le plus lu. Les modèles proposés à l’époque dans les manuels de littérature étaient Fénelon (dans la Lettre à l’Académie) ou Buffon ou Voltaire. Tocqueville critique Hugo pour sa révolution du dictionnaire, ainsi que pour son éloge du « grotesque » (Cromwell) et, en général, pour la recherche de ce qu’il appelle « le boursouflé ». Cependant, il reconnaît une qualité dans l’esprit démocratique appliqué aux arts : il met l’accent sur l’homme en général, ses droits, sa dignité et le mystère de son destin. En effet, la démocratie favorise le rapprochement, la communication et l’esprit d’imitation entre les individus, cultivant les idées générales, les termes abstraits et un peu vagues – et finalement, « l’humanitarisme » (comme on l’appelle avec Lamartine). Tocqueville considère que cela est crucial car cela permet à la démocratie moderne de retrouver l’esprit du christianisme. Selon lui, l’exemple des États-Unis démontre que la démocratie ne peut exister sans religion, malgré le fait que la religion des pasteurs américains se concentre sur l’utilité sociale et le confort quotidien. En outre, Tocqueville reconnaît son intérêt pour la poésie démocratique en raison de sa recherche sur le mystère de l’âme humaine, en mentionnant Childe-Harold, René et Jocelyn. Selon lui, l’homme est un être inconnaissable à lui-même et il cite même la phrase de Pascal : « Quelle chimère est-ce que l’homme? ». Selon la thématique janséniste du voile posé sur la réalité, il écrit que si l’homme ne savait rien de lui-même, il ne serait pas poétique car il est impossible de peindre ce dont on n’a pas l’idée. Cependant, l’homme est suffisamment éclairé pour percevoir quelque chose de lui-même, et suffisamment obscur pour que le reste s’enfonce dans des ténèbres impénétrables, comme l’indique le livre « De la démocratie en Amérique », publié par Gallimard, tome II, p. 81.
Antigone
“Antigone » de Jean Anouilh est une œuvre théâtrale qui revisite le mythe antique avec une pertinence contemporaine. L’auteur, en adaptant la tragédie grecque classique d’Antigone, parvient à évoquer des questions éternelles sur la morale, la loyauté et surtout sur la résistance face à l’autorité.
La pièce tourne autour d’Antigone, la fille d’Œdipe, qui décide de défier l’édit du roi Créon interdisant l’enterrement de son frère Polynice. Sa personnalité est résolue et déterminée, incarnant la résistance individuelle face à des lois injustes et à une oppression politique. Elle choisit de suivre ses morales, de faire ce qu’elle pense être juste plutôt que de se laisser guider, de suivre aveuglément son gouvernement. Cette perspective peut être interprétée comme une critique du conformisme aveugle aux ordres gouvernementaux et un appel à la responsabilité personnelle de chacun. Ce refus de sacrifier ses principes pour la volonté du roi Créon crée un conflit qui souligne la tension entre la loyauté envers l’État et la loyauté envers des principes plus élevés.
Le personnage de Créon, lui, en tant que représentant du pouvoir en place, incarne la figure autoritaire, la politique pragmatique et l’ordre social. On peut le voir comme une dénonciation des dirigeants politiques qui privilégient la stabilité et l’ordre au détriment de la justice morale.
L’esthétique minimaliste de la pièce, avec peu de décors et un nombre limité de personnages, accentue l’intensité émotionnelle et met en lumière la force des dialogues, jouant avec les dialogues qui illustrent les dilemmes moraux complexes auxquels sont confrontés les personnages et ajoutant une dimension psychologique à la pièce. L’utilisation du chœur, un élément classique du théâtre grec, ajoute une couche de commentaires et de réflexions sur les événements, offrant une perspective collective sur les choix individuels. C’est une méthode très appréciée lors des adaptations des mythe qu’on retrouve par exemple dans Electres des bas fonds de Simon Abkarian et dans La machine infernale de Jean Cocteau.
La pièce est donc profondément liée à la politique, aussi car elle sert comme une allégorie de la période pendant laquelle Anouilh l’a écrite, la Seconde Guerre mondiale, durant l’occupation nazie en France.
En conclusion, on pourrait dire que l’auteur, avec son écriture subtile qui porte à réflexion, combiné à des performances fortes et prenantes, fait de cette adaptation une expérience théâtrale mémorable et intellectuellement stimulante. Ainsi, « Antigone » sert de miroir à la société contemporaine, invitant les spectateurs à réfléchir sur les implications politiques de leurs propres actions et choix moraux.
Elisa Santoni
La tyrannie de la communication – Ignacio Ramon
En quoi pouvons nous réellement faire confiance ? “La tyrannie de la communication”, nous offre l’analyse de Ignacio Ramon sur comment les médias et la communication de masse peuvent influencer la démocratie, en mettant en évidence les dangers de la désinformation et de la manipulation de l’opinion publique en milieu démocratique ou non.
Ignacio Ramonet est un sémiologue( l’étude des signes et symboles) du cinéma et journaliste espagnol. Il est le père de Tancrède Ramonet (documentariste, réalisateur, producteur et scénariste).
Ancien directeur du mensuel Le Monde diplomatique, il est actuellement directeur de l’édition espagnole du Monde diplomatique et président de l’Association Mémoire des luttes (hommage à un survivant de la shoah).
Mort accidentelle d’un anarchiste -Dario Fo
En Italie, durant les années de plomb, on y voit de nombreux attentats, presque des tragédies. Suite aux attentats à la banque de l’agriculture à Milan en 1969 et l’assassinat de Giuseppe Pinelli. Dario Fo, en collaboration avec sa femme, écrit une pièce de théatre satirique qui exprime les inchoérences de l’état entre le début des années ‘60 jusqu’au début des années ‘80.
Dans Mort accidentelle d’un anarchiste, on se retrouve dans un commissariat où un anarchiste est tombé du quatrième étage. La conclusion de l’enquête mène à un suicide. Quelques semaines plus tard, un fou est interrogé dans le même commissariat. Tout le long de la pièce, le fou se fait passer pour plusieurs personnages: un juge à la cour de cassation, capitaine de police, évêque. Tout au long de la pièce il démonte les arguments sur l’enquête de ce « suicide » pour expliquer la chute de l’anarchiste.
Charlie Hebdo : 50 ans de liberté d’expression
Qu’est que la liberté d’expression ?
Nous pouvons tous apporter notre propre définition à travers la liberté de la presse, liberté de spectacles… Cependant son pouvoir est bien plus grand que ce que nous pouvons imaginer. Et nous pouvons dire que c’est quelque chose que Charlie Hebdo avait bien compris et l’a su exploiter à bonne escient, pour que nous puissions toujours être éclairés à travers la satire et les caricatures et voir la réalité d’une autre façon. Une façon que nul autre journal n’aurait le courage de nous proposer.
Ils se sont battus pour pouvoir publier toutes les semaines des caricatures sur tous thèmes comme la politique ou la religion. Après un demi siècle de combat contre la censure, des menaces de mort et des procès. Leur combat ne s’est jamais arrêté, c’est ce de quoi parle ce livre : Charlie Hebdo : 50 ans de liberté d’expression publié le 1er octobre 2020 par l’ édition les Echappés. Malgré tous les événements traumatisants comme les incendies des locaux, les attentats, et les tueries, ils n’ont jamais abandonné; et c’est un combat qui n’est pas prêt de s’arrêter comme l’actualité le montre. En effet comme les événements qui ont conduit à la mort de Samuel Patty, un professeur mort pour la liberté d’expression21. Grâce à la lecture de ce livre vif en expérience nous retrouverons toute son histoire et sa création.
Pierre Rosanvallon – Le siècle du populisme: histoire, théorie, critique – publié par Seuil:
Cet ouvrage propose une réflexion sur la notion de “Populisme” comme l’idéologie ascendante du XXIe siècle, à travers une approche à la fois historique, théorique et critique.
À travers ce livre, il est possible de comprendre le phénomène du populisme en lui-même, comme une idéologie cohérente qui offre une vision puissante et attractive de la démocratie, de la société et de l’économie. Ainsi, il retrace ses mutations du
point de vue anatomique et généalogique et donne une théorie politique du populisme.
Un projet autant intellectuel que politique pour permettre d’en finir avec les stigmatisations impuissantes vis-à-vis du populisme et dessiner des alternatives.
Une lecture approfondie et argumentée à faire pour comprendre en détail notre société et modernité démocratique depuis le début des années 2000.
Rhinocéros, Eugène Ionesco – mise en scène: Sébastien Gérard
Autour de Bérenger les gens se sont peu à peu transformés en rhinocéros. Il est maintenant le dernier être humain à ne pas s’être métamorphosé en pachyderme à cause de la “rhinocérite”, maladie qui effraie tous les habitants d’une ville. Il a peur de devenir lui aussi rhinocéros, mais il essaie à tout prix de résister et de rester un être humain.
Cette allégorie de la montée du fascisme apporte une réflexion quant à la passivité humaine et sa disposition à voir venir le pire sans jamais s’y opposer.
Cette pièce théâtrale est parue pour la première fois en 1959, mais encore aujourd’hui, elle continue à être une œuvre emblématique du théâtre de l’absurde: elle permet de comprendre l’ascension des totalitarismes d’une manière particulière et unique. Ionesco dénonce, ainsi, l’ensemble des régimes totalitaires, incarné par la rhinocérite, et l’attitude passive des gens face à la domination, en abordant les thèmes du conformisme et de la résistance au pouvoir politique mis en place de manière illégitime.
“Xénophobie et l’indexation du présent : essai” , Adrian Piper
Une société sans inégalité est-ce possible ? Une question que se pose l’artiste engagée, Adrian Piper dans un extrait de son essai “Xénophobie et l’indexation du présent 1 : essai”. Elle imagine alors un monde idéal où le racisme, le sexisme, la xénophobie n’existent pas, un monde idéal où le pouvoir n’est pas utilisé à mauvais escient. Cependant, en décrivant cette société, elle fait apparaître une nouvelle question, son art s’inspire des inégalités pour lutter contre elle, alors quel type d’art ferait-elle dans ce monde idéal. Ainsi, nous pouvons nous demander si la société doit être pervertie, mauvaise et inégale pour faire apparaître la création artistique ? Car dans un monde idéal aucune revendication ni polémique ne pourrait être exprimée.
Adrian Piper est l’une des premières artistes,vers la fin du XXème siècle, à lier le social et la politique avec l’art. Ainsi, elle reformule les règles de l’art pour que cet art contemporain se confronte aux cadres politiques.
ART DE LA SCÈNE 09/11 : Cinéma, danse
Nous vous proposons cette semaine d’entrer dans le monde de la littérature avec un livre qui nous permet de réfléchir sur l’impact que la pandémie du Covid 19 a sur les démocraties.
Intitulé “De la Démocratie à la pandémie”, écrit par Barbara Stiegler, ce livre est plus que jamais d’actualité. Il nous permet de comprendre et surtout de construire une réflexion personnelle sur les enjeux de cette crise. La philosophe met en lumière le démantèlement des systèmes de santé comme facteur aggravant d’une pandémie qui menace la culture démocratique. L’auteure traite cette question autour de trois grands axes, la santé, la recherche et l’éducation avec la collaboration de 14 chercheurs, enseignants et soignants.
Nous vous invitons fortement à vous plonger dans la lecture de ce livre ou pour les plus réticents à aller visionner la présentation de Barbara Stiegler de son livre.
DEMOCRACY’S WORST ENEMY — James Goldie, published in May 2024:
A delicious play full of wonderful and new ideas. Democracy’s Worst Enemy was published in May 2024 by a then student of the International School of Manosque, James Goldie, within the framework of his Connaissance du Monde project.
It depicts the life and struggles of John, an Englishman striving to keep believing in democracy. It all begins when John cuts his hand out of anger against absenteeism on the telly. The family takes a vote to decide if they should use their savings to help the father. 3 against 1. He loses. John is struck by the realization that his own children do not care for his health. The character falls into a period of profound despair.
That is until his friend Charlie comes over for a cup of tea. Together, they dig back to the very core of Democracy. Consensus. Imperfection. Egoism.
« This play’s objective was to explore a more fundamental approach when criticizing our political institutions, so that the wider public starts questioning the relevance of the imperfect democracies which shape our society. » – James Goldie, playwright
With images like tea in a pan, a broken window, an old light bulb, a rocketship and a fetus… James Goldie gives the reader the means of questioning good and evil, the just and the unjust. More importantly, the difference between faith in an invisible force and hope, optimism for a palpable entity.
It seems that, to overcome this imperfect political system, the “best of the worse” according to Ex-Prime Minister Winston Churchill, one has to extract himself from narcissism, to find altruism inside their hearts.
“What about me” shouldn’t be our motto. It ought to look more like some sort of: “What about us, what about them?”, compromise and mutual understanding being the true heart of democracy.
I personally recommend reading this play, which I have already done three times. It sparked a period of personal growth and allowed me to go on a quest in search of my own “faith in humanity and truth in democracy”.
Marjane Alsterlind
La Ferme des Animaux – George Orwell
La ferme des animaux est un roman de fiction politique écrit par Georges Orwell et paru en 1945. L’auteur reprend de façon parodique des éléments de l’histoire de l’URSS, de la Révolution d’octobre aux Grandes Purges. Certains personnages sont des références directes: le cochon Napoléon pour Staline, Boule de Neige pour Trotsky, et Malabar, symbole du stakhanovisme.
Ce livre pour enfant permet d’illustrer les dangers d’un régime totalitaire. C’est-à-dire de l’absence de démocratie, de la concentration des pouvoirs et de l’absence de libertés. Mais de façon plus générale l’auteur dénonce la passivité des masses, qui peuvent se montrer très dociles, oublieuses qui se désintéressent du pouvoir politique que ce soit dans le cadre de dictatures ou de démocraties. L’abstentionnisme est témoin d’une certaine indifférence pour ce qui se passe “ en haut”. Encore aujourd’hui certaines populations ne se rebellent pas malgré des Etats aux tendances de plus en plus autoritaires et privatives de droits.
Le message du livre consiste à dire que la nature de l’être l’emporte sur l’idéologie, n’importe laquelle. Que l’on soit cochon ou humain, dès qu’on dispose du pouvoir, on en abuse, en dépit de toutes les déclarations d’intention. En démocratie, le pouvoir exerce la même fascination et entraîne les mêmes conséquences, la différence étant l’existence de contre-pouvoirs.
Ce livre nous permet de nous interroger sur les totalitarismes passés et les démocraties modernes dans le cadre léger et enfantin de la fable avec des animaux qui parlent.
Zoé Prohom Pianalto
Art Vivant
I have a dream – Marthin Lutherking
‘I Have a Dream’ est un discours emblématique prononcé par le révérend Dr. Martin Luther King Jr. le 28 août 1963, lors de la Marche sur Washington pour le travail et la liberté. Ce discours est devenu un symbole du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Il incarne la lutte pour l’égalité raciale et la justice sociale. Martin Luther King Jr. était un pasteur baptiste et un leader du mouvement des droits civiques. Il était connu pour son éloquence, sa vision inspirante et son engagement inébranlable envers la non-violence. Son discours I Have a Dream est un exemple puissant de son talent oratoire et de sa capacité à mobiliser les masses autour d’une cause juste.
Dans ce discours, King décrit une vision audacieuse et optimiste de l’avenir, dans lequel les individus sont jugés non pas par la couleur de leur peau mais par leur caractère. Il appelle à la fin de la ségrégation raciale et à la réalisation de l’égalité des droits pour tous les citoyens américains. Sa rhétorique passionnée et ses métaphores évocatrices captivent l’auditoire et inspirent un sentiment d’espoir et de solidarité. Cependant, malgré son impact profond et sa portée historique, certaines critiques peuvent être soulevées à l’égard de son discours. Certains pourraient souligner que bien que le discours ait galvanisé le mouvement des droits civiques, de nombreuses injustices raciales persistent encore aujourd’hui, ce qui remet en question la réalisation complète de la vision de King. De plus, certains pourraient contester que le discours a été en partie récupéré et dépouillé de son radicalisme par des forces politiques et sociales qui cherchent à minimiser la lutte pour l’égalité raciale.
Malgré ces critiques potentielles, I Have a Dream demeure une œuvre emblématique qui continue de résonner avec des générations de personnes à travers le monde. Son appel à l’unité, à la justice et à la fraternité reste un modèle inspirant pour les luttes pour les droits civils et l’égalité aujourd’hui.
Julie Carron
Artistas Unidos : crise de la démocratie et art contestataire au Pérou
Les manifestations ont impliqué une diversité de participants, y compris des groupes jusque-là peu politisés, mobilisant des actions variées telles que des marches et des blocages. Les artistes ont joué un rôle crucial dans la mobilisation, créant le collectif « Artistas Unidos contra la Dictadura » pour sensibiliser et agir contre la répression.
À travers des interventions artistiques innovantes, telles que des performances, des peintures murales et des installations, les artistes ont cherché à donner une voix aux marginaux et à remettre en question les injustices. Ils ont notamment détourné des symboles traditionnels pour exprimer leur protestation de manière créative et symbolique.
Ces actions artistiques ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux, contournant la censure médiatique et contribuant à politiser la société civile. Les artistes ont également cherché à créer des espaces de dialogue et de réflexion sur l’avenir du Pérou, au-delà des institutions traditionnelles.
Bien que les manifestations se soient calmées, le travail des artistes continue de jouer un rôle essentiel dans la résistance contre les dérives autoritaires et dans la construction d’un nouveau pacte social. En utilisant l’art comme moyen de mobilisation politique, ces collectifs contribuent à façonner l’avenir démocratique du Pérou.
Nicola Rondinella
TaÏga et l’Affaire Tarnac
Cette affaire est à l’origine tout sauf comique: le 11 novembre 2008, Julien Coupat est arrêté par la police
antiterroriste avec huit, puis neuf autres personnes et mis en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le sabotage de lignes de TGV du 8 novembre 2008. On aurait aperçu deux de ces personnes dans une voiture proche des lignes en question à la même date du crime. Mais le fin mot de l’histoire est qu’ils étaient accusés à tort. Cette injustice était apparemment motivée par le fait qu’ils avaient été entendus échanger des idées anarchistes et que cela leur avait valu, en avril 2008, une ouverture d’enquête préliminaire. Suite à ça la décision prise était d’établir une surveillance (illégale) du domicile de Julien Coupat à partir du 15 août 2008 et un placement sur écoute sauvage de l’épicerie de Tarnac.
Cette pièce reprend le rapport fait par la police suite à l’investigation; seulement, on s’aperçoit vite qu’il n’est pas cohérent et la pièce vire assez vite au ridicule. En mettant en scène les interrogatoires on se rend compte, tout d’abord de la manière dont était traités les accusés mais surtout de la déformation de leur propos qui est tellement poussée à l’extrême qu’elle en devient comique. Ils reproduisent les différentes scène décrites par les rapports pour nous faire comprendre qu’elles appartiennent à une fausse réalité
Un point primordiale de cette affaire est que la sphère publique s’est beaucoup impliquée.
Le metteur en scène a donc choisi de reprendre la bande son des différents médias pour que les comédiens l’interprètent avec des mimiques comiques, afin de mettre en avant le ridicule de leur propos. Ça donne donc un aspect négatif sur la qualité des médias et des informations utilisées et se moque directement des présentateurs télé qui parlent avec conviction sans avoir aucune vraie preuve, arrivant à des conclusions tirées par les cheveux.
On pourrait dire que cette pièce est satirique, surtout en voyant la mise en scène des inspecteurs interrogeant la caissière du supermarché qui nous rappelle des mauvais films policiers des années 80’. Mais elle reste réaliste car les choix d’action de l’activité judiciaire, aussi ridicules et comiques soient-ils, sont réels.
Finalement le message qui veut être transmis est que notre vie dépend d’un état corrompu. La vie d’une dizaine de personnes a été brisée car l’État français, qui se proclame démocratique, voulait faire taire et diaboliser des gens qui s’opposaient à leur politique. Cette pièce nous rappelle de ne pas prendre nos droits et libertés pour acquis ainsi que de comprendre que notre gouvernement s’éloigne de plus en plus de nos valeurs démocratiques.
Il y a eu ironiquement un sabotage en tous points similaire en août 2014 qui lui a été considéré comme un simple « acte de malveillance ».
Elisa Santon
Strange Fruit – Billie Holiday 1939
« Strange Fruit” est un poème composé par Abel Meeropol en 1937 (sous le pseudonyme Lewis Allan) et mis en voix par Billie Holiday en 1939. La chanson aux tons lents et sombres proteste contre le lynchage des Afro-Américains en comparant les victimes pendues aux fruit des arbres.
Ces violences avaient atteint leur apogée dans le sud des États-Unis au début du XXe siècle et, en rendant cet hymne populaire, Billie Holiday s’est engagée à montrer au monde les horreurs perpétuées dans le sud des Etats-Unis à cette époque et a participé à débuter l’engrenage du mouvement pour les droits civiques.
La générale d’expérimentation ou la liaison musique-démocratie
Nous vous proposons cette semaine de découvrir la Générale d’Expérimentation. Il s’agit d’un groupe de musiciens innovateur qui s’éloigne des attentes habituelles pour interroger la place de la musique dans la démocratie, ainsi que la démarche des musiciens. Le collectif en effet porte très bien son nom puisqu’il est un véritable laboratoire de recherche musicale et sonore qui peut mixer improvisation et composition, acoustique et électronique…Il se produira du 19 au 20 novembre à Paris et présentera son répertoire tout en interagissant avec le public.
Democracy, chorégraphe : Maud le Pladec
Nous allons parler aujourd’hui de la chorégraphie Democracy, de Maude la Place, qui place le corps au centre du débat politique pour une danse d’ « intérêt public ».
Le thème « Si la musique fait autorité, si la musique incarne la loi, quelle peut être alors la position de la danse »
Dans cette chorégraphie, 5 danseurs et 4 batteries sont mis en scène. Maud Le Pladec choisit de travailler sur la confrontation entre musique et danse à l’aide de 2 partitions bien différentes qui représentent deux esthétiques : le post minimalisme américain et la scène musicale contemporaine européenne. Mais la chorégraphe va au-delà, il y a un enjeu politique. Elle place le corps au centre du débat politique en se posant la question : est ce qu’il faut suivre le rythme ou au faire l’expérience de l’insurrection ? Cela lui permet aussi de se poser la question de l’être ensemble, c’est-à-dire se demander quel type d’insurrection quand il y a autorité. À quel moment cela devient illégal ? Qu’est-ce que cela veut dire d’aller à l’encontre d’un intérêt public ? C’est ici que nous pouvons dire qu’il y a un rapport entre ces questions d’ordre politique et la confrontation entre musique et danse. En effet, nous pouvons dire que la musique est plus forte que les corps, elle incarne le pouvoir, la loi. Sur scène les danseurs et les percussionnistes vont se produire en se posant la question « qui mène la danse ».
“Revolución pazcífica” LOS JÓVENES CREADORES DEL CHOCÓ (Colombie)
Je vous propose aujourd’hui de découvrir une chorégraphie de l’association Jóvenes Creadores del Chocó qui a été en représentation le 9 et 10 novembre au Pavillon Noir à Aix.
Situé dans l’ouest de la Colombie, le Chocó, fief de la culture afro-colombienne, est connu pour la splendeur de ses côtes et ses paysages tropicaux. Les danses afro-urbaines sont au cœur de cette région, elles permettent d’exprimer le besoin vital de résistance et de guérison qu’éprouvent les jeunes. Mais l’énergie positive de la jeunesse y affronte une criminalité particulièrement violente. En effet, nous remarquons une recrudescence de la criminalité depuis quelques années, en particulier dans les villes. Dans ce contexte, l’organisation Jóvenes Creadores del Chocó mène des projets artistiques pour aider les jeunes à entrer dans un cercle de création et de pacification plutôt qu’intégrer des gangs. Leurs spectacles bouillonnent de danse, chant, gestes et paroles, d’énergie, d’émotions et de sensations à partir de rythmes percussifs, de leur héritage afro-colombien, de mythes, de masques et de couleurs.
Une citation peut être associée à leur spectacle : “Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus.” Pina Bausch
2+2=5, Radiohead 2003
Radiohead est un groupe de musique bien connu pour son engagement politique. 2+2=5 est une chanson, extrait de leur album parue en 2003 “Hail to the thief”. Le titre de la chanson est une référence à 1984 (de Orwell), lorsque Big Brother montre (ou plutôt force) Winston comment rejeter ce que l’on croyait être vrai. Ainsi, il lui dit que 2+2=5. SI l’on croit ceci, on est prêt à tout croire. Le nom de l’album fait référence à George Bush qui aurait “volé” les élections présidentielles aux Etats Unis en 2000.
La chanson aborde donc le fait que les choses ne sont pas forcément ce qu’elles semblent être. En effet, Thom Yorke dit que la pluie d’avril tombe en janvier, que 2+2=5, et ensuite il modifie l’expression courante anglaise “hail to the chief” à “hail to the thief”.
“I think the answer’s yes”, 1990, The beautiful South
The Beautiful South, un groupe de musique quelque peu mémorable dans l’histoire de la musique britannique, et bien connu pour son engagement tant dans le domaine politique que social. Leur chanson du album “Choke”, I think the answer’s yes est indéniablement ce que l’on appelle une “protest song”. On est en 1990, Margaret Thatcher vient de démissionner et la fragmentation entre les différentes classes sociales est plus forte que jamais: une sensation d’agitation commence à surgir, notamment parmi les classes populaires.
Avec des paroles telles que “ So to a world without hunger, where royalty face death” (“Alors vers un monde sans faim, où la royauté affronte la mort”), cette chanson comprend de fortes doses de paroles politique personnelle et publique. Ce morceau est un réquisitoire contre les abus du système politique et l’écrasement de la classe ouvrière qui promet de faire de son mieux pour faire tomber la structure du pouvoir, la considérant comme irrévocablement corrompue. Il y a un fort contraste entre la voix plutôt douce de Paul Heaton, la trompette joyeuse et le message de la chanson.
Certes la chanson ne pose pas directement la question, mais elle est évidente: avons-nous besoin d’une révolution? I think the answer’s yes.
Hurricane, Bob Dylan, 1976
Écrite en 1976 par Bob Dylan, Hurricane est une “protest song” écrite par Bob Dylan manifestant contre l’emprisonnement de l’ex-boxeur Rubin Carter (du surnom Hurricane). Dans la chanson, Dylan dénonce le fait que le racisme serait la principale raison des condamnations dans des procès qu’il condamne “fictifs”.
Cependant, cette chanson fut au cœur de quelques polémiques. Au cours de ce morceau, Dylan a incorporé des informations incorrectes dans son morceau , ce qui lui forcera à réenregistrer la chanson l’année suivante. Par exemple, il dit que Carter était le meilleur boxeur des poids moyen au monde (il était 9eme), et dénonce Alfred Bello et Arthur Dexter Bradley d’avoir « dépouillé les corps », tandis qu’aucune accusation de telle a été faite. Tout de moins, en 1985 la justice américaine reconnaît que Carter n’a pas bénéficié d’un procès juste et équitable. Carter est remis en liberté.
Ferguson’s burning – Ezra Furman
58 ans après l’abolition des lois de Jim Crow aux USA, on continue à lutter contre le racisme. Le mouvement politique de “Black lives matter” à provoqué une prise de conscience mondiale sur l’inégalité qui persiste dans beaucoup trop de pays. Cette inégalité est davantage visible dans le pays qui se vantent d’être le plus parfait, le plus égalitaire, le pays du bonheur et de la justice, le pays où tout individu vivra “the American dream”. Les personnes noires aux USA faisaient face à beaucoup d’injustices, mais c’est l’oisiveté des USA lors des assassinats de Eric Garner et Michael Brown en 2014, qui fait déborder le vase d’eau et que le mouvement BLM commence. Ezra Furman, navrée et enragée de cette iniquité persistante écrit “Ferguson’s burning”. Lors de la publication de sa chanson sur les réseaux sociaux, elle écrit en descriptif:
“Ferguson’s Burning,” a song I wrote today about the recent indefensible police actions in Ferguson, MO; namely, the murder of Michael Brown and violence against peaceful protesters in the wake of Brown’s death. Arrest Darren Wilson. Make cops wear cameras.
Qui se traduit par:
« Ferguson’s Burning », une chanson que j’ai écrite aujourd’hui sur les récentes actions policières indéfendables à Ferguson, MO ; à savoir, le meurtre de Michael Brown et la violence contre des manifestants pacifiques à la suite de la mort de Brown. Arrêtez Darren Wilson. Obliger les flics à porter des caméras.
La chanson, écrite avec passion, contient des paroles qui choque l’auditeur, d’autant plus car il sait que Furman ne fait que dire la vérité. Une de ces paroles serait lorsque la musicienne s’écrit à plusieurs reprises “kill a young black man win a vacation” (“tue un jeune homme noir gagne des vacances”). En effet, le policier coupable de ce meurte, Darren Wilson, a reçu pleusieurs semaines de congé payé suivant l’assassinat de Brown. Médiatisée par le magazine britannique de Uncut lors de la sortie d’une compilation de chansons intitulée “Protest now!”, cette chanson chargée d’émotions, n’est qu’un grain de sable parmi un nombre inqualifiable d’action menées contre les discriminations raciales. Quand est-ce que les dirigeants blancs vont-ils écouter la voix du peuple et réellement implémenter du changement ?
Untitled, Laetitia Ky, 8 mars 2022
Laetitia Ky est une actrice ivoirienne, internationalement connue pour son activisme. Elle s’engage pour des causes via de nombreux moyens différents (peintures, post sur les réseaux sociaux), cependant la forme d’art la plus surprenante serait sa capacité unique à tresser ses longs cheveux en diverses sculptures. Ces sculptures sont par la suite photographié et posté sur les réseaux sociaux. C’est en 2017, qu’elle commence à utiliser les réseaux pour sensibiliser l’opinion publique. Sa première pièce engagé montrait un homme soulevant la jupe d’une femme. Ici on la voit en train de manifester pour la cause féminine. A travers cette oeuvre, elle explique qu’elle lutte, parmi d’autres choses, que les femmes aient accès à l’éducation, qu’il n’y ait aucun stéréotype assigné aux genres et de respecter les choix fait par les femmes (de ne pas avoir d’enfant par exemple). Laetitia Ky a reçu de nombreuses nomination, tels que le Prix international des musiques et celui du coupé décalé dans la catégorie “Femme de l’art”.
“Death of a loyalist Militiaman » de Robert Capa
Robert Capa, un des photo-journalistes les plus iconique de tous les temps, co-fondateur de l’agence de presse à renommée internationale, Magnum. Capa est un photographe engagé dans la documentation des conflits, ayant réussi à capturer des photos qui reste désormais emblématique de nos jours. Cependant, son métier dangereux le confronte à la mort, et en 1954, il meurt au Vietnam après avoir marché sur une mine, et on a raison de croire qu’il est le premier correspondant américain à mourir dans la guerre de Vietnam.
Cependant, pourquoi cette œuvre est-elle symbole de l’engagement de l’art dans la vie politique?
Cette photo est sûrement la photographie la plus emblématique de Capa, voire même la plus utilisée pour représenter la guerre. Cette photo à été prise en 1936 pendant la guerre civile espagnole, et montre la moment fataliste où une balle rentre en contact avec la tempe d’un soldat républicain. La guerre civile espagnole commence suite à l’élection démocratique du front populaire, un parti de gauche (coïncidant avec l’élection du front populaire en France). Dans le monde ouvrier, un air d’espoir rafraîchit les esprits. Cependant, ceci déplaît à de nombreuses personnes, notamment au Front National. Des tensions commencent à se faire sentir, des bombardements et des fusillades débutent, et peu après, la guerre civile éclate. Ce soldat se battait pour la liberté. Mise à part le fait que c’est une photo techniquement excellente, elle est aussi, très mouvante. Vu que c’est une photo, et une photo c’est symbol de la réalité, nous sommes plus affectés par le message de l’œuvre. Nous voyons le visage du soldat mourant, un visage reflétant le manque de justice de cette guerre et le manque d’humanité qui persiste dans notre monde. On a aussi longtemps douté de légitimité de cette photo, de nombreuses personnes pensent que c’était une mise en scène, ou bien que le soldat venant simplement de glisser pendant qu’il courrait. Même de nos jours cela reste un fait très controversé. Robert Capa prend sa défense en disant; “No tricks are necessary to take pictures in Spain. You don’t have to pose your camera. The pictures are there, and you just take them. The truth is the best, the best propaganda.”
11 septembre, court métrage de Ken Loach
Qu’entendez-vous par la déclaration “le 28 juin est une des pires fautes qu’aurait pu commettre l’Homme”? Pas grand chose j’imagine, vous vous demandez sans doute quel 28 juin est en question. Serait-ce celui de 1919, 1991 ou bien celui de 2004? Cependant, quand on entend les mots “11” et “septembre” juxtaposés, automatiquement on comprend que l’on parle des quatre attentats terroristes qui ont eu lieu aux USA. Certes, il y a des centaines, voir des milliers de 11 septembre au cours de l’histoire de l’humanité, mais on sait que ces deux mots renvoie à celui de 2001, l’événement qui poussa les USA à déclencher la guerre contre le terrorisme. Néanmoins, en Amérique Latine, le 11 septembre prend une autre signification. Dans ce court métrage créativement conçue par le directeur britannique Ken Loach, le personnage principal nous raconte, par le biais d’une lettre, les atrocités qui prennent place au Chili suite au putsch du 11 septembre 1973.
La plupart des personnes pensant au 11 septembre 2001, ressentent de la tristesse, de la peine pour les victimes: même non-américain, ils sont en deuil pour les USA. Ceci dit, dans ce court métrage, Loach arrive à inverser cette situation, il pointe les USA des doigts et souligne leur cruauté.
Ce film aborde l’assassinat de Salavador Allende, le président Chilien socialiste de l’époque, un président qui essaye de paver le chemin vers un pays égal, libre et démocratique. Cependant, pendant son mandant, le monde est en pleine guerre froide, la peur de l’expansion du communisme est omniprésente chez les États-uniens. Même si le pays n’était pas communiste, les USA craignaient que le socialisme d’Allende devienne par la suite communiste, et qu’un effet domino ferait que les États voisins tombent eux aussi dans le communisme. La CIA commence alors à fournir des armes et de l’argent à l’armée chilienne, qui était contre le régime politique de l’époque. Le putsch est un succès, et le dictateur Pinochet arrive au pouvoir. Cette dictature radicale, qui efface toutes les traces de la démocratie antérieure, conduit à un massacre de 30 000 personnes, 10 fois plus que les attentats de 2001.
Par le biais de ce court métrage, symbole de l’engagement artistique de Ken Loach dans la vie politique, Loach nous rappelle que les Etats Unis ont eux aussi mené des attentats atroces, et qu’en fin de compte, en finançant partiellement ce putsch qui conduit à une dictature, ils n’ont pas respecté les droits universelle de l’Homme.
La chanson pour se révolter contre le communisme.
Du temps du communisme, beaucoup de Polonais voulaient se révolter. Parmis le différent mouvement de protestation, se sont trouvés les chanteurs et artistes Polonais. La chanson, notamment, est un outil très puissant. Tout le monde n’a pas forcément accès à des outils pour faire de l’art, mais tout le monde peut fredonner une chanson que quelqu’un d’autre a chanté. Pour le bouche à oreille; une chanson peut rallié des personnes. Car chanter ensemble forme un lien de communauté et pousse à agir ensemble en donnant du courage.
Un de ces artistes etait Jacek Kaczmarski, un poète et chanteur polonais. Il était connu en tant que “barde du mouvement Solidarność”. Ce mouvement luttait contre le communisme en Pologne, et Jacek Kaczmarski en faisait partie. Il écrivait des chansons qui critiquent le régime autoritaire de l’époque. Malgré le fait que ses textes soient poétiques et codés sous plusieurs couches de métaphores, ses chansons ont fait face à une censure violente. Certaines de ses chansons n’existaient que sur des cassettes clandestines, enregistrées illégalement. Ses chansons les plus connues sont « Mury » (les murs) et « Oblawa » (la chasse aux loups). Cette première chanson raconte l’histoire d’une personne qui veut détruire les murs et briser les chaînes qu’on lui à imposer. Mais vers la fin, on découvre que si personne ne se révolte, les murs seront reconstruits de nouveau et tout le monde aura des chaînes au pieds. C’est une chanson qui reste toujours d’actualité pour beaucoup d’endroits, où la critique du gouvernement et les révoltes sont illégales. “Obława” est un peu plus métaphorique. Le narrateur est un vieux loup qui veut protéger des louveteaux, mais une chasse est lancée. Les chasseurs représentent la police secrète communiste, qui veut éliminer tout polonais qui veut se révolter contre le régime autoritaire. Et malheureusement, même de petits louveteaux dont les yeux ne sont pas encore ouverts sont des victimes.
Une autre chanson très populaire est “Moj jest ten kawalek podlogi”, littéralement “à moi est ce morceau de plancher”. C’est une chanson écrite par Waldemar Miszczor et chantée par le groupe Mr. Zoob. Le texte parle d’un prisonnier qui veut avoir “son propre morceau de plancher”. C’est une allégorie de la volonté de Polonais à avoir leur propre territoire, sans qu’il soit contrôlé par le gouvernement.
Un peu moins connue, mais tout aussi importante est “Spytaj milicjanta”de Dezerter. C’est une chanson relativement courte, qui dit, avec ironie, que si on a une question il faut demander à la milice et “elle te dira la vérité”. Selon l’artiste, la chanson aurait pu voir le jour plus tôt, car le responsable de la censure n’a pas compris l’aspect moqueur du texte.
Ces chansons sorties dans les années 80 sont toujours très populaires de nos jours. Elles passent à la radio, jouent dans des colonies de vacances, on les chantent chez les scouts et même lors de mariages. Ces chansons, plus que lors rôle de critiquer le régime, sont devenues un aspect important de la culture Polonaise. Toujours d’actualité, ces chansons étaient utilisées lors de diverses protestations, notamment lors de démonstration pour les droits des femmes en 2020 et 2021, dans des films. Après la chute du régime, Jacek Kaczmarek fit des concerts dans toute la Pologne, pour la première fois sans censure.
Democracy- Leonard Cohen
Sortie en 1992, sur l’album The Future, “Democracy », de Leonard Cohen, est une chanson qui se place dans un contexte historique marqué par des changements politiques majeurs : la chute du Mur de Berlin en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, et les mutations de la société américaine. La chanson s’inscrit ainsi dans le cadre d’une Amérique en mutation, entre espoirs de renouveau et désillusions face aux inégalités et aux tensions sociales.
Dans « Democracy », Cohen parle de l’Amérique comme le lieu où la démocratie est en train de « naître ». Il ne s’agit pas d’une célébration de ce modèle de société, mais plutôt d’une critique : dès les premières paroles, Cohen souligne les contradictions et les failles de la démocratie américaine : « It’s coming through a hole in the air / From those nights in Tiananmen Square ». Il fait ici référence aux protestations de la place Tiananmen en 1989.
Cohen semble dire que la démocratie est un idéal encore inachevé, un processus en constante évolution. À travers des images fortes, telles que les sans-abris, la guerre civile et les inégalités sociales, il montre comment l’Amérique est confrontée à ses propres démons tout en portant l’espoir d’un avenir meilleur. La démocratie est en chemin, mais elle n’est pas encore pleinement réalisée.
Le début des années 1990 est une période de transition à la fois pour les États-Unis et le monde. À la fin de la Guerre froide, l’Occident célèbre la victoire du capitalisme et de la démocratie libérale face au communisme. Mais les bouleversements mondiaux révèlent aussi les fractures profondes au sein de ces démocraties : les inégalités économiques, les tensions raciales … pour le chanteur, la démocratie est un idéal difficile à atteindre mais qui vaut la peine d’être poursuivi.
Melanie Rodrigues Petrov, Ter 1
Imagine- John Lennon
C’est la chanson qui parle de paix et d’harmonie, d’un monde où chaque humain s’entraide: il s’agit de la chanson “Imagine” de John Lennon. Elle incarne un idéal de paix mondiale et de solidarité humaine, car à travers ses paroles, Lennon invite ses auditeurs à imaginer un monde sans frontières, sans guerres ni divisions religieuses ou politiques. En cela, il propose une vision utopique qui critique les inégalités et les conflits qui déchirent le monde. La chanson fait ainsi l’appel à l’unité et au changement, en exprimant l’espoir d’un avenir plus juste et harmonieux. Par son pouvoir évocateur, “Imagine” devient un outil de réflexion et de mobilisation politique, prônant une forme de résistance pacifique contre les injustices sociales et politiques, tout en montrant comment l’art peut être un moyen puissant de sensibiliser et d’engager les consciences.
Melanie Rodrigues Petrov, Ter 1
« Le Déserteur »
Le Déserteur est une chanson écrite par Boris Vian en février 1954 dans un contexte de guerre d’Indochine, d’hésitation du gouvernement à faire appel au contingent (contexte de Guerre Froide).
De manière paradoxale, l’identité du déserteur demeure mystérieuse du début à la fin, alors même qu’il nous donne une série d’informations cruciales sur sa vie ; En écrivant une lettre ouverte, adressée à « Monsieur le Président », par un homme ayant reçu un ordre de mobilisation en raison d’un conflit armé, le chanteur dénonce les atrocités de la guerre. L’homme y explique qu’il ne souhaite pas partir à la guerre, et justifie sa décision par les décès survenus dans sa famille proche à cause de la guerre, et par le fait qu’il ne veut pas « tuer de pauvres gens ».
Le choix final du chanteur est beaucoup moins pacifiste et universaliste. Il n’accuse pas les guerres d’être des « bêtises », mais refuse d’y participer au nom de son histoire personnelle.
Il annonce ainsi déserter et incite les passants à faire de même. En assumant pleinement son choix il se laisserai même « tirer » dessus.
C’est une forme de protestation envers la mobilisation à la guerre, qui s’effectue non par la violence mais par l’art.
Loann Favero Leong Sang, Ter 1
Veille Radio
Radio Anglophone
Japan: Man sentenced to death for Kyoto anime fire which killed 36 people
Shinji Aoba, a 45-year-old Japanese man, has been sentenced to death for the 2019 arson attack on Kyoto Animation studio, which resulted in the death of 36 people and injuries to numerous others, primarily young artists. Despite pleading guilty, Aoba’s defense argued for leniency on the grounds of mental incompetence, a claim rejected by Chief Judge Masuda, who emphasized Aoba’s awareness of his actions. The attack, one of Japan’s deadliest in recent decades, shocked the anime world and led to national mourning. Prosecutors had sought the death penalty, asserting that Aoba targeted the studio over a belief that his work had been plagiarized, with the judge delivering the verdict after reading victim testimonies and acknowledging the profound impact on the animation studio’s workforce.
Kyoto Animation (KyoAni), renowned for productions like K-On! and The Melancholy of Haruhi Suzumiya, is a beloved institution in the anime community. The tragic incident has left a lasting impact on the industry, and the sentencing reflects the gravity of the crime, reinforcing Japan’s retention of the death penalty for severe offenses such as multiple murders. The verdict brings a sense of closure to a case that deeply affected both the anime community and the nation as a whole.
How Israel’s assault on Gaza shifted democratic calculations
In the heart of the complex Israeli-Palestinian conflict, a profound transformation is taking place within the U.S. electoral landscape, challenging the long-held belief that voters are rarely swayed by this issue. The Gaza Strip, currently dealing with the consequences of a relentless Israeli offensive, raises questions about whether the immense human suffering and gravity of the situation will prompt an unprecedented reaction from American voters, particularly those affiliated with the Democratic Party. The Democratic political sphere, traditionally characterized by unwavering support for Israel, now faces a critical juncture as it navigates the delicate balance between maintaining loyalty to a longstanding ally and addressing mounting concerns regarding the conflict’s impact on global perception.
This article also touches on data collected during surveys, the role of pro-Israel groups, and in what way candidates’ stances on a cease-fire could influence voter support. The focus is on upcoming Democratic Senate legislatives and the broader implications for Democratic candidates and also President Joe Biden.
Can democracy survive 2024 ?
In the midst of a global surge in elections, with 2 billion people set to vote in 2024, concerns arise about the state of democracy. While the sheer volume of elections may suggest a celebration of democratic ideals, underlying challenges emerge. Experts note a decline in democratic spirit, attributing it to factors like perceived inefficiency, corruption, social anxiety, and waning Western moral authority. Distinct electoral cultures, from tyrannical regimes to older democracies facing populist threats, present a complex landscape. The potential re-election of Trump is highlighted as a significant threat, with implications for global democracy. Furthermore, issues such as the role of independent institutions, tolerance of diversity, and the disenchantment of younger voters contribute to the nuanced examination of democracy’s health worldwide. As the democratic landscape faces varied tests in different regions, the question arises: Is democracy truly in crisis, or is it an evolving system requiring continuous attention and adaptation?
How democratic is the UK ?
A YouGov study depicts to us a nuanced portrait that challenges the conventional and usual narrative within the complex tapestry of British democracy. While 75% of Britons identify the UK as a true and solid democracy, a contrasting 60% feel hindered in their inability to express freely their opinions, making thus question the quality of British democracy. Delving deeper, the study reveals a massive and very heterogeneous contrast concerning the assessment of democracy’s functionality, with 63% expressing confidence towards its efficiency, across all ages and political spectrums. The issue of free speech took center stage, with an impressive 58% questioning the UK’s status as a haven for unrestricted speech. Beyond the rhetoric, the research reveals clear disillusionment with democratic participation, with a third of Britons believing they have no influence in steering the country’s course. The revelations come against a backdrop of political change triggered by events including the Scottish independence referendum and the 2016 EU referendum. These findings encourage readers to explore the complex dynamics that shape civic engagement, free speech and democratic vitality in contemporary Britain, and to propose compelling narratives that transcend traditional and usual visions.
Poland: theatre, motion pictures, culture
This article offers a complete description of Poland’s history, culture and politics. It allows us to embark on an exciting journey to gain a comprehensive understanding of all aspects of Polish political, cultural and social development: from the transformation of the post-war socialist state in 195 to the shocking constitutional reforms of 1989, you will witness Polish politics, The decline and evolution of cultural and social development. Democracy, highlighted by the delicate dance between government and Solidarity. This article takes us through various chapters of Poland’s constitutional saga, from the restoration of the Senate to the guarantee of freedom of expression. This article introduces us in a very comprehensive way to the dynamic structure of local governance, which is the heartbeat of Polish democracy and in which provinces, counties and municipalities play a unique role. It puts forward the resilience of the Polish people as they navigate complex political changes, post-communist transitions, and the balance between civic engagement and cultural preservation. This article delves into the rich cultural fabric woven by Polish literary giants, musical masters such as Chopin, and film visionaries, all of whom have contributed to the country’s enduring legacy. It even allows us to respond to challenges and triumphs, from the struggle for independence to vivid expressions of resilience through art: Poland has indeed proven to be a country very protective of its heritage.. In this captivating saga, Poland’s story is revealed in a very complete way, promising an odyssey through history, culture, and the indomitable spirit of a nation.
Oxford study on how AI might affect Democracy threw all its various facettes.
From Dictatorship to Democracy: The oppressive regime of the dictator Ferdinand Marcos.
14/2/2006
The Philippines have been the siege of an unprecedented feat in the history of democracies, shining light on the power a united population can hold. Under the authoritarian regime of Ferdinand Marcos, from his presidency (1965-86) to the proclamation of his martial rule (1972-81), the country suffered from corruption and violence. The social unrest that resulted from it, led to the population’s uprising, uniting all classes, under the hate for the Marcos regime.
This podcast tells the genuinely unbelievable and extraordinary story of how the Philippines managed to become, once again, a democracy, through non-violent protests with no bloodshed.
Start The Week : Marwa Al-Sabouni – Rebuilding with hope
This podcast covers the importance of reconstruction and architecture, notably in post-war and destruction sites, an aspect that is often forgotten. They have a significant role in creating hope for a better city or country, notably as democracies.
Indeed, through the city’s architecture, one can understand a certain amount of things in how it is organised, its priorities, etc. Rebuilding a city is a lot more complex than just finding the money to finance it. One has to consider the will of those for whom it is being rebuilt, not simply the big gestures (museums, main roads), but the small things that help the communities, such as lights, wide pavements, etc. Do they want to go back to what they once had, or do they want something different?
Infrastructures and design are highly symbolic and essential as they enable and can prompt changes in a city. It can help liberalise and pave the way to a more just society, that is better adapted to the needs of people who have been struck by disaster.
Black History Month : Black Britain and Beyond 17/10/2022
The first celebration of Black History Month took place in 1987 thanks to the fight of Black people and the democratisation of Britain ; today it has become a cultural landmark. In this podcast, the historians Miranda Kauffman and Peter Frankopan, the British Nigerian poet Yomi Sode and the curator Christine Checinska, have each come to discuss the evolution of Black history in Britain, its representation and its repudiation.
According to Frankopan, global history can be defined by trying to fill in the gaps of the forgotten, or the ignored. To look at the connections, how the world has been put together, and the big themes that are the quintessential materials for history to exist (i.e. poverty, climate, disease, etc). From roman times to this day, these experts will illustrate Black British history through their works and experiences.
Arts & Ideas ; Hannah Arendt’s exploration of Totalitarianism
Hannah Arendt’s works are a source of vivid controversy and admiration. The Origins of Totalitarianism (1951), one of her most influential books, presents an interesting point of view on the sociopolitical context of her time ; imperialism, anti-semitism, totalitarianism, democracies etc.
In this podcast, the prominent figure of Arendt is discussed by people from the right and the left political spectrum, as well as various authors. As a Jewish refugee and naturalised American, she explores the roots from which totalitarian regimes emerge from, how they are implemented, what threats they pose. As the sales of her works have suddenly picked up in speed, one might want to see how their meaning or the criticism associated with them, might come into context in current affairs.
Democracy Paradox : Olga Onuch and Henry Hale Describe the Zelensky Effect.
As Russia and Ukraine are still at war with each other, one might find it interesting to delve a little deeper into what we know about the leaders of these countries.
In this podcast, Olga Onuch and Henry Hale discuss the Zelensky Effect, and as such, to what extent Volodymyr Zelensky has changed Ukraine. Another angle under which this statement can be examined, is through the analysis of Ukraine as a people, and how Zelensky – and his accomplishments – are a product of this society.
Is the face of Ukraine’s war – a symbol of resilience and hope – bringing changes to the Ukrainian democracy, the result of his own input or that of the general public opinion that he managed to tap into, and amplify?
In this podcast, Anne Gryzmala-Busse discusses the roots of today’s democracies in the medieval era. She explains just how much the Catholic Church has shaped modern politics and what we live in today. She also shares her point of view on the role of war and peace in the creation of a state.
Democracy Paradox ; Martin Wolf on the Crisis of Democratic Capitalism
People often say democracy and capitalism are a pair, that they come together. In this podcast, Martin Wolf shares his point of view on how democracy and capitalism interact, to form one one economy. That it is more because they clash, than cooperate that they are both in crisis. This discussion helps illustrate just how intimately connected they both are.
« Tweets may be free, but there’s no free speech in a billionaire’s business.”
Most of us have heard of Elon Musk, Tesla and his other accomplishments. But we’ve also heard of the Twitter business. How he bought it, then was voted out of the presidency of the company by the users. In this podcast, Meredith Clark will provide insight into the issues that have been put forward by the Twitter turmoil, and notably her focus on “black twitter”.
Radio Francophone
La série de podcasts, avec Thomas Snégaroff et l’historien Romain Huret, examine l’histoire complexe et paradoxale de la démocratie américaine à travers six grandes dates clés. Chaque épisode explore un moment de l’histoire des États-Unis où les idéaux démocratiques des Pères fondateurs ont été confrontés à des défis et contradictions majeures. Ces épisodes abordent des questions centrales sur l’authenticité, l’égalité et l’inclusivité de la démocratie américaine.
Épisodes clés :
- 1776, la peur de la démocratie : Au moment de la Déclaration d’Indépendance, les Pères fondateurs, malgré leurs idéaux de liberté, introduisent des pratiques contradictoires, notamment l’esclavage et la ségrégation raciale.
- 1898, la tentation impériale : L’Amérique, autrefois isolationniste, se lance dans l’impérialisme avec la guerre de Cuba, justifiée par des idéaux démocratiques, mais marquée par l’exploitation.
- 1941, la tentation fasciste et l’adieu à l’isolationnisme : La montée du mouvement « America First » et l’opposition à Roosevelt avant l’attaque de Pearl Harbor montrent les tensions internes face à l’engagement dans la Seconde Guerre mondiale.
- 1968, une guerre civile culturelle : Le pays est profondément divisé entre les mouvements progressistes, notamment ceux opposés à la guerre du Vietnam, et une droite conservatrice, entraînant une polarisation qui persiste aujourd’hui.
- 2001, la démocratie assiégée et brutalisée : Les attentats du 11 septembre 2001 redéfinissent la géopolitique mondiale, et les États-Unis entrent dans de nouvelles guerres pour défendre leurs idéaux démocratiques, souvent au prix de nouvelles contradictions.
- 2021, la prise du Capitole : Après l’attaque du Capitole par les partisans de Donald Trump, la démocratie américaine est à nouveau mise à l’épreuve, mais elle survit. La question demeure : est-ce la fin de l’idéal démocratique ou une nouvelle étape pour le réinventer.
Les épisodes montrent que l’histoire des États-Unis est marquée par des conflits internes sur la place de la démocratie, l’égalité et les droits civiques. Ces tensions entre l’idéal démocratique et les réalités de la société américaine se manifestent dans des crises majeures, mais la démocratie américaine a toujours survécu, en se réinventant à chaque étape.
Le podcast soulève des interrogations sur la solidité de cette démocratie face aux défis actuels, notamment la polarisation politique, la montée de l’autoritarisme et les risques de divisions sociales profondes. Il montre aussi que, malgré ses contradictions, la démocratie américaine reste vivante et continue à s’adapter, pour le meilleur et pour le pire.
En écoutant cette série, on se rend compte que l’histoire de la démocratie américaine est loin d’être un modèle parfait, mais qu’elle est toujours en construction, confrontée à de nombreux défis internes et externes.
Cette série est donc une analyse historique essentielle pour comprendre les défis permanents de la démocratie aux États-Unis, et elle invite à réfléchir sur son avenir à la lumière des événements récents.
Edoardo Ribon
Patrick Cohen se penche sur la question :« À quoi bon voter ? », analysant par la montée d’un sentiment de dépossession démocratique sous l’ère barnière les motifs du mécontentement. Il fait l’association d’une coalition inédite née des scrutins de juin et juillet, ne comblant aucun des terrains politiques : ni la gauche, ni le centre, ni l’électoralisme National. Cohen reproche un déficit entre ce que les citoyens attendaient et les observations des Agences en soulignant que personne n’a réellement voté pour l’équipe actuelle à Matignon. Mais rappelle-t-il le vote n’est pas inutile car au centre du jeu démocratique avec une Assemblée plus représentative que jamais apte à censurer ou remodeler le Gouvernement. Voilà qui se lit et nous questionne sur nos rapports à la démocratie et au pouvoir.
Irénée Michel-Deletie
L’amérique latine dans le viseur de la Chine
Dans ce podcast datant du 10 novembre, le géographe Emmanuel Véron donne son opinion sur le sommet de l’Apec, la coopération Asie-Pacifique qui se déroule cette année au Pérou et qui a reçu de la part de la Chine un nouvel intérêt, guidé par ces ambitions économiques et géopolitiques futures en partenariat avec le continent américain, qui est dans son viseur depuis des années. Pour en savoir plus, écoutez l’invité international du RFI dans leur Podcast
Laura Sapet
Laïcité démocratique
“Comment conserver la cohésion d’une société sans le recours à la religion?”
Voici la question que se posent Marc Lazar (professeur à Sciences Po) et Dominique Schnapper (Sociologue et politologue) dans ce podcast de France Culture “En finir avec la laïcité démocratique”. Cette question est soulevée à la suite de plusieurs controverses sur le rôle de la religion dans la société, qui donne un sens à la vie de l’Homme. En effet, comment être en capacité de remplacer la religion dans un monde qui se fatigue de la démocratie et est nostalgique des cultes séculaires qu’incarnent les régimes autoritaires? Comment réussir à éviter la désillusion de la démocratie que les sociologues dénoncent, car celle-ci n’est pas sacralisée et incapable de remplacer la religion comme un mode de gouvernance? Si vous voulez avoir les réponses à ses questionnements, je vous invite à lire ou écouter ce Podcast
Laura Sapet
Trump/Harris ce qui peut changer pour l’Europe
Que signifierait pour l’Europe une présidence incarnée par Kamala Harris ou le retour de Donald Trump ? Cette question ressort aujourd’hui dans le monde entier.
Dans un contexte mondial marqué par les crises climatiques, économiques et géopolitiques, les choix des États-Unis pourraient profondément transformer les relations mondiales. Harris, symbole de continuité avec l’approche Biden, porte une vision plus collaborative, tandis que Trump, fidèle à sa ligne nationaliste et isolationniste, promet un changement drastique des alliances traditionnelles.
Ce documentaire interroge les enjeux pour l’Europe : sécurité, commerce, transition écologique et influence mondiale. Un questionnement sur l’impact d’une élection américaine qui pourrait redessiner l’avenir du monde.
Ana Neagu
Marcel Gauchet: sortir de l’impuissance politique
Dans cet épisode de France Culture, Marcel Gauchet explore la crise de la démocratie contemporaine et l’impression d’impuissance que ressentent de nombreux citoyens. Il commence par analyser les facteurs qui ont conduit à cette situation, notamment la déconnexion croissante entre les représentants politiques et les préoccupations réelles de la population. Selon lui, cette fracture alimente un sentiment de désillusion et de méfiance envers les institutions.
Gauchet souligne également que la démocratie ne se limite pas à des élections périodiques ; elle nécessite une participation active des citoyens tout au long du processus politique. Pour lui, il est crucial de revitaliser le débat public, d’encourager les échanges d’idées et de permettre aux citoyens de s’exprimer sur des questions qui les touchent directement.
Il propose plusieurs pistes pour sortir de cette impasse, telles que l’organisation de forums citoyens, la facilitation de consultations publiques et la mise en place de dispositifs permettant une meilleure prise en compte des avis des citoyens dans les décisions politiques. En rétablissant un dialogue constructif entre les élus et la population, Gauchet espère redonner aux citoyens un sentiment d’appartenance et d’influence dans le fonctionnement de la démocratie.
En conclusion, il appelle à une réflexion collective sur les moyens de renforcer la démocratie, afin qu’elle devienne véritablement un espace de pouvoir partagé, où chaque voix compte. Cela nécessite un engagement mutuel : des élus prêts à écouter et des citoyens prêts à s’impliquer activement.
Le tirage au sort, le meilleur moyen de donner le pouvoir ?
Le tirage serait-il le meilleur système démocratique ? Du moins, c’est ce que le philosophe Jacques Rancière pense. Il est convaincu que la démocratie athénienne est le système le plus égalitaire qui soit, car un des défaut de la démocratie représentative est qu’elle marque un fossé entre le peuple et le gouvernement. Un système représentatif ressemble, selon lui, davantage à une oligarchie qu’à un régime qui donne le pouvoir au peuple. De plus, le tirage au sort serait un moyen d’empêcher les individus envieux de pouvoir de se l’accaparer… Pour en savoir davantage, écoutez le podcast ci-dessous qui parle du sujet avec beaucoup d’humour.
OTAN: la menace Trump
Lundi 26 février 2024, la Suède rentre enfin dans la l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). Mais parallèlement, il y a quelques semaines, le candidat à la présidentielle états-unienne 2024, Donald Trump, menace l’Europe d’un désengagement de l’OTAN s’il venait à être élu. Si les Etats-Unis venaient à sortir de cette organisation militaire, cela signifierait que Poutine aurait la voie libre pour attaquer l’Union Européenne, qui serait libéré de la puissance militaire colossale américaine et pourrait asseoir sa volonté sur l’Europe.
La participation des Etats-Unis dans l’OTAN est-elle garante de la démocratie en Europe ? En inquiétant et impressionnant Poutine, elle restreint l’impérialisme russe et protège l’Union Européenne mais sans elle, y a -t-il un danger pour nos démocraties européennes ?
Cette vidéo retrace l’évolution de l’OTAN et les implications que pourraient avoir un retrait des Etats-Unis sur la paix en Europe.
Agathe Cateau
Élections en Indonésie : le retour d’une dynastie et le recul de la démocratie ?
L’Indonésie est considérée comme la 3ème plus grande démocratie du monde. Or, les dernières élections qui se sont déroulées le 13 janvier 2024 ont un peu ébranlé cette image. Ce podcast explique que le candidat favori est en fait soutenu par l’actuel président sortant qui ne pouvait accéder à un troisième mandat, faisant fi de la pluralité gouvernementale. En outre, le candidat traîne aussi un lourd passé criminel qui inquiète les puissances démocratiques occidentales…serait-ce l’apparition d’une nouvelle menace pour la démocratie indonésienne et plus globalement mondiale ?
Agathe Cateau
Mort de Navalny: la fin de l’espoir d’un renouveau de la démocratie en Russie
Le 16 février 2024, l’opposant politique de Poutine, Alexeï Navalny, est mort. Ce podcast reprend son ascension politique et surtout l’important combat qu’il a mené contre le président russe actuel dont la politique autoritaire étouffe ses citoyens. Symbole de la démocratie, Navalny incarnait également les espoirs des rebelles de système qui voulait une Russie meilleure, plus juste mais aussi tout simplement en paix. Malgré les controverses à son sujet, Navalny reste tout de même une figure majeure de la rébellion face au géant Poutine, figure qui, en s’éteignant, laisse la voie libre à l’impérialisme autoritaire russe, danger pour nos démocraties européennes.
Agathe Cateau
Report des élections au Sénégal : une démocratie déstabilisée ?
En théorie, la campagne présidentielle sénégalaise aurait dû avoir lieu le 25 février mais le président actuel Macky Sall en a décidé autrement et annonce in extremis que l’élection sera reportée. Ce podcast revient sur la colère des sénégalais qui a explosé à la suite de cette annonce. Ils reprochent également à leur gouvernement de miner la démocratie notamment en sapant certains droits démocratiques tels que la liberté d’expression. La démocratie sénégalaise est-elle donc en danger ? Et à quel point ?
Maya Théaudin
La défense de la démocratie, enjeu central des élections à Taiwan
Le 13 janvier 2023, le démocrate William Lai a été élu président de Taïwan. Ce dernier soutient, en continuité avec ses prédécesseurs, la démocratie, la liberté de Taïwan et veut poursuivre la lutte pour une reconnaissance internationale de son pays. Pourtant la menace chinoise autoritaire est toujours présente sur le pays. Ces élections représentent donc plus qu’un combat identitaire mais une défense assidue de la démocratie et de ses valeurs. Ce podcast effectue un retour sur l’histoire de la démocratie taïwanaise et sur les enjeux de ce fameux vote présidentiel .
Agathe Cateau
Au cours de ce dernier mois, la démocratie européenne, la démocratie européenne a de nouveau été ébranlée par un nouveau gouvernement extrémiste de droite: les Pays-Bas. Le nouveau président Gert Wilders est en effet libéral, contre l’Union Européenne, nationaliste voir xénophobe et inquiète ses voisins puisqu’il symbolise la montée de l’extrémisme dans l’Europe une fois de plus et la chute inquiétante de la démocratie. Ce podcast retrace son ascension mais aussi tout l’impact produit sur la géopolitique européenne voire mondiale…
Agathe Cateau
Le trumpisme.
Apparu au grand jour en 2016 et 2017 lors des élections présidentielles états-uniennes, Donald Trump a lancé, pour certains, une nouvelle façon de voir, agir, comprendre la démocratie.
D’où le trumpisme, nouveau groupe de pensée dont le nom est tiré de celui de l’ex président. Dans ce podcast, il est donc présenté le trumpisme depuis ses origines mais aussi son influence encore actuelle et bien réelle. En effet, celui-ci prend sa source durant la campagne extrêmement tendue, populiste et nationaliste de Donald Trump. Celui-ci montre déjà une vision bien particulière des Etats-Unis et la fait entendre à tous, avec un argumentaire de droite anti-immigration et isolationniste. En somme, il va même parvenir à faire émerger un nouveau groupe de nombreux partisans qui va le suivre et continuer à le soutenir encore actuellement : les trumpistes dont les revendications violentes et parfois anti-démocrates ont bouleversé l’histoire américaine comme lors de la prise du Capitole (parlement de Washington) le 6 janvier 2021.
En somme, la nouvelle tendance libérale du trumpisme pourrait influencer grandement les prochaines élections de 2024 et, qui sait, propulser à nouveau Trump au pouvoir malgré ses antécédents juridiques.
Le préférendum: approche alternative à la démocratie ?
Si la démocratie est critiquée abondamment, c’est le cas aussi d’une de ses approches phares: le référendum. Rappelons que le référendum est un vote direct sur une question, une demande ou une proposition que le gouvernement pose à ces citoyens. Une alternative est réfléchie: le préférendum. Au lieu de n’avoir qu’une seule question, cette fois les choix des électeurs pourraient être multiples ! Lancé depuis 2018, le préférendum a de nombreux adhérents puisqu’il permettrait peut-être une meilleure représentation du peuple et à l’assurance de sa souveraineté sur des sujets clés. Encore faudrait-il, au même titre que le référendum, le respecter…
Démocratie et violences policières en France
Le 3 avril 2023, un appel de la Libre Pensée a été lancé en France pour que les violences policières contre les manifestants et les jeunes cessent. Ces actions brutales font des dizaines de blessés jusqu’à, plus récemment, des morts comme par exemple le jeune Nahel, tué par balle le 27 juin 2023. Le problème de l’utilisation massive des forces policières par l’Etat est son caractère de moins en moins démocratique et irrespectueux de la liberté d’expression et du droit de manifester. Dans ce podcast, l’avocat Arié Alimi dresse un tableau sombre des actions policières et de leurs conséquences notamment sur la dégradation de l’opinion générale quant aux forces de l’ordre et au gouvernement qui en fait de plus en plus l’utilisation. Ardent défenseur des victimes des violences policières, Maître Alimi propose aussi des solutions potentielles à mettre en place et des idées originales afin de calmer les tensions entre les populations civiles et les forces de l’ordre mais aussi des changements de choix, d’actes et de procédures des policiers en eux-même.
Impossible démocratie, un podcast de Jacques Munier (13/02/2017)
Frédéric Worms, dans La Croix, à propos de la relation des français à la politique. Le philosophe explique dans ce podcast les raisons des dérives autoritaires. Il défend une idée de progrès, dans une logique Hégélienne, pour lui, le changement sociétal doit venir de tous.
Sophie Wahnich quand a elle déplore la raréfaction de ce qu’elle nomme « expériences démocratiques ». C’est-à-dire les grandes grèves, les mouvements sociaux et autres. La démocratie, qui est avant tout le dialogue, représente pour elle l’intelligence collective à l’œuvre, dans l’esprit des lumières.
Comment sauver nos démocraties de la dérive autoritaire?
De la démocratie au temps du coronavirus par Pierre Haski. (8/05/2020)
Une crise sanitaire inattendue de tous, voilà ce qui a bouleversé le monde début 2020. Chacun à son échelle fut pris de court, et personne ne savait comment réagir et s’adapter. C’est le cas du gouvernement polonais qui a décidé au dernier moment d’annuler l’élection du nouveau président pour cause d’urgence sanitaire… Dans ce podcast nous comprendrons donc comment cette nouvelle a été interprétée par les citoyens et quel impact a-t-elle eu sur la démocratie.
Alors, comment maintenir une vie démocratique par temps d’urgence sanitaire?
Dépasser le ressentiment pour sauver la démocratie avec Cynthia Fleury (13/02/2017)
Les individus et le collectif, même combat. Pour Cynthia Fleury, ils souffrent tous deux du ressentiment, ce poison qui empêche d’avancer. Dans son livre Ci gît l’amer – guérir du ressentiment (Gallimard, 2020), la psychanalyste et philosophe propose, à l’échelle psychanalytique et politique, des manières de dépasser ce mécontentement qui ronge la société. Elle apporte des éléments de réponses en convoquant des philosophes, des psychanalystes, des historiens, des poètes, des écrivains mais aussi des expériences personnelles.
Démocratie et transparence (16/12/2011)
La thématiques de la transparence en démocratie est primordiale: la transparence c’est un fondement de la démocratie. Dans ce podcast sont abordées différentes affaires de corruption, de non transparence, qui nuisent à la démocratie française,
et sont pourtant aujourd’hui très nombreuses..
Marcel Gauchet : La démocratie peut-elle survivre à l’époque ? 2020
Depuis le début de 2020 avec la crise sanitaire et le début de 2021 avec l’attaque du capitole et l’élection tumultueuse de Joe Biden, des questions se posent sur l’organisation de la démocratie. Marcel Gauchet utilise ces éléments pour illustrer la « perpétuelle évolution” du système démocratique. Ce système doit faire face dans cette époque à de nombreux obstacles qui sont un défi pour la classe politique: gestion du COVID, le populisme, l’individualisme, la défiance dans l’action politique. L’auteur de L’Avènement de la démocratie aborde donc dans ce podcast les liens se trouvant entre la vie politique et les questions d’actualité.
Histoire de la démocratie 2021
La démocratie est née à Athènes il y a plusieurs siècles. Elle a évidemment beaucoup évolué depuis. Liberté d’expression et vote de l’ensemble des citoyens, la plupart des pays aujourd’hui ont un régime se rapprochant d’une république. Comment est-ce que la démocratie a évolué au fil des siècles ? Réponses dans ce podcast de 2000 ans d’histoire
Le 15N , mouvement de remise en cause de la démocratie à Cuba (15/11/21)
Ce lundi 15 novembre signe le jour de la réouverture de Cuba aux touristes après cette pandémie marquée par des mois d’isolement. Une fête de retour à la normale devait être organisée, mais un mouvement de l’opposition contre le régime communiste fut lancé par un artiste engagé, pour dénoncer le manque de compétence du gouvernement cubain durant cette crise sanitaire. Cet artiste s’apelle Yunior Garcia, il a 39 ans et est connu à Cuba pour son engagement plus que pour son art, malgré les sanctions de toute opposition au régime. Yunior Garcia invite à une « rébellion pacifique » pour donner aux cubains les droits fondamentaux qui leurs sont enlevés par le gouvernement. Il prend la tête du mouvement mais annonce qu’il effectuera celui-ci seul dans la rue, pour éviter que cette manifestation, jugée illégale par les autorités, ne dégénère. Yunior n’aura pa pu effectuer sa marche car son batiment fut encerclé pour lui empécher toute sortie. Des rédactions et des éditorialistes de l’opposition sont également empechés de faire leur travil, atteinte à la liberté de la presse non justifiée par le pouvoir en place. La reppression politique n’avais été aussi forte depuis longtemps.
L’élection présidentielle au Chili déterminera la rédaction de la nouvelle Constitution (18/11/2021)
Ce dimanche 21 novembre, les citoyens chiliens devront se rendre aux urnes pour l’élection présidentielle et celle du Parlement. Une assemblée constituante avait déjà été formée pour répondre aux revendications d’une révolte populaire qui avait eu lieu en 2019,exigeant de terminer la transition démocratique inachevée du Chili après des années de dictature sous Pinochet. Cette assemblée travaille sur la rédaction d’une nouvelle Constitution, en accord avec cette nouvelle société moderne.
Cette élection joue un rôle crucial dans la rédaction de la nouvelle Constitution, ainsi que sur l’ensemble de l’Assemblée Constituante. Le candidat qui fait parler de lui s’appelle José Antonio Kast, conservateur de droite, déjà connu et engagé pendant le régime de Pinochet, prône la continuité du pinochetisme dans son programme et avait déjà été candidat en 2017.
Les enjeux spécifiques de la transition démocratique après le pinochetisme font de cette élection présidentielle un évènement majeur pour l’histoire du Chili, où la tension est à son comble, car de celle-ci dépend l’écriture de la constitution .
José Antonio Kast pourrait influencer cette Constitution d’une manière bien particulière, car il tient un discours classique de la droite chilienne particulièrement radicale, anti migrants, avec la construction d’un fossé entre la Bolivie et le Chili… Il adopte un discours également de révisionnisme historique, avec une remise en question de la science sociale, afin de réinscrire un récit national en dédiabolisant la dictature de Pinochet.
Il laisse entendre la disparition de l’assemblée constituante, ce qui provoquerait une crise politique du fait de la majorité de la gauche radicale. Néanmoins, elle restera souveraine, bien que le président soit peut-être contre ses travaux. La théorie que ce candidat remporte les élections au 2ème tour est avancée car au Chili, l’abstention est un réel problème, et les non votants sont souvent de gauche.
La démocratie alimentaire faut-il changer de système – Sur le grill d’Ecotable (21/09/2022)
Qu’est-ce qu’une démocratie alimentaire ? Pourquoi associer ces 2 mots: démocratie et alimentaire?
La démocratie alimentaire est une notion récente en science politique. Elle part du constat qu’il faut manger pour vivre. Puisqu’il faut manger pour vivre, la question alimentaire devrait être centrale. Elle devrait être l’une des bases de la définition du système politique. Les citoyens devraient pouvoir retrouver les moyens d’orienter l’évolution de leur système alimentaire à travers leurs décisions et pas uniquement leurs actes d’achat. En filigrane, il y a la question de l’accessibilité pour tous à une alimentation de qualité. La démocratie alimentaire questionne l’accès des plus précaires à l’alimentation et va même jusqu’à remettre en cause notre modèle actuel d’aide alimentaire.
Alors comment parvenir à cet idéal de démocratie alimentaire ? Quelles sont les clés ? Quelles réponses institutionnelles peuvent être apportées pour assurer l’accès à une alimentation saine et de qualité ?
RTS : Democracy ! Démocratie ! ; Droits LGBTQ+ aux USA : des acquis bousculés
À l’heure où les droits fondamentaux de l’Homme sont les sujets de vives controverses aux États Unis – notamment avec l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade – la question du mariage pour tous.tes émerge.
Dans ce podcast, Jordan Davis explore l’affaire “303 Creative vs Elenis” représentant le mouvement contre les lois défendant les LGBTQ+, alors même que le pays vient de passer un cap historique – en promulguant une loi dans le droit fédéral, protégeant cette communauté.
Le Chili choisit la démocratie, la gauche et Gabriel Boric revue de presse internationale du 20/12/21
A seulement 35 ans, Gabriel Boric devient le plus jeune président du Chili démocratique, mais également le mieux élu. Boric a pu compter sur une participation record à ce deuxième tour : 55,6%, ce qui lui a permis de l’emporter sur le candidat d’extrême-droite José Antonio Kast. Le retour au pouvoir de la gauche, permet un changement, et ainsi de refermer une bonne fois pour toute cet après-Pinochet qui aura duré plus de trois décennies. Nouvelle Constitution, nouveau président, ce changement est le reflet de cette jeunesse chilienne qui se bat depuis 2019 pour la réduction d’inégalités sociales. Boric salue notamment toutes les minorités, autochtones et féministes. Il nomme un gouvernement majoritairement composé de femmes. De la même manière, il promet d’apporter de nouvelles réformes, en adéquation avec une nouvelle Constitution progressiste, en continuité de ses convictions politiques.
Cette élection redonne espoir à toute l’Amérique Latine, et on dit que l’espoir à triompher des peurs.
L’heure du Monde” : 6 janvier 2021 : le jour où la démocratie américaine a vacillé (06/01/2021)
(Podcast publié en janvier 2023) Le 6 janvier 2021, des partisans de l’actuel président Donald Trump ont pris d’assaut puis violemment pénétré le capitol, siège du congrès des Etats-Unis, pour tenter d’interrompre la certification de l’élection de Joe Biden comme nouveau président. Donald Trump refusait de reconnaître sa défaite et criait depuis deux mois sur tous les toits qu’il s’agissait d’une élection volée et fraudée fraudée. Manipulés par son discours, ses supporteurs les plus radicaux envahissent le Capitol. Durant ces longues heures de chaos, retranché dans la maison blanche Trump n’a quasiment pas donné signé de vie. Alors que s’est il passé durant ces trois heures ? Pourquoi n’est il pas intervenu ? Grâce à plusieurs témoignages et la commission d’enquête qui s’est déroulée en 2022, ce podcast de “l’Heure du Monde” retrace heure par heure, minute par minute cet assaut du capital qui ressemble à une scène de coup d’Etat dans une démocratie qui était considérée comme la plus exemplaire au monde
La victoire de l’extrême droite met-elle la démocratie italienne en danger ?
L’Italie votait ce dimanche 25 septembre (2022) pour élire 200 sénateurs et 400 députés.
Sans surprise, l’alliance des droites menée par le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia –et sa patronne Giorgia Meloni– est arrivée en tête avec 44% des voix.
En face, la coalition de gauche atteint péniblement les 26% (dont 19 pour le Parti démocrate), quand le Mouvement 5 étoiles de Giuseppe Conte assure plus de 15% et que le nouveau mouvement centriste Terzo Polo («troisième pôle») recueille près de 8% des voix.
Une victoire écrasante de l’alliance menée par Meloni et une grande inquiétude en Europe face à une Italie qui, une nouvelle fois, se laisse tenter par l’extrême droite, qualifiée par beaucoup de «postfasciste».
La droite dure au pouvoir chez nos voisins n’est pas une première: on se souvient de Silvio Berlusconi, qui fut longtemps président du Conseil, et de Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur tellement présent qu’on en arrivait à le confondre avec le chef du gouvernement, Giuseppe Conte. Et même si Giorgia Meloni a écrasé dans les urnes les partis avec lesquels elle a passé son alliance, elle va devoir composer avec eux pour mettre en place son gouvernement.
Ainsi, est-ce que l’extrême droite de Fratelli d’Italia aura les mains libres ? Et doit-on s’inquiéter pour la démocratie italienne ?
La démocratie américaine à l’épreuve de Trump
Trump et son “putsch soft”
La vague rouge qu’il prédisait n’a pas eu lieu sur les élections de mi-mandat mais la cicatrice laissée par Donald Trump sur la démocratie américaine reste profonde. « La Story », le podcast d’actualité des « Echos », rediffuse un épisode réalisé alors que celui-ci contestait déjà sa défaite dans les urnes en novembre 2020.
Trump met-il en danger la démocratie américaine?
La sentience, selon Sarah Zanaz
La recherche sur les animaux évolue. Ces dernières années, des avancées scientifiques avaient pour sujet le comportement coopératif des animaux, notamment ceux vivants en groupe. Récemment, une déclaration de New York a été publiée. Cette déclaration parlait de la sentience animale. La sentience est la capacité d’un être vivant à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être et à percevoir de façon subjective son environnement et ses expériences de vie; et la liste comprenant les animaux ayant cette capacité s’allonge au fur et à mesure que la recherche avance. Cela pose la question de l’éthique animale: si certains animaux ont un jugement sur leurs expériences, tout comme les humains, notre traitement à leur égard doit-il changer ? Cela remet en cause leur place dans la société, leur traitement dans les industries agro-alimentaires, etc… Légitimement, on peut se demander si les animaux doivent être représentés voire syndiqués. Bref, quelle est la place de l’animal en démocratie ?
Anna Jourd’heuil
Hong Kong, l’agonie d’une démocratie, Arte
Située au sud-est de la Chine, Hong Kong est une ville à part du reste du territoire. Sa loi y est différente que le reste du pays, son régime et ses mœurs également. Cette province était épargnée du joug chinois jusqu’en 2014, où une loi changeant radicalement la liberté de ses concitoyens est mise en vigueur, causant des manifestations dans la ville. Le mouvement pro-démocrate se nomme “la révolution des parapluies”. Ce témoignage Arte récent retrace l’histoire d’individus qui ont perdu leur liberté, et qui ont échoué à la regagner. Documentaire essentiel dans une période d’incertitude démocratique en Occident…
Anna Jourd’heuil
Stephen Breyer: un regard sur la démocratie américaine
Stephen Breyer, juge retraité états-unien, est l’invité de Guillaume Erner dans l’émission radio “Les Matins” de France Culture. L’homme qui a vécu une carrière de juge pendant quarante ans, dont vingt-huit à la Cour Suprême, nous partage une partie de sa longue et riche expérience dans sa profession. Il y détaille en particulier comment, selon lui, il faut comprendre la Constitution américaine et son fonctionnement pour pouvoir juger justement un individu en fonction des circonstances et des contextes particuliers à chaque cas. Pour cela, il s’interroge sur l’objectif qui était (et reste) caché derrière la loi lorsqu’elle a été rédigée, ainsi que les valeurs humaines au-delà de ces lois en question.
Pour comprendre cela, je vous invite donc à écouter les podcast de France Culture: “Stephen Breyer: un regard sur la démocratie américaine”.
Bonne écoute!
Anaë Jouanet–Wymans
Le gouvernement Barnier, exemple de dépossession démocratique ?
Patrick Cohen se penche sur la question :« À quoi bon voter ? », analysant par la montée d’un sentiment de dépossession démocratique sous l’ère barnière les motifs du mécontentement. Il fait l’association d’une coalition inédite née des scrutins de juin et juillet, ne comblant aucun des terrains politiques : gauche, centre ni l’électoralisme National. Cohen reproche un déficit entre ce que les citoyens attendaient et les observations des Agences en soulignant que personne n’a réellement voté pour l’équipe actuelle à Matignon. Mais rappelle-t-il le vote n’est pas inutile car au centre du jeu démocratique avec une Assemblée plus représentative que jamais apte à censurer ou remodeler le Gouvernement. Voilà qui se lit et nous questionne sur nos rapports à la démocratie et au pouvoir.
Irénée Michel-Deletie
Reportage ARTE – lese îles Yeonpyeong
Ce reportage est présenté par ARTE, une chaîne de télévision franco-allemande. Il décrit les petites îles de Yeonpyeong et Baeknyeongdo, situé à quelques kilomètres de la Corée du Nord, mais appartenant par la Corée du Sud. Ce documentaire est constitué d’une présentation des îles, d’un recueil de témoignages de touristes et d’habitants.
La spécificité de ces îles, c’est qu’elles possèdent plus de 30% de nord-coréen ; les témoignages sont donc très divers, car les points de vue divergent et pour autant, se trouve obligé de cohabiter sur ces territoires.
Cette vidéo parle également des essais de missiles nucléaires des 2 Corée ; ainsi que du drame en 2010, où il y a eu un envoi de missile nucléaire sur l’île de Yeonpyeong. Ces îles constituent une vraie source pour les personnes extérieures, qui peuvent ainsi mieux comprendre la Corée du Nord.
Ce documentaire aide donc à la compréhension d’un pays si divisé, permettant de voir la Corée du Nord, même si c’est de façon lointaine.
Loan Favero Leong Sang
Radio Germanophone
« Und dann ist unsere Demokratie, glaube ich, in Gefahr » (11.10.23)
In dieser Folge von « Ehrlich jetzt? » spricht Yasmine M’Barek mit der Bundestagspräsidentin und SPD-Abgeordneten Bärbel Bas über aktuellen Probleme, die die Aufmerksamkeit der Demokratie erfordern (z.B. Klima, Aufstieg des Rechtsextremismus, Einwanderung oder Gender-Debatten). Angesichts des Populismus plädiert sie dafür, Kompromisse zu finden, die Demokratie zu stärken und Lösungen wie z. B. Bürgerräte auf Bundesebene einzuführen, um den Menschen und insbesondere jungen Menschen die Möglichkeit zu geben, am politischen Leben teilzunehmen und gehört zu werden.
Der palästinensisch-israelische Konflikt im Nahen Osten
Im Nahen Osten eskaliert die Gewalt seit einigen Monaten. Warum eskaliert sie jetzt? Warum ist dieser seit 75 Jahren andauernde Konflikt immer noch nicht gelöst? Und welche Lösungen sind möglich?
Muriel Asseburg, Nahostexpertin der Stiftung Wissenschaft und Politik, beantwortet diese Fragen und erläutert die Hintergründe des Konflikts, seine Geschichte, seine politischen Akteure und auch das tägliche Leben der Menschen vor Ort. Dieser Podcast erläutert, warum das Scheitern des Osloer Vertrags in den 1990er Jahren dazu geführt hat, dass beide Seiten die Hoffnung auf Frieden verloren haben, wie die neue israelische Rechtsregierung und die palästinensische Führung zur aktuellen Eskalation beitragen, welche Rolle Akteure wie die Hamas spielen und warum die friedliche Akzeptanz zweier verschiedener Staaten, auch wenn sie oft als unmöglich angesehen wird, immer die beste Option ist.
Zwischen Dämonisierung und Relativismus – Sabine Hark (15.11.2022)
In dieser Episode von ‘Widerstand & Widerrede’ spricht die deutsche Soziologin Sabine Hark, die sich auf Geschlechterfragen und Politik spezialisiert hat, über die komplexen Nuancen, die sich hinter dem Hass auf andere verbergen.
Konkret geht es um die Verflechtung von sexueller Gewalt, Sexismus und Feminismus, Queerophobie und Rassismus und, auch darum, wie deren Kritik zur Unterstützung von Fundamentalismus und Nationalismus instrumentalisiert wird.
Widerstand gegen Regime (08.10.2022)
« Wer kämpft, kann verlieren, wer nicht kämpft, hat schon verloren » – Bertolt Brecht
Im Iran gehen die Menschen (und vor allem die Frauen) seit Monaten auf die Straße, in Frankreich haben die Arbeitnehmer gegen die Rentenreform gekämpft und in China haben die Menschen wochenlang gegen die Covid-Maßnahmen protestiert. Was ist echter Widerstand, was ist eine sinnvolle Revolution? Wie kann man protestieren und ist es eine wirksame Waffe gegen die Regierung?
Michel Friedman zieht in dieser Episode von « Die Zukunft denken » Bilanz.
Radio Hispanophone
En América Latina inversiones chinas afectan, sobre todo, derechos ambientales
En una entrevista con RFI, Marco Antonio Gandarillas de Latinoamérica Sustentable destaca que las inversiones chinas en América Latina son a menudo rechazadas por la población local debido a preocupaciones sobre derechos ambientales. Aunque China se ha convertido en el segundo socio comercial de la región, con inversiones significativas en proyectos como el Tren Maya y el megapuerto de Chancay en Perú, investigaciones señalan riesgos para los derechos sociales y ambientales. La falta de transparencia en algunas negociaciones ha generado preocupaciones, y casos de corrupción, como denunció el periodista Fernando Villavicencio en Ecuador, han aumentado la desconfianza. Además, se destaca la presencia de cláusulas de confidencialidad en contratos con empresas chinas, limitando la divulgación completa de información a la población. La relación entre América Latina y China se debate entre la necesidad de desarrollo y la protección de recursos.
LAS DEMOCRACIAS DE LATINOAMÉRICA
El desencanto democrático en América Latina es un fenómeno complejo que involucra varios aspectos, como los déficits de legitimidad gubernamental y representatividad política-democrática. La crisis en cuestión no solo se limita a cuestiones superficiales, sino que penetra en la esencia misma de la convivencia ciudadana. Este episodio, conducido por Melissa Amezcua de México, aborda no solo los motivos e impactos de esta situación, sino que también se aventura a explorar posibles alternativas para fortalecer el estado actual de la democracia en la región.
La discusión se lleva a cabo con la participación de expertos y pensadores de distintos países latinoamericanos. Lorena Soler de Argentina, Carmen Elena Villacorta de El Salvador y Nicolás Figueroa de Colombia aportan perspectivas diversas, enriqueciendo el análisis con sus experiencias y visiones particulares.
La exploración de alternativas implica examinar medidas concretas que puedan abordar los problemas identificados. Esto podría incluir propuestas para mejorar la transparencia gubernamental, fortalecer los mecanismos de rendición de cuentas, y fomentar una mayor participación ciudadana. Además, podrían discutirse reformas en los sistemas electorales y en la representación política para asegurar una mayor legitimidad y conexión entre los gobernantes y los ciudadanos.
En última instancia, el objetivo es encontrar soluciones viables y deseables que contribuyan a revitalizar la democracia en América Latina. Este episodio no se limita a diagnosticar los problemas, sino que busca inspirar un diálogo constructivo sobre cómo superar los desafíos actuales y construir un sistema democrático más sólido y efectivo en la región.
¿Por qué ganó Javier Milei las elecciones presidenciales de Argentina?
En este programa, Luis Costa Bonino nos habla de sus reflexiones sobre este triunfo electoral de Javier Milei, un candidato liberal, que obtuvo un porcentaje de votos de 55%, que fue electo el domingo 19 de noviembre de 2023. Luis Costa nos comenta también cómo se sienten los ciudadanos argentinos;
América Latina necesita invertir en infraestructuras ?
En este podcast de economía y finanzas publicado el 31/05/2019, nos explican la situación de los ciudadanos que viven cada día, la rutina pesada mentalmente y físicamente, los problemas económicos y de vida a los que se tienen que enfrentar. Estos hombres proponen invertir en infraestructuras para poder mejorar sus estilos de vida.
Tecnologías de vigilancia en américa del sur
En los últimos años, los gobiernos de América del Sur han invertido en tecnologías para vigilar, controlar y castigar a la población. Dispositivos cada vez más precisos y capaces de entrar en todo tipo de territorios, que se utilizan sin que nadie los cuestione. En este episodio conocemos tres historias y nos preguntamos hasta qué punto los sistemas de vigilancia impactan nuestras vidas. ¿Se pueden poner límites?
Radio Italophone
Emilio Lussu: democrazia e lotta politica al Festival di Cagliari
Il Festival Premio Emilio Lussu fece un focus particolare sulla figura di Emilio Lussu e il suo impatto sulla politica italiana del Novecento.
Durante il convegno internazionale, studiosi come Christian Rossi, Carlo Perelli e Valeria Deplano hanno discusso dell’eredità di Lussu, analizzando come le sue idee abbiano influenzato il dibattito politico contemporaneo. Sono stati esplorati i suoi contributi nel contesto post-bellico, evidenziando l’importanza del dialogo tra le correnti politiche, come il socialismo e l’influenza americana.
In aggiunta, gli eventi pomeridiani hanno arricchito il dibattito con presentazioni di libri e discussioni su temi di identità e critica sociale. Matteo Lancini ha parlato del suo libro « Sii te stesso a modo mio », affrontando le sfide dell’identità personale nella società attuale. La poetessa Azzurra D’Agostino ha presentato la sua raccolta « Messaggi al Presidente », discutendo della critica sociale attraverso la poesia.
Infine, il festival ha concluso con la presentazione del fumetto « La dernière nuit », dove si è discusso del legame tra parole e immagini, e del potere della narrazione visiva nel contesto politico. Questi eventi hanno messo in evidenza come la cultura e l’arte possano fungere da strumenti per riflettere su questioni democratiche e stimolare l’impegno civico.
Edoardo Ribon
Ucraina e sui diritti civili in Georgia
L’Ucraina ha perso la cittadina di Bockleder nel Donbass, ridotta in macerie dopo mesi di bombardamenti russi. Sebbene fosse una città strategica per i rifornimenti, la sua distruzione non influenzerà il conflitto, poiché la Russia controllava già le strade principali. La distruzione di questa città dimostra la ritirata dell’esercito ucraino, che non è più in grado di guadagnare territorio. L’Ucraina ha chiesto all’Occidente missioni a lungo raggio, ma non ha ancora ricevuto il via libera.
Per quanto riguarda la Georgia, il Parlamento georgiano ha approvato una legge che limita i diritti della comunità LGBTQ+, ispirandosi agli standard russi. La legge vieta eventi come il Pride, penalizza l’uso delle bandiere arcobaleno e censura le operazioni che promuovono i valori LGBT+. I critici ritengono che il governo, guidato dal partito Sogno Georgiano, stia cercando di consolidare il sostegno elettorale dei conservatori e di allontanare la Georgia dall’Unione Europea legandola alla Russia. Le elezioni si terranno a ottobre tra tensioni sociali
Michele Giacommoni
Democrazia DIRETTA
Nel video YouTube « Democrazia DIRETTA », il relatore esplora gli strumenti della democrazia diretta in Italia, tra cui l’iniziativa legislativa, la petizione e il referendum. L’iniziativa legislativa consente ai cittadini di proporre una legge al Parlamento se 50.000 elettori ne fanno richiesta. Le petizioni offrono ai cittadini una piattaforma per esprimere le proprie richieste al Parlamento. Lo strumento più significativo è il referendum, che permette alla popolazione di votare su norme esistenti o proposte, di vario tipo, come quelle costituzionali, abrogative, regionali e territoriali. Vengono illustrati i processi di petizione e di referendum, che richiedono 50.000 firme o cinque consigli regionali per un referendum, con controlli costituzionali e requisiti di quorum. Il video tratta anche dei referendum regionali e del loro ruolo abrogativo o consultivo, nonché del referendum territoriale per la creazione o la modifica di regioni.
Louison Buchaut
I. Italia Repubblicana | La transizione. Dal fascismo alla democrazia
Nel video di YouTube « I. Italia Repubblicana | La transizione. Dal fascismo alla democrazia », il relatore esplora la transizione dell’Italia dal fascismo alla democrazia dopo il crollo del regime fascista nel 1943. La caduta del regime di Mussolini fu segnata dall’approvazione da parte del Gran Consiglio del Fascismo di un ordine del giorno che ripristinava il comando militare al re. Nonostante la fine dello Stato fascista, molte delle sue strutture rimasero, portando alla creazione della Repubblica di Salò, un protettorato tedesco con uno sviluppo politico limitato. Il contesto istituzionale di questo periodo non supportava un regime parlamentare e il sistema giuridico operava in condizioni di emergenza. L’amministrazione alleata sostenne le riforme democratiche, ma si scontrò con le amministrazioni italiane sulla monarchia e sullo smantellamento dello Stato corporativo. Il relatore sottolinea anche i crimini politici commessi in questo periodo da vari partiti, tra cui la Democrazia Cristiana, il Partito Socialista Italiano e il Partito Comunista Italiano, che si impegnarono in scontri violenti e commisero crimini contro i loro avversari. La Repubblica italiana fu istituita il 2 giugno 1946 e l’Assemblea Costituente iniziò a redigere la nuova Costituzione il 10 dicembre 1947. Nel complesso, il relatore sottolinea che la transizione dell’Italia alla democrazia è stata un processo complesso e spesso violento.
Louison Buchaut
Come sta la democrazia
Nel video di YouTube intitolato « Come sta la democrazia », il politologo Marco Bagisti discute l’attuale situazione politica italiana, concentrandosi sulle recenti elezioni e sull’emergere del partito Fratelli d’Italia guidato da Giorgia Meloni. L’autore sottolinea il successo della campagna elettorale della Meloni e l’importanza della sua leadership, nonché le sfide e le contraddizioni della politica italiana. Bagisti sottolinea anche l’importanza della costruzione del consenso politico e il ruolo delle competenze nel governare società complesse. Il relatore si sofferma sulla crisi economica, sul declino dei partiti tradizionali e sull’importanza dell’identità e delle appartenenze territoriali, in particolare nel contesto della regione Veneto. Il Veneto, storicamente roccaforte della Democrazia Cristiana, ha subito cambiamenti significativi negli anni ’80 e ha dato vita a nuovi partiti politici come la Lega Veneta e la Lega Nord. Il relatore accenna anche alla potenziale trasformazione della Lega in un partito nazionale e alle tensioni interne al partito, nonché all’importanza di comprendere la democrazia italiana attraverso la lente del libro « Democrazia Possibile »
Louison Buchaut
i venti di guerra spingono i titoli di difesa
Industria delle armi viene premiato in borsa a causa della guerra in particolare della guerra russo ucraina. Diverse marche europee, che usualmente non sono aziende che producono molto, hanno triplicato la loro produzione. Si stima che il settore delle armi continui a crescere, nonostante si speri che la guerra finisca. La NATO si potrebbe descrivere quasi come un’organizzazione militare in quanto investitrice di armi.
Valeria Stefanelli
Giorgio Gaber – La Democrazia
Nel video di YouTube intitolato « Giorgio Gaber – La Democrazia », l’artista riflette sulle varie forme di organizzazione statale e sostiene la democrazia come il sistema più democratico. Gaber, che deriva dal termine greco che significa potere al popolo, mette in dubbio la praticità di questo concetto. Sottolinea l’evoluzione della democrazia in Italia nel secondo dopoguerra, che ha portato alla democrazia rappresentativa, e discute forme più partecipative come i referendum.
Pur riconoscendo i vantaggi e gli svantaggi della democrazia, Gaber sottolinea l’importanza della libertà di stampa e dell’esplorazione di metodi per coinvolgere più persone nel processo democratico. Egli lamenta l’esclusività dei processi democratici e sottolinea la necessità di accessibilità, utilizzando l’analogia delle persone che si abbassano gradualmente per simboleggiare l’umiltà e l’adattamento.
La visione finale di Gaber è una democrazia perfetta in cui tutti siano su un piano di uguaglianza.
Inoltre, Giorgio Gaber riflette sui vari modi in cui uno stato può essere organizzato e giunge alla conclusione che la democrazia è il sistema più democratico. Spiega che il termine democrazia deriva dalla lingua greca e significa potere al popolo, ma si chiede in che senso viene esercitato questo potere. Gaber osserva che dalla fine della seconda guerra mondiale il popolo italiano ha acquisito il diritto di voto, portando alla democrazia rappresentativa, dove un partito delega una coalizione e un candidato a rappresentare la popolazione per cinque anni. Discute anche di forme di democrazia più partecipative, come il referendum, e dell’importanza simbolica di queste pratiche democratiche. Gaber riconosce che ci sono vantaggi e svantaggi nella democrazia, ma sottolinea che essa offre la libertà di stampa, che paragona alla propaganda nei regimi totalitari. Afferma che la democrazia si basa esclusivamente sui numeri e sul consenso e che coinvolgere più persone nel processo democratico è fondamentale. Conclude sottolineando l’importanza di coinvolgere quante più persone possibile nel processo democratico.
Louison Buchaut
La DEMOCRAZIA è IMPOSSIBILE?
Nel video di YouTube intitolato « La DEMOCRAZIA è IMPOSSIBILE? », il relatore esplora le sfide ai fondamenti delle elezioni democratiche attraverso una discussione del Teorema dell’Impossibilità di Kenneth Arrow. Arrow, premio Nobel per l’economia nel 1972, ha individuato quattro condizioni per un sistema democratico: transitività, non dittatura, indipendenza da alternative irrilevanti e dominio non limitato. Il teorema di Arrow dimostra che nessun sistema elettorale può soddisfare tutte queste condizioni contemporaneamente, rendendo gli Stati democratici intrinsecamente instabili e irrazionali. L’oratore cita anche il paradosso dell’Alabama, che evidenzia ulteriormente le difficoltà nel creare una distribuzione equa dei seggi nei sistemi democratici. Nonostante questi problemi, l’oratore riconosce che la democrazia, in particolare quella rappresentativa, rimane una forma di governo popolare, anche se con numerosi problemi.
Louison Buchaut
Gherardo Colombo lezione di democrazia a Che Tempo Che Fa
Nel video YouTube « Gherardo Colombo lezione di democrazia a Che Tempo Che Fa », Colombo condivide le sue intuizioni sulla democrazia e sulle sue radici nell’Italia del secondo dopoguerra. Egli conferma che la democrazia significa potere al popolo, ma riflette sulla sua applicazione pratica. Colombo descrive come gli italiani abbiano ottenuto il diritto di voto nel 1945, segnando la nascita della democrazia rappresentativa.
Tuttavia, per cogliere la vera essenza della democrazia, è necessario analizzare esempi reali, come la Costituzione italiana. Colombo invita gli spettatori a esaminare i primi tre articoli, sottolineando il riconoscimento e la tutela dei diritti umani inviolabili per tutte le persone, indipendentemente dalle differenze. Sottolinea che tutti sono uguali davanti alla legge e che i doveri sorgono solo se contribuiscono a sostenere i diritti fondamentali. Oltre a discutere gli aspetti teorici di un governo democratico, Colombo sottolinea l’importanza della partecipazione attiva dei cittadini al processo democratico. Le istituzioni offrono possibilità di impegno, come petizioni, votazioni e referendum.
Tuttavia, gli individui hanno la responsabilità di assumere ruoli di governo e di esprimere il proprio pensiero attraverso i canali istituzionali. Colombo chiarisce che la democrazia va oltre l’elezione dei leader; richiede l’impegno quotidiano di ciascuno nella partecipazione attiva e un senso di connessione con il proprio governo.
Louison Buchaut
Le aggressioni verso i prof aumentano
Quando prima il mestiere di professore era rispettato, oggi i professori si fanno aggredire dagli alunni e dai genitori. Con 27 aggressioni nel 2024, l’anno si dichiara difficile per il personale scolastico che subisce aggressioni all’interno della scuola. A questo problema di aggressività il governo deve agire con nuove proposte di leggi, con l’obiettivo di smettere le aggressioni sugli insegnanti con carcere e multe importanti per disincitare le azioni violente.
Valeria Stefanelli
Radio Japonaise
戦後思想とは
戦後思想とはなんだろう。令和六年、戦争終結から七十九年の月日が経った今、世界情勢は再度混迷の様相を呈しているように思われる。そのせいか、自然と将来へのぼんやりとした不安が我々の心の中で芽生えはじめている。「戦争」という、映画や本の中でしか経験したことのない悲惨な状態へと日本とその近隣諸国が突入してしまうのではないかと、そういう考えが時折私の脳裏をよぎるようにもなった。そこで、ここでは戦争と敗戦の言語化し、思想化する営為である「戦後思想」というものに関する非常に興味深いビデオを見つけたので、それを紹介しようと思う。
「何か分かりづらいチャンネル」-「ざっくり分かる『戦後思想』:小熊英二『〈民主〉と〈愛国〉 戦後日本のナショナリズムと公共性』概説【改訂版】」
玉音放送
日本が民主主義国家へと歩み始めたのは、明治維新による西洋化のおかげと思われがちであるが、戦前の日本における政治は軍国主義の色が非常に強いものであった。
実際、我が国が民主主義国家へと歩み始めたのは、1945年にポツダム宣言を受諾したその翌年の1946年、国民主権、平和主義、基本的人権の尊重の三原則を基調とする日本国憲法を制定してからである。簡潔に言うと、日本の民主主義は大日本帝国の崩壊によってもたらされたのである。そして、1945年(昭和20年)8月15日正午に、当時日本唯一の放送局だった社団法人日本放送協会によって放送された昭和天皇の肉声を録音した玉音放送こそが、この崩壊を象徴するものであったと言っても過言ではない。この詔書によって、日本国民は自国の敗戦と終戦の到来を知るに至ったのである。
宮内庁が公開した玉音放送の原盤
Veille Presse
Presse Anglophone
« We warned the Democratic party that disaster was coming. They didn’t listen. »
Dustin Guastella reflects on the growing challenges facing the Democratic Party, arguing that disaster was inevitable, and yet the party ignored critical warnings. Guastella, who has been closely involved in political strategy and general organizing, lays bare how the party’s failure to find and give advice on key issues. From addressing economic inequality to improving voter outreach… it has led to its current issues.
He highlights missed opportunities to build stronger connections with working-class Americans and warns that the party’s internal divisions and inability to present a clear, unified vision are leaving it vulnerable to political issues and challenges. With elections around the corner and the party’s future uncertain, Guastella’s analysis offers a sharp critique of Democratic leadership and the stakes for upcoming elections.
Ana Neagu
Political crisis in Argentina after the election of Javier Milei.
Argentina is now facing a democratic crisis with the recent election of Javier Milei on the 19th of November 2023, who stated that the changes he would bring would be drastic and immediate. This man belongs to the extreme right political party, promoting that abortion should be banned, although Argentina just voted a law in favor of this procedure. Apart from this notion, he also plans to change the current pesos into dollars. He would also like to legalize the purchase of human organs as well as abolishing the gun restrictions. Although many civilians are against his ideologies, others think he represents the face of renewal, of change and concrete actions. The country has been for a long time in a major state of poverty. His program places the libertarian vision on the frontrow to return to being a global power. The population is divided between the part that considers Milei’s election as positive news, and the other that sees this political change as a complete disaster
The impact of AI on the internet
The article reflects on the impact of the internet and artificial intelligence (AI) on society and democracy, inspired by a 1999 interview with David Bowie. Bowie predicted the internet would have an unimaginable impact on society, both good and bad, describing it as an « alien life form. » The author, reflecting on their university dissertation about the internet’s challenge to the U.S. Constitution, acknowledges the early optimism about the internet democratizing information and power dynamics.
However, 25 years later, the reality is less ideal. Truth and trust have been eroded, and democracy hasn’t adapted well to the digital age, leading to strained relations between the governed and those in power. The emergence of generative AI has elicited both hysteria and hope. While fears about killer robots are prominent, the author suggests the real impact of AI on society could be more subtle yet significant.
There’s hope that AI could improve democracy if properly managed. AI could enhance information ecosystems, support democratic decision-making, and help politicians become more trustworthy by involving people in decision-making. The article cites examples like Polis, a tool used in Taiwan and the UK, which facilitates consensus in policy-making and has been used by politicians for policy development.
Looking forward, AI could repair the state-citizen relationship, enhance dialogue, and supplement direct democracy. AI could also be used to better target public services and support people. However, these positive outcomes depend on deliberate actions, as current incentives for developing AI are commercially driven.
The article highlights a lack of legislative focus on using AI to protect or promote democracy, with current digital bills in parliament focusing on online safety, digital markets, and data protection. Without explicit efforts to update democracy and harness AI positively, misinformation will proliferate, eroding trust further. The author emphasizes the need to learn from past experiences and adapt our democratic systems to the modern, fast-paced, and technologically driven world.
Iranian authorities plan to use facial recognition to enforce new hijab law
On the 16th of September, 2022 Mahsa Amini’s death was about to send shockwaves throughout the world. This young lady was killed by Iran’s moral police for not wearing her hijab properly, and was the source of a wave of protestations against the country’s extremely strict religious rules, most often directed against women, who suffer increasing violations of their fundamental rights. In a new move to control the population, Iran’s authoritarian regime is planning to install facial recognition in public transports to ensure that all women respect the strict clothing rules enforced since Iran’s revolution in 1972. This is of course a terrible violation of personal freedom and democracy, creating growing fears of the country spiralling into true dictatorship.
Xi Jinping Has Critics in China. They Have Paid a Steep Price.
The 20th National Congress of the Chinese Communist Party took place on the 16th October and the confirmation of Xi-Jiping’s third mandate as the president of the People’s Republic of China didn’t come as a surprise- many analysts criticize this congress as a “mock” congress and a fraud, in a context of general repression due to the country’s “zero covid” policy and the extreme efforts the party is making to avoid “social instability” surrounding the congress. Indeed, as this article shows, it is becoming more and more dangerous for political critics or opponents to raise their voices; and even though a good part of the population seems to be generally unhappy about the situation they are kept in, criticism is harshly silenced. Reports and evidence of bad treatments, unfair condemnations and even frequent human rights violations are being issued regularly, but the strict control the party holds over its population and its weight in international trade and relations is making it difficult to change the situation. Democracy is in deep danger in China, and things must change !
Afghanistan professor on girls’ education: ‘Even if they kill me, I won’t stay silent’
The 15th of August 2021, Kabul fell to the hands of the Taliban, who apply a very strict interpretation of the Sharia (the islamic law). In this light, they announced in March 2022 that they would ban all girls’ access to higher education, cutting off the hopes of over three million girls to go to highschool and eventually find a job. Professor Mashal, who runs a private university in Afghanistan’s capital city, cannot stay silent on this issue, and raises in this article his deep concern for the women of the country.
Brazil protests: Lula vows to punish ‘neo-fascists’ after Bolsonaro supporters storm congress
Democracy has a longer history of failures and contestation in Brazil. Today, it still seems to hold a fragile place in the public space, a danger reawakened by the recent election of president Lula, a veteran leftist elected for the second time and who officially took his function on the 1st of January 2023. His main extreme-right opponent, Bolsonaro, who is the former president, has often faced criticism from human rights and democracy defenders. His supporters have stormed congress and several other democratic institutions, in a failed attempt to overthrow his week-old government, a move that was immediately compared to the 6 January invasion of the US Capitol by followers of Donald Trump in 2021.
Ales Bialiatski: Nobel Prize-winning activist sentenced to 10 years in jail
The Belarusian regime of president Alexander Lukashenko has long been criticised for its authoritarian characteristics and has a history of silencing opponents. One of these, Ales Bialiatski, is a prominent Belarusian human rights activist who was awarded the Nobel Peace Prize this year for “devoting his life to promoting democracy and peaceful development in his home country » said the head of the Norwegian Nobel Committee. After being arrested and detained without trial for over a year, he has been sentenced for ten years in jail, a decision that has been immediately criticised by his allies and people around the world, accusing Belarus of trying to silence any opposition.
Tunisia: Is democracy being destroyed ?
Tunisia is the only country which overthrew an authoritarian ruler during the 2011 Arab Spring and went on to build a democracy.
However, several events these past weeks seem to indicate that the country is being taken back to an illiberal form of rule, as explained in this article.
Sudan’s outsider: how a paramilitary leader fell out with the army and plunged the country into war
Sudan’s leader, Abdel Fattah al-Burhan, the head of the Sudanese army, and the country’s deputy leader, Mohamed Hamdan Dagalo (known as Hemedti) had been sharing power since late 2021, when they had jointly carried out a coup that had ejected civilians from a transitional government.
The civilians of Sudan have been trying to throw off military rule for decades, but now find themselves caught in the middle of a deadly power struggle between former allies turned bitter opponents.
Hemedti only appeared on the national political scene four years ago. In that short time, he has drawn the army, and all of Sudan, into an unprecedented confrontation – in which the country’s army, under Burhan, now finds itself at war with a large paramilitary force that it cannot dominate, under a leader that it cannot control. How did Hemedti, seemingly overnight, come to capture Sudan’s politics?
Presse Francophone
« Que les Américains aient porté au pouvoir quelqu’un qui, s’il menace la démocratie, n’en promet pas moins de faire baisser le prix des œufs est moins surprenant qu’il n’y paraît »
L’article explore les raisons derrière le succès électoral de Donald Trump lors de son retour à la présidence, malgré son mépris affiché pour les principes démocratiques. Ce phénomène s’explique principalement par l’économie, un facteur déterminant dans les choix des électeurs américains. Bien que les indicateurs économiques globaux soient positifs sous Joe Biden (croissance stable, chômage bas), le coût élevé de la vie quotidienne, notamment des produits alimentaires et du logement, a exacerbé le mécontentement populaire. Ce contraste entre la macroéconomie et la réalité des citoyens a poussé nombre d’électeurs à privilégier des solutions économiques perçues comme immédiates, même au détriment de la démocratie.
Les points clés abordés:
Le succès de Donald Trump lors de son retour à la présidence en dépit de ses précédents affronts aux principes démocratiques soulève de nombreuses interrogations. Ce phénomène peut s’expliquer par un facteur clé : l’économie. Depuis la célèbre formule « It’s the economy, stupid! » popularisée lors de la campagne de Bill Clinton en 1992, il est clair que les préoccupations économiques jouent un rôle crucial dans les choix des électeurs américains. Malgré des indicateurs économiques globalement positifs sous la présidence de Joe Biden – une reprise post-pandémie vigoureuse, une inflation en cours de stabilisation, et un taux de chômage historiquement bas –, la perception populaire de l’économie reste négative.
Cette contradiction s’explique en partie par le contraste entre les données macroéconomiques et la réalité vécue par de nombreux Américains. Le prix des biens essentiels, comme les produits alimentaires, demeure élevé, tandis que le logement devient de plus en plus inaccessible. La hausse des loyers, alimentée par une demande croissante due aux changements de mode de vie post-pandémie et à l’afflux migratoire, a particulièrement exacerbé le sentiment de précarité. Bien que la politique budgétaire de Biden ait permis une reprise économique solide, elle n’a pas su répondre aux frustrations quotidiennes de ceux qui ressentent une érosion de leur pouvoir d’achat.
Ainsi, le choix des électeurs pour un candidat controversé comme Donald Trump, malgré ses failles démocratiques, apparaît moins surprenant qu’il n’y paraît. Dans un contexte où le coût de la vie prime sur d’autres considérations, beaucoup semblent avoir voté en faveur de la promesse implicite ou explicite d’un soulagement économique immédiat, même si cela implique un risque pour les institutions démocratiques du pays.
Linfeng Liu
La démocratie à l’épreuve aux Etats-Unis
L’article analyse les tensions croissantes qui fragilisent la démocratie américaine, en mettant en lumière les enjeux politiques et institutionnels liés à la réélection possible de Donald Trump. Bien que la participation électorale reste forte, signe d’un intérêt citoyen renouvelé, cette dynamique masque une polarisation extrême. L’article critique la tentative de Donald Trump de s’accrocher au pouvoir en 2021, ses attaques contre les institutions démocratiques, et le soutien des juges conservateurs et du Parti républicain à ses manœuvres. En parallèle, la campagne tardive et difficile de Kamala Harris, contrainte de prendre la relève de Joe Biden, est décrite comme un facteur de vulnérabilité pour les démocrates.
Linfeng Liu
Dictature argentine : le geste de Macron “pour la mémoire attaquée par Milei”
Emmanuel Macron a rendu hommage aux victimes françaises de la dictature militaire en Argentine [1976-1983]. Le président argentin a qualifié certains événements de « quelques excès » sans pour autant les condamner. Certains voient dans le geste de Macron un geste contre le négationnisme “en faveur de la mémoire, de la vérité et de la justice – des piliers qui subissent les attaques du gouvernement de Javier Milei” – Página 12 . Le président était pourtant venu renforcer son amitié avec le président ultralibéral JAvier Milei en vue de la préparation du G20 qui se déroulera prochainement au Brésil.
Les relations entre les deux présidents sont entre “Concordances et divergences”, et sont à suivre car les deux sont des puissances mondiales aux enjeux primordiaux.
Zoé Prohom–Pianalto
Marine Le Pen qualifie les réquisitions dans le procès des assistants parlementaires du FN d’« atteinte très violente à la démocratie »
Marine Le Pen a qualifié les réquisitions du parquet dans le procès des assistants parlementaires du FN d’ “atteinte très violente à la démocratie”. Le procureur a estimé qu’elle était au cœur d’un “système organisé” pour détourner des fonds de l’Union européenne, destinés à financer les assistants parlementaires, pour soutenir les activités du Front national. Elle risque cinq ans de prison, dont trois avec sursis, une amende de 300 000 euros et cinq ans d’inéligibilité, ce qui pourrait l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2027.
Marine Le Pen a affirmé que ce procès ne visait pas seulement sa personne, mais cherchait à empêcher les électeurs français de choisir leur candidate. Elle a dénoncé une « attaque politique » contre sa carrière, considérant que cette décision pourrait mettre fin à sa « vie politique ». L’accusation parle d’un détournement systématique de fonds, avec un préjudice estimé à près de 7 millions d’euros. Le procès, qui a débuté le 30 septembre, devrait se conclure fin novembre 2024, avec un jugement attendu au début de 2025.
Sarahne Payan
Nouvelle manifestation en Géorgie contre des fraudes électorales présumées : une lutte pour la démocratie européenne
Cet article du Devoir explore les manifestations qui ont éclaté en Géorgie après les élections législatives du 26 octobre 2024, marquées par des accusations de fraude. Selon les manifestants et l’opposition, le parti au pouvoir, Rêve géorgien, aurait manipulé les résultats pour consolider son emprise politique. Cette situation illustre les tensions croissantes entre une volonté de rapprochement avec l’Union européenne et les soupçons de dérive autoritaire prorusse de ce gouvernement.
Les manifestations pro-européennes rassemblent des milliers de citoyens exigeant une enquête indépendante et de nouvelles élections. La présidente Salomé Zourabichvili, bien que marginalisée politiquement, a dénoncé les irrégularités comme un exemple de « méthodologie russe ». Des acteurs internationaux, dont l’Union européenne et les États-Unis, ont également exprimé des inquiétudes, tout en appelant à des actes concrets pour garantir la transparence et la justice électorale.
L’article met en lumière la mobilisation populaire, notamment des figures de l’opposition qui appellent à une désobéissance civique et à des manifestations quotidiennes. Ces événements révèlent un enjeu critique pour l’avenir démocratique et européen de la Géorgie.
Federico Gandini
Premières condamnations de journalistes pour «sédition» à Hong Kong
Cet article du Devoir analyse les premières condamnations pour sédition à Hong Kong, ciblant deux anciens rédacteurs de Stand News, un site d’information fermé en 2021. Le juge a conclu que leurs publications constituaient une incitation à la révolte, marquant une escalade dans la répression de la liberté de la presse après les manifestations pro-démocratie de 2019. Cette décision a suscité des inquiétudes internationales sur la dérive autoritaire à Hong Kong et met en lumière les risques encourus par les journalistes critiquant le gouvernement.
Des réactions ont afflué de divers pays, dénonçant ces atteintes à la liberté d’expression et remettant en question l’avenir du journalisme indépendant dans cette région. L’article souligne l’importance de surveiller l’évolution de la situation à Hong Kong, qui est devenue un point focal des tensions entre les autorités chinoises et les défenseurs des droits humains.
Je recommanderais cet article aux personnes intéressées par la liberté de la presse et les enjeux politiques à Hong Kong. Il est particulièrement pertinent pour les journalistes, les chercheurs et les étudiants en sciences politiques, ainsi que pour quiconque souhaite comprendre l’évolution de la situation politique en Chine et ses implications sur la démocratie et la liberté d’expression.
Federico Gandini
Remise en question de l’Etat de droit par Bruno Retailleau
Le concept d’État de droit désigne un État dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit. L’État de droit fait respecter l’égalité des citoyens et la séparation des pouvoirs et s’oppose ainsi à la notion de pouvoir arbitraire. C’est un concept essentiel pour une démocratie saine, mais dimanche dernier, le nouveau ministre de l’intérieur français, Bruno Retailleau, s’est prononcé dessus et l’a notamment remis en question…« L’Etat de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré » a-t-il déclaré. Cet article de france info indique les réactions des différents bords politiques et personnalités politiques. Un nouveau remous dans un gouvernement déjà bien fragilisé.
Anna Jourd’heuil
Pour ne pas oublier (et répéter) l’histoire du Mississippi
Dans cet article de Devoir, nous examinons la persistance des obstacles racials qui restreignent l’accès au vote au Mississippi, même après les succès du mouvement des droits civiques dans les années 1960. Plus de 60 ans après le « Freedom Summer », une campagne de 1964 qui a marqué les Afro-Américains, les citoyens, les historiens et les activistes mettent en évidence que les combats pour la démocratie dans cet État du Sud sont loin d’être achevés.
Les efforts de Jan Hillegas, une militante des droits civiques, sont mis en évidence dans l’article pour conserver les archives de cette période cruciale et transmettre ces connaissances aux générations futures. L’historienne Christina Thomas l’accompagne dans la compilation de ces documents afin de mieux appréhender l’influence et les défis actuels des droits civiques.
L’article met également en évidence l’importance de l’éducation sur cette histoire afin de sensibiliser les jeunes générations
Federico Gandini
Présidentielle américaine 2024 : que prévoyaient les sondages avant le jour J, de 2000 à 2020 ?
L’article de Le Monde examine les prévisions des sondages pour les élections présidentielles américaines de 2000 à 2020. Il met en lumière les écarts entre les sondages et les résultats réels, soulignant les défis et les incertitudes inhérents aux prévisions électorales. Les sondages ont souvent été imprécis, avec des surprises notables comme l’élection de Donald Trump en 2016. L’article explore également les facteurs qui influencent ces écarts, tels que les changements dans l’électorat et les méthodes de sondage.
Ces sondages prennent néanmoins énormément de place dans l’espace médiatique et font couler beaucoup d’encres, cet article révèle que leurs prédictions ont une grande marge d’erreur et qu’ils ont rarement montrer leur efficacité.
Il serait donc intéressant de se demander dans quelle mesure ils peuvent influencer le vote mais surtout l’abstentionnisme en criant à des résultats joués d’avance.
Zoé Prohom Pianalto
Retraites, économies, immigration… Michel Barnier précise le cadre de son action politique et esquisse plusieurs mesures
Le Premier ministre Michel Barnier a accordé une interview à La Tribune dimanche, marquée par des enjeux cruciaux alors qu’il se prépare à affronter une motion de censure et à présenter son projet de budget pour 2025. Voici les principaux points de son discours :
- Retraites : Barnier a confirmé le report de la revalorisation des retraites, initialement prévue pour le 1er janvier, au 1er juillet, ce qui devrait permettre d’économiser 4 milliards d’euros. Cette décision suscite des préoccupations, notamment chez ceux bénéficiant de petites retraites. Marine Le Pen, leader du RN, a annoncé une opposition à cette mesure.
- Économies budgétaires : Le Premier ministre a évoqué des économies de 60 milliards d’euros dans le prochain budget, avec 40 milliards en réductions de dépenses et 20 milliards en hausses d’impôts, principalement ciblées sur les grandes entreprises et les très hauts revenus. Barnier a aussi mentionné la nécessité de revoir les allègements de cotisations pour les entreprises.
- Simplification de l’État : Il a exprimé l’intention de simplifier le fonctionnement de l’État en supprimant des doublons dans les agences gouvernementales. Aucune réduction des effectifs dans la fonction publique n’est prévue.
- Immigration : Barnier a souligné la nécessité de renforcer les moyens pour faciliter les expulsions, en discutant notamment de la renégociation de traités avec certains pays. Il a précisé qu’aucune nouvelle loi sur l’immigration n’est à l’ordre du jour pour le moment.
- Nouvelle-Calédonie : Barnier a annoncé une visite future en Nouvelle-Calédonie pour favoriser un dialogue apaisé, après des tensions récentes liées à des réformes électorales.
- Appel à l’unité : À l’approche de la présentation du budget, Barnier a exprimé son besoin du soutien de tous ses alliés, tout en louant le travail de son prédécesseur, Gabriel Attal. Il a évoqué l’importance de maintenir l’unité au sein de sa majorité.
Ces déclarations soulignent les défis politiques et économiques que le gouvernement doit affronter dans un contexte de tensions internes et de préoccupations budgétaires.
Andrea Garcia
Un an après le 7-Octobre, des diplomaties occidentales et arabes incapables de mettre fin à la guerre à Gaza
La situation un an après les attaques du 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas reste extrêmement tendue et complexe. La guerre, qui a débuté par une attaque surprise du Hamas contre Israël, se poursuit sans qu’une solution diplomatique soit en vue. Non seulement le conflit à Gaza persiste, mais il y a des signes d’une potentielle escalade régionale, avec Israël engagé sur plusieurs fronts : à Gaza, au Liban contre le Hezbollah, et avec des tensions croissantes vis-à-vis de l’Iran.
Les diplomaties occidentales, notamment celle des États-Unis sous l’administration Biden, se sont révélées incapables d’exercer une influence décisive sur le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Ce dernier poursuit sa stratégie militaire malgré les pressions internationales. Les États arabes, de leur côté, sont divisés et n’ont pas su proposer une réponse coordonnée pour mettre fin aux hostilités, tandis que l’Europe semble largement marginalisée dans les discussions. Le risque d’une régionalisation du conflit, avec l’ouverture de nouveaux fronts et l’implication d’acteurs comme l’Iran et le Hezbollah, devient de plus en plus plausible.
Les efforts pour établir un cessez-le-feu ou pour promouvoir une solution politique se heurtent aux réalités du terrain, où les opérations militaires continuent d’intensifier. Israël a mené des opérations contre le Hezbollah au sud du Liban, et les frappes aériennes se sont multipliées, tout en se préparant à une éventuelle réponse iranienne, après que Téhéran a lancé plusieurs missiles en octobre
En parallèle, le débat en Europe et aux États-Unis sur la légitimité des actions israéliennes se poursuit. Tandis que la France, par exemple, soutient le droit d’Israël à se défendre, elle insiste également sur la nécessité de respecter le droit international, notamment la protection des civils et l’aide humanitaire
En somme, un an après, la guerre semble toujours sans issue claire, avec des tensions géopolitiques qui s’intensifient autour d’une région déjà instable.
Andrea Garcia
Propos de Macron sur l’arrêt des ventes d’armes à Israël : la droite déplore le timing, la gauche salue la responsabilité du Président
Emmanuel Macron, président de la république, suscite un vif débat politique en évoquant un possible arrêt des ventes d’armes à Israël, une mesure qui s’inscrit dans un contexte international tendu et angoissant. Tandis que la droite critique le timing de cette annonce, ayant comme argument qu’elle risque de fragiliser les relations diplomatiques et sécuritaires, la gauche accueille la décision en la qualifiant de courageuse et responsable face aux enjeux humanitaires. Entre prudence stratégique et devoir moral en tant qu’une des plus grandes puissances du monde, cette prise de position reflète les dilemmes complexes auxquels la France est confrontée quotidiennement. L’article de Public Sénat explore ces réactions et éclaire les enjeux qui accompagnent cette décision.
Ana Neagu
Rabelais emmerde Macron
L’esprit satirique et provocateur de Rabelais, figure emblématique de la Renaissance, revient dans le débat politique moderne pour « emmerder » Emmanuel Macron. À travers une lecture originale, cet article montre comment les thèmes chers à Rabelais, comme la critique du pouvoir autoritaire, la défense des libertés et l’insolence face aux classes supérieures, trouvent une place dans le contexte actuel. Cette appropriation de l’héritage rabelaisien, à la fois symbolique et culturelle, parcourt les siècles et interroge sur la puissance de la satire littéraire. Cet article propose un regard approfondi sur la manière dont la littérature peut transformer une critique politique en un phénomène culturel et intellectuel.
Ana Neagu
Démocratie et droits humains : le dernier bastion
Cet article de Human Rights Watch examine la situation des droits humains aux États-Unis à l’approche des élections de novembre. Il met en lumière les menaces pesant sur la démocratie, notamment l’intimidation des électeurs et des responsables électoraux.
L’auteur souligne que les abus signalés, tels que le harcèlement des administrateurs électoraux, sont préoccupants et reflètent une détérioration de la sécurité du processus démocratique. Ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la légitimité des élections, alors que certaines lois semblent cibler spécifiquement des groupes de population, augmentant le risque d’exclusion électorale.
En soulignant que la démocratie va au-delà d’un simple système politique et inclut la protection des droits humains, l’article appelle à une vigilance accrue pour préserver ces valeurs face aux menaces actuelles.
Je recommanderais cet article à ceux qui s’intéressent à l’état de la démocratie et des droits humains aux États-Unis, en particulier aux chercheurs, aux étudiants en sciences politiques et à toute personne désireuse de comprendre les défis contemporains du système électoral américain.
Federico Gandini
Les limites de la COP 29
La COP 29 climatique se tient à partir d’aujourd’hui à Azerbaijani. Cette COP est pourtant ignorée en vue des autres évènements majeurs prenant place dans le monde: élections Américaines, armistice, match Irlandais et tensions Israélo-Musulmanes.
Le réchauffement climatique est-il vraiment une priorité pour nos gouvernements? Il semblerait que non. Devrait-il être une priorité de nos gouvernements? Les inondations causées par la goutte froide à Valence nous diraient que oui, ainsi que les nombreux cyclones et tornades qui ravagent de plus en plus d’endroits et la canicule qui nous guette chaque été.
Marjane Alsterlind
Athènes, la démocratie contre le règne des experts
L’article présente un aperçu de l’ouvrage Athènes, l’autre démocratie de Christophe Pébarthe, qui offre une réinterprétation de la démocratie athénienne. Contrairement à l’idée moderne d’une démocratie technocratique, les Athéniens se méfiaient de l’expertise et privilégiaient la délibération populaire. L’auteur critique l’idée selon laquelle la démocratie athénienne était une forme d’aristocratie masquée sous la figure de Périclès et démontre que c’est bien l’Ecclésia (l’assemblée du peuple), qui était au centre de la prise de décision.
L’un des points majeurs est que les Athéniens ne concevaient pas la politique comme un domaine où l’expertise scientifique prévaut. Ils rejetaient l’idée qu’une vérité universelle pouvait être imposée par une élite et privilégiaient un modèle où le débat collectif et le logos (parole/discours) étaient essentiels à la prise de décision.
À une époque où la politique semble être parfois contrôlée par un groupe ‘d’experts’, ce livre nous invite à remettre la démocratie entre les mains des citoyens. Un appel à réintroduire l’engagement populaire au cœur de nos démocraties modernes.
Chenwei Xie
Budget 2025 : le RN ne votera pas de motion de rejet du texte, examiné à partir de lundi dans l’hémicycle
“La France Insoumise” aura déposé une motion de censure contre le budget de l’Etat proposé par le gouvernement. Cependant, la probabilité que cette motion soit adoptée est très faible, puisque le Rassemblement national a déjà indiqué qu’il ne la soutiendrait pas. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a insisté sur le fait qu’il devait y avoir un débat au sein des groupes parlementaires et n’a pas voulu se référer au budget 2025 sur l’article 49.3. Il a assuré que les débats qui seront menés par certains députés sur la rigidité dans l’exercice du contrôle budgétaire devraient surtout porter sur le sujet de la maîtrise des dépenses publiques, l’AME.
Michele Giacomoni
Trump appelle dors et déjà à la triche si il perd les éléctions
On ne peut pas dire qu’à quelques jours de la fin de l’élection présidentielle, nous pouvons désigner un candidat gagnant d’avance. L’ex-président Donald Trump joue sur l’incertitude des résultats pour rappeler que s’il perd, c’est à cause d’une triche de la part des démocrates. Il rappelle dors et déjà à la potentielle triche des démocrates depuis 4 ans (depuis l’échec de la prise de pouvoir par le Capitole), se place en victime d’un système injuste et partial tout en remettant en question la démocratie et le vote des américains. C’est peut être le début d’un “Stop the steal 2.0” (Arrêtez le vol) et les autorités étasuniennes se préparent déjà à une réaction virulente des pro-Trump en barricadant et protégeant le Capitole, burreaux de vote, etc…
Anna Jourd’heuil
Va-t-on vraiment voir des États-Uniens émigrer à cause des résultats des votes?
De nombreux Américains menacent de déserter leur pays si Donald Trump devient leur nouveau président. C’est un phénomène assez récurrent, observable dans de nombreux endroits, notamment en Grande-Bretagne lors du Brexit. Cette menace va-t-elle se concrétiser? C’est cela que nous attendons de voir.
Marjane Alsterlind
Proposition pour le droit de vote des étrangers en France
Raphaël Kempf : Plaidoyer pour une démocratie inclusive
Dans une tribune publiée récemment, Raphaël Kempf, avocat, propose d’accorder le droit de vote aux étrangers résidant en France pour toutes les élections. Selon lui, cette mesure permettrait de combler un « déficit démocratique majeur » et d’aligner les principes de la démocratie avec la réalité de ceux qui vivent et contribuent à la société française.
Arguments avancés :
– Soumission sans représentation : De nombreux étrangers vivant en France, soumis aux lois françaises, n’ont actuellement aucun moyen d’influencer leur élaboration.
– Une promesse démocratique incomplète : Kempf rappelle qu’un des fondements de la démocratie est la participation des citoyens à la formulation des lois qui régissent leur quotidien.
– Contributions économiques et sociales ignorées : Les étrangers travaillant, payant des impôts et vivant en France de manière permanente devraient pouvoir s’exprimer sur les choix politiques qui les concernent directement.
Objectifs :
1.Renforcer la démocratie : Permettre aux étrangers de voter réduirait les fractures démocratiques et rendrait les institutions plus représentatives.
2. Lutter contre les idées xénophobes : En intégrant pleinement les résidents étrangers dans le processus démocratique, cette mesure réduirait la marginalisation et le poids des discours nationalistes.
3. Déverticaliser le pouvoir :Dans un contexte de crise de la représentation, cette réforme pourrait restaurer la confiance dans les institutions.
Contexte politique :
La question du droit de vote des étrangers n’est pas nouvelle en France, mais reste un sujet polémique. Actuellement, seuls les citoyens européens peuvent voter aux élections locales en France. Étendre ce droit à tous les étrangers nécessiterait une modification constitutionnelle, un obstacle souvent invoqué pour justifier l’immobilisme sur ce sujet.
Réactions possibles :
– Soutiens : Cette mesure pourrait être saluée par les mouvements progressistes et les associations en faveur des droits des étrangers.
– Oppositions : Les partis conservateurs et nationalistes pourraient y voir une menace à la souveraineté et à l’identité nationale.
Enjeux démocratiques :
Accorder le droit de vote aux étrangers serait une réforme majeure pour « déverticaliser » le pouvoir, un objectif partagé par de nombreuses figures du monde intellectuel et militant. Cette proposition s’inscrit dans un débat plus large sur la crise de la démocratie et la nécessité de réinventer les mécanismes de participation citoyenne.
Andrea Garcia
Ce pays va devenir le premier à interdire le mensonge en politique
L’article raconte l’adoption de la première loi mondiale au Pays de Galles condamnant les mensonges en politique. Annoncé le 2 juillet, la législation, rédigée par Adam Price du plaid Cymru, déclare que tout parlementaire ou candidat au Senedd reconnu coupable de tromperie délibérée sera disqualifié, à moins de retirer im clic plaisanterie et de s’excuser publiquement dans un délai de 14 jours. La proposition, qui a reçu sans enthousiasme le soutien du gouvernement gallois, a finalement été incluse dans un texte législatif établissant une inscription automatique des électeurs. Le but est de donner confiance aux citoyens envers les politiciens dans un monde où on ne croit plus personne. En effet, d’ après un sondage contre Ipsos, seulement 9% des citoyens votants de Russie font confiance à leurs dirigeants politiques, un chiffre très bas comparé à d’autres professions. Les partisans de la loi espèrent qu’elle inspirera d’autres démocraties, dans une époque marquée par l’ère de la « post-vérité ».
Michele Giacomoni
Plus impopulaire que jamais, Emmanuel Macron se prépare à une interminable et douloureuse fin de règne
Emmanuel Macron, aujourd’hui plus impopulaire que jamais, semble se diriger vers une fin de mandat marquée par l’isolement et la contestation. Face à une France en crise, le président se trouve de plus en plus déconnecté de l’opinion publique, les réformes impopulaires et les tensions sociales pesant énormément sur son autorité. Cet article nous plonge dans les causes profondes de la chute de popularité de Macron, analysant ses choix politiques, son approche de la gouvernance et les défis qui s’accumulent à l’approche de la fin de son quinquennat. Alors que les critiques se multiplient, l’avenir du président semble incertain, et son pouvoir pourrait être mis à rude épreuve. À travers cette analyse détaillée, les raisons d’une présidence en déclin et les perspectives d’un retour à la normalité ou d’une fin de règne chaotique sont explorées. Un potentiel regard sur les derniers mois d’Emmanuel Macron à l’Élysée.
Ana Neagu
La démographie russe, le nouveau facteur-clé de la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine
Vladimir Putin, pour gagner la guerre en Ukraine, doit affronter des enjeux économiques et démographiques. La population russe est en train de diminuer et de vieillir, avec une croissante présence d’ethnies non-slave. Pour éviter une mobilisation générale qui pourrait le déstabiliser politiquement, Putin recours à l’aide des mercenaires, prisonniers, mobilisations partielles, mais surtout dans les régions plus pauvres et non russes. Cette stratégie permet d’ envoyer sur le champ de bataille les personnes de minorité etnique, en limitant ainsi la participation des jeunes des grandes villes comme Moscou ou Saint-Pietro Bourg.
Michele Giacomoni
L’abstention est-elle dangereuse pour la démocratie ?
Dans cet article est posé le problème de l’abstentionnisme pour la démocratie. En effet, de plus en plus de gens ne profitent plus de leur droit de voter lors des élections, que ce soit par manque de confiance envers les partis et institutions politiques ou par le sentiment de n’être pas directement concerné ou impuissant face à la politique et ses conséquences. Bien que refuser de donner sa voix soit un droit démocratique élémentaire, nombreux sont ceux à vouloir utiliser ce droit comme défiance liée à l’insatisfaction vis-à-vis du système politique mis en place, ce qui peut s’apparenter à du désengagement civique.Ce type d’abstention peut mener à une forte instabilité politique, voire au chaos. Il faut également noter qu’il ne permet généralement pas d’arranger la situation politique, car il ne donne pas plus de poids à un candidat qui aurait pu arranger les choses comme les citoyens l’entendent s’il avait été élu. De plus, cela affaiblit la
légitimité des élus et la représentativité des résultats, l’avis de la majorité du pays n’étant pas pris en compte en cas de taux d’abstention très élevé. Enfin, l’abstention a aussi pour répercussion de favoriser les extrêmes, pour lesquelles les électeurs se mobilisent plus
souvent.
Louise Albrecht
Résultat de l’élection américaine: Donald Trump réussit en 2024 ce qu’un seul président des Etats-Unis avait réalisé jusqu’ici
Après son premier mandat en de 2016 à 2020 puis sa défaite face à Joe Biden, Donald Trump, 45ème président des Etats-Unis, est sur le point de devenir le 47ème. Ce retour, s’il se confirme (pour le moment 267 votes de grands électeurs sur 270), lui permettra d’être le deuxième président américain à effectuer deux mandats non consécutifs après Grover Cleveland (1834-1908): en effet l’ex-président démocrate a été élu une première fois en 1884, pour être battu ensuite en 1888 par Benjamin Harrison, puis être réélu en 1892. Cependant, si Franklin Roosevelt (1882-1945) a effectué quatre mandats consécutifs (même s’il décède durant le quatrième), Donald Trump ne pourra pas battre ce record et se faire réélire une troisième fois: en effet, selon le 22ème amendement de la Constitution américaine, un président américain ne peut réaliser seulement deux mandats, consécutifs ou non.
Louis Frossard
Les aléas de la démocratie aux Etats-Unis, en France et en Suisse
L’article examine les défis actuels de la démocratie américaine, notamment à l’approche des élections présidentielles. Les deux candidats sont en concurrence très serrée dans les sondages, ce qui met en lumière une polarisation croissante au sein de la société.
Impact d’une telle polarisation:
Les majorités obtenues par de très faibles marges soulèvent des questions sur la légitimité des gouvernements. Un résultat contesté peut miner la confiance du public dans le système démocratique, car les vainqueurs sont perçus comme ayant une légitimité fragile.
Le refus de certains perdants d’accepter les résultats peut engendrer une culture de la revanche. Cela conduit à un cycle de rancœurs, où chaque élection devient un champ de bataille, rendant la gouvernance difficile et alimentant les tensions politiques.
L’article plaide pour des résultats plus tranchés, qui permettent de clore les débats et de favoriser une gouvernance sereine. Une issue claire est essentielle pour maintenir la confiance dans le processus démocratique.
Enfin, cette situation met en avant les défis que doit relever la démocratie moderne face à des systèmes électoraux qui peuvent produire des résultats aléatoires. Cela soulève des questions sur les mécanismes électoraux et la manière dont ils pourraient être réformés pour éviter de telles incertitudes à l’avenir.
Linfeng LIU
En Algérie, le risque d’une militarisation graduelle du régime
Depuis la réélection controversée du président Abdelmadjid Tebboune, réélu lors du scrutin du 7 septembre 2024, l’Algérie semble passer par une phase de militarisation de plus en plus menaçante.
Cet article issu du journal numérique « Le Monde », revisite les événements politiques qui ont marqué l’Algérie indépendante, comme le mouvement Hirak, la « décennie noire », ou bien encore l’instabilité du front de libération nationale- parti qui est aujourd’hui en tête du pouvoir.
Le fondement du régime politique de Abdelmadjid Tebboune s’est davantage affaibli avec cette élection dont le score irréaliste de 94% camoufle seulement une démocratie de plus en plus menacée : les scrutins chahutés, l’emprise croissante de l’armée algérienne…En effet, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, le pays est fondé sur un « système politique militarisé », selon la formule du juriste Madjid Benchikh.
« La société algérienne le boude ostensiblement, rétive qu’elle est à cautionner des jeux scellés d’avance, voués uniquement à oindre d’un vernis électoral la perpétuation du régime. »
Selon le journaliste Frédéric Bobin, la « précarité » de l’assise de M. Tebboune va de pair avec la montée en puissance de l’Armée nationale populaire (ANP)- ce qui représente une menace majeure pour le futur démocratique de l’Algérie.
Mélanie Rodrigues
« Un climat de guerre n’est pas bon pour le climat tout court », selon l’économiste Jean-Yves Douin
Nous le savons tous, le réchauffement climatique ne cesse de s’accélérer : L’année 2024 risque même de s’annoncer pire que celle précédente considérée comme la plus chaude de l’histoire. En effet, les émissions mondiales de CO2 n’ont jamais été aussi élevées : plus 1,1 % avec un record de 36,8 milliards de tonnes. Ainsi, l’objectif limite de 1,5° mentionné durant les accords de Paris ne sera encore une fois sûrement pas respecté.
La tendance, elle, ne s’inversera sans doute pas d’ici peu : Comment moins consommer lorsque toute notre société repose sur un système économique capitaliste favorisant la croissance et qui nous invite à consommer davantage ?
De plus, dans un contexte de guerre et d’insécurité croissante, les dépenses liées au domaine militaire ont connu une croissance de 6,8% au cours de l’année. Ajoutons à cela, tous les projets de cybersécurité qui doivent être mis en place à cause des potentialités qu’offre la technologie numérique. Les financements consacrés à ces domaines-là, qui de nos jours deviennent préoccupants, ne vont donc plus être disponibles pour la transition écologique et la mise en place de l’industrie verte.
Ainsi, peut-on relever efficacement le défi environnemental dans un monde en conflit et en repli sécuritaire ?
Jade Rasio
Élection présidentielle au Venezuela : Trompe-l’œil démocratiques, instrumentalisations internationales
Cet article de la fondation Jean Jaurès par Jean-Jacques Kourliandsky détaille les récentes élections vénézuéliennes. Ces élections sont considérées par beaucoup comme frauduleuses et comme un abus de pouvoir de la part du gouvernement en place. Mais tout semble avoir été fait dans les règles de l’art et pourtant elles ne reflètent pas la volonté du peuple qui se rebelle…
Cet article cherche à répondre à des questions plus globales en s’appuyant sur l’exemple du Venezuela: “Les élections au Venezuela, comme ailleurs dans le monde, ont-elles un sens démocratique ? Reflètent-elles les enjeux qui sont posés à une société et à un pays en termes pluriels et concurrentiels ? Ou s’agit-il d’autre chose ? Quant aux ingérences extérieures, sont-elles motivées par une exigence éthique applicable à tout pays et à toute situation assimilable ? Ou assiste-t-on à autre chose, reflet de rapports de force antagonistes en émergence ?”
Les questions posées quant au fonctionnement et aux limites de la démocratie sont très intéressantes et permettent de changer de point vue, d’aborder la question sous un autre angle et d’ouvrir les yeux sur les problèmes de notre système démocratique qu’on considère comme invincible.
Je recommande cet article à ceux qui ont envie d’en apprendre plus sur le fonctionnement des élections vénézuéliennes, les différents partis qui se présentaient et l’histoire récente du pays. L’article est à mes yeux très complet sur ces sujets là.
Zoé Prohom-Pianalto
Israël et le Hezbollah à deux doigts d’une guerre générale au Liban
L’article des Echos met en lumière la possibilité d’affrontements plus importants entre Israël et le Hezbollah, avec un accroissement de conflits qui pourrait mener à une guerre à grande échelle. Le Hezbollah a intensifié ses attaques, tirant plus de 150 roquettes et drones, touchant des cibles en Israël et forçant un million de civils à se réfugier dans des abris. En réponse, Israël a frappé des cibles clés du Hezbollah, notamment tuant un chef militaire important.
Les tensions diplomatiques sont très élevées, Emmanuel Macron a appelé à la retenue, critiquant les actions israéliennes, tandis que Benjamin Netanyahou a répliqué en appelant à faire pression sur le Hezbollah. Israël envisagerait même une invasion terrestre dans le sud du Liban.
Gabriel Hendrickx
Au Parlement, la crise budgétaire alimente le débat sur un déficit de démocratie
L’article expose les tensions au sein du Parlement français, où le gouvernement prend des décisions budgétaires sans consulter pleinement les représentants nationaux. Cette approche unilatérale suscite des critiques quant à la démocratie et à l’équilibre des pouvoirs. Les débats autour de la gestion financière exacerbent les divergences politiques, notamment à l’approche des élections européennes. Certains acteurs appellent à une réforme des institutions pour renforcer le rôle du Parlement. Cependant, le gouvernement semble peu enclin à accorder davantage de pouvoir aux législateurs, privilégiant une approche plus autonome. En somme, la scène politique française est marquée par des tensions et des interrogations quant à la gouvernance démocratique.
En Corée du Sud, la démocratie menacée par les dérives populistes de Yoon Suk Yeol
La campagne électorale pour les élections législatives en Corée du Sud est marquée par des tensions croissantes et des atteintes à la démocratie. Le président conservateur, Yoon Suk Yeol, au pouvoir depuis deux ans, est critiqué pour ses tendances populistes et autoritaires. Des enquêtes de justice semblent être utilisées à des fins politiques, tandis que la liberté de la presse est menacée par des restrictions croissantes. Le climat politique électrique reflète les inquiétudes quant à la santé démocratique du pays, avec des manifestations de dégradation de la gouvernance et des atteintes aux libertés civiques.
Maya Théaudin
Pour l’égalité, le respect et la dignité, nous devons « parler d’une seule voix » contre le racisme.
Le racisme persiste comme une force engendrant des inégalités tenaces et privant les individus de leurs droits humains fondamentaux, a souligné António Guterres, Secrétaire général de l’ONU. Il a qualifié ce fléau de catalyseur qui normalise la haine, nie la dignité et alimente la violence. Guterres a mis en avant les effets déstabilisateurs du racisme sur les communautés mondiales, ses impacts sur les démocraties, sa capacité à saper la légitimité des gouvernements et son obstacle à un redressement inclusif et durable après la pandémie de Covid-19.
Sous le thème « Voix pour une action contre le racisme », la Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée chaque année le 21 mars, appelle à l’écoute, à la prise de parole et à une action résolue. Guterres a mis en lumière les liens entre le racisme et l’inégalité entre les sexes, soulignant les intersections et les chevauchements des discriminations subies par les femmes de couleur et les groupes minoritaires.
Il a exhorté à une solidarité avec les mouvements pour l’égalité et les droits de l’homme, appelant à s’élever contre les discours de haine en ligne et hors ligne, et à défendre l’espace civique en protégeant la liberté d’expression et de réunion.
Guterres a appelé à un contrat social basé sur les droits pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion, investir dans l’éducation et reconstruire la confiance sociale. Il a plaidé en faveur d’une justice réparatrice pour réaliser l’égalité raciale et expier les siècles d’esclavage et de colonialisme.
Pour un avenir juste, il est crucial de reconnaître et de réparer les injustices historiques conformément aux obligations et engagements internationaux en matière de droits de l’homme. Guterres a encouragé les États à accélérer la justice et l’égalité raciales à travers divers instruments internationaux et initiatives, ainsi qu’à prendre des mesures concrètes par le biais de politiques, de législations et d’une collecte de données plus précises.
Le Secrétaire général a également évoqué le plan d’action stratégique interne de l’ONU sur la lutte contre le racisme, appelant à une responsabilisation sur le lieu de travail et à des nominations spéciales pour s’attaquer au racisme institutionnel.
Enfin, il a souligné la nécessité d’agir chaque jour, à tous les niveaux de la société, pour parvenir à un monde sans racisme ni discrimination raciale, appelant à l’unification autour de l’humanité commune et à une seule voix pour l’égalité, le respect, la justice et la dignité pour tous.
Lors de l’événement, le Président de l’Assemblée générale, Abdulla Shahid, a rappelé que malgré les efforts, l’élimination de la discrimination raciale reste un objectif non atteint. Il a souligné les conséquences durables de la discrimination raciale, exacerbées par la pandémie de Covid-19, et a appelé à une action collective pour éliminer le racisme sous toutes ses formes, mettant en avant l’obligation morale de combattre ce fléau.
Lilou Moonens
Amelie Spinelli
Droit de vote des femmes
Pour devenir citoyennes à part entière, les femmes ont dû s’armer de patience et de persévérance. Retour sur les événements qui ont marqué le combat des femmes pour obtenir le droit de vote.
En 1893, la Nouvelle-Zélande fait l’histoire en devenant le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes, grâce aux efforts des ligues de tempérance comme la Woman’s Christian Temperance Union, menée par Kate Sheppard. Elles mobilisent les femmes pour une pétition, obtenant ainsi le droit de vote pour toutes les femmes néo-zélandaises, y compris les femmes maoris.
En 1906, les pays nordiques, notamment la Finlande, ouvrent la voie en Europe en adoptant le suffrage universel sans restrictions sociales, sexuelles ni raciales, permettant ainsi aux femmes de voter et de se présenter aux élections législatives.
Le 21 avril 1944, la France accorde enfin le droit de vote aux femmes après une longue lutte menée par les femmes qui ont travaillé pendant la Première Guerre mondiale. Charles de Gaulle signe l’ordonnance qui stipule que « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que l’homme ».
Le 29 avril 1945, les Françaises votent pour la première fois lors des élections municipales, et quelques mois plus tard, elles participent au référendum et aux élections de l’Assemblée constituante. 33 femmes sont élues et siègent à cette première Assemblée constituante, marquant ainsi une avancée majeure dans la représentation politique des femmes en France. En 1946, Madeleine Braun devient la première femme élue vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Lilou Moonens
Amelie Spinelli
Sonia Backès: «La Nouvelle-Calédonie doit redevenir un territoire où s’applique la démocratie»
L’article soulève la question des droits civiques en Nouvelle-Calédonie, pointant du doigt les inégalités et les injustices persistantes dans le système politique local. Il met en lumière le paradoxe selon lequel la France, un pays qui prône l’égalité et la démocratie, tolère des pratiques discriminatoires et des dérogations aux principes démocratiques fondamentaux en Nouvelle-Calédonie depuis 25 ans.
Le texte dénonce la situation des « sous-citoyens » calédoniens, arrivés après 1998, privés du droit de vote aux élections locales et de certains emplois. Il critique également la surreprésentation des provinces indépendantistes au congrès de Nouvelle-Calédonie, malgré leur faible pourcentage de la population.
L’auteur appelle à la fin de ces pratiques injustes et à la mise en place d’un système politique démocratique et équitable, respectant la diversité ethnique de la Nouvelle-Calédonie tout en garantissant l’égalité des droits pour tous les citoyens. Elle souligne l’importance de respecter la volonté des Calédoniens, exprimée lors des récents référendums sur l’autodétermination, et demande à l’État français de tenir ses engagements démocratiques.
En conclusion, l’article appelle à une révision constitutionnelle pour rétablir un équilibre politique juste et garantir les droits civiques pour tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie, mettant ainsi fin à un système inéquitable et discriminatoire.
Lilou Moonens
Amelie Spinelli
Le long combat pour le vote des femmes à travers la presse
Cet article retrace l’évolution du droit de vote des femmes en France, un processus long et complexe qui a nécessité près d’un siècle de luttes et d’engagements féministes. Bien que la France ait été parmi les premiers pays à instaurer le suffrage universel masculin en 1848, il a fallu attendre jusqu’à la Troisième République pour que les femmes commencent à organiser des mouvements revendicatifs.
Dès les années 1870-1880, des associations de femmes se forment et les revendications pour le droit de vote s’intensifient. Des figures telles que Hubertine Auclert et Maria Deraismes se font entendre, malgré l’opposition conservatrice et les stéréotypes de l’époque sur les rôles assignés aux femmes.
En 1882, la fondation de la Ligue française pour le droit des femmes marque un tournant dans la lutte pour le suffrage féminin, suivie par l’émergence de l’Union française pour le suffrage des femmes en 1909. Malgré les efforts continus et les propositions de loi déposés dans les années 1930, le Sénat s’oppose systématiquement à l’extension du droit de vote aux femmes.
Ce n’est qu’en 1944, sous l’impulsion du Conseil national de la Résistance, que la question du suffrage féminin prend une place centrale dans le débat politique. Charles de Gaulle affirme alors la nécessité d’une représentation électorale incluant femmes et hommes. En avril 1944, une ordonnance est publiée, annonçant l’éligibilité et le droit de vote des femmes dans les mêmes conditions que les hommes.
Finalement, le 29 avril 1945, les Françaises votent pour la première fois lors des élections municipales, marquant une étape historique dans la reconnaissance des droits politiques des femmes en France.
Lilou Moonens
Amelie Spinelli
L’élection américaine, un risque pour la planète dans tous les cas, selon un cabinet d’études
Les élections aux États-Unis ont lieu tous les quatre ans et comprennent la présidentielle, les élections du Congrès (Chambre des représentants et Sénat) ainsi que des élections locales. Ces élections ont des implications significatives sur la politique intérieure et extérieure des États-Unis. Elles peuvent influencer les politiques économiques, sociales, environnementales, et avoir un impact sur les relations internationales. Les élections entre Donald Trump et Joe Biden changeront tout le système politique des Etats-Unis mais qui que ce soit le vainqueur, Trump ou Biden, la présidentielle américaine fait courir un risque à toute la planète. Malgré les risques d’extension du conflit entre Israël et le Hamas, malgré la guerre en Ukraine, le cabinet de conseil en risques politiques Eurasia Group met en première place l’élection américaine. Dans son rapport annuel, ce cabinet de conseil en risques politiques juge que le scrutin du 5 novembre « mettra à l’épreuve la démocratie américaine à un niveau que la nation n’a pas connu depuis 150 ans », une référence à la guerre civile américaine. “Les États-Unis sont déjà la démocratie industrielle avancée la plus divisée et dysfonctionnelle du monde. L’élection de 2024 va exacerber ce problème quel que soit le vainqueur”. En cas de victoire de Joe Biden, il y a un risque d’une crise politique sans précédent si Trump est incarcéré dans l’une des nombreuses affaires pour lesquelles il est poursuivi. En cas de sa défaite, de nombreux démocrates refuseront la victoire de Donald Trump et cela créera des problèmes et la prochaine présidentielle aux États-Unis représentera le risque politique le plus important pour l’avenir de la planète car, quelle que soit son issue, les institutions démocratiques américaines seront malmenées, estime l’Eurasia Group.
Anna Egorova
Le meurtre de Jo Cox : “une attaque contre la démocratie”
Dans cet article se situant dans le contexte du Brexit au Royaume-Uni, on apprend qu’une parlementaire anglaise, Jo Cox, ancienne humanitaire et vivement engagée à ce que le Royaume-Uni reste dans l’UE, a été assassinée. Le sujet a, forcément, été évoqué dans le journal britannique ‘The Guardian’, qui affirme que « quelle qu’en soit la cause, une attaque contre un parlementaire est toujours une attaque contre le Parlement, c’est le cas pour celle de jeudi, et c’était le cas pour les précédentes ». Par ailleurs, une attaque contre le Parlement représente donc, logiquement, une attaque implicite contre la démocratie.
Maya Theaudin
Manifestations d’agriculteurs en Europe : comment expliquer ce mouvement qui prend de l’ampleur et gagne la France ?
Depuis début janvier, de nombreuses manifestations éclatent dans toute l’Europe. Des mobilisations importantes d’agriculteurs se réunissent en Allemagne, en Roumanie et aussi en France pour protester majoritairement contre les normes environnementales imposées par l’Union Européenne, comme l’augmentation du prix du gazole utilisé à des fins agricoles par exemple. Tout en reprenant et en expliquant le pourquoi et le comment de ces mécontentements, France Info souligne également les conséquences inquiétantes que cela pourrait avoir si l’extrême droite profitait de la confusion générale pour gagner quelques partisans supplémentaires…
Agathe Cateau
Le “réarmement démographique” proposé par Emmanuel Macron suscite des réactions controversées
Le président Macron a évoqué lors d’une conférence de presse la nécessité de stimuler la natalité en France, notamment par le biais d’un nouveau « congé de naissance » visant à remplacer le congé parental. Cette mesure vise à faire face à la baisse de la natalité, récemment confirmée par l’Insee, qui montre le plus faible nombre de naissances depuis 1946. Des experts soulignent que le recul des naissances est influencé par divers facteurs, et le simple congé parental peut avoir une efficacité limitée. D’autres exemples internationaux, comme la politique nataliste en Hongrie, montrent que la réussite de telles mesures reste modeste. La députée écologiste Sandrine Rousseau critique vivement cette approche, affirmant que « les utérus des femmes ne sont pas une affaire d’État ». Elle souligne la liberté des femmes dans leurs choix et dénonce un discours rappelant des périodes où le corps des femmes était politiquement instrumentalisé.
Élections à Taïwan : qui est William Lai, partisan de l’autonomie face à la Chine, arrivé en tête de la présidentielle ?
Le samedi 13 janvier 2024, le nouveau président taiwanais est élu. William Lai est un démocrate assidu qui soutient une Taïwan libérée du joug chinois et de son autoritarisme. Bonne nouvelle pour les démocrates du monde entier surtout que l’élection de Lai a permis de contrecarrer la candidat Hou Yu-ih qui étais plutôt du côté de Pékin.
Cet article reprend donc l’ascension de ce nouvel acteur important dans l’échiquier mondial ainsi que son projet en tant que président de l’une des puissances asiatiques anti-chinoise de l’Est.
Agathe Cateau
La Tunisie, une démocratie dictatoriale
En Tunisie, une proposition de loi datant du mois d’octobre dernier et visant à davantage restreindre et contrôler l’activité et le financement d’associations, vient d’être adoptée. D’après Fida Hammami, chargée de recherche et de plaidoyer à Amnesty International, « ce projet s’inscrit dans un contexte politique général de détérioration des droits humains et de restrictions ». En effet, le président tunisien actuel, Kaïs Saïed, s’attaque stratégiquement depuis maintenant trois ans aux contre-pouvoirs établis, en allant même jusqu’à s’en prendre aux opposants politiques, journalistes et avocats, accusés à tord de terrorisme ou encore de complot contre l’Etat.
La représentant d’Amnesty International explique ensuite sa crainte de mise à l’écart des ONG par le pays, sur qui le regard externe de contrôle du respect de la démocratie serait alors rendu impossible, tel qu’au temps de Ben Ali et de son coup d’état lui permettant l’accès au poste de président de la République tunisienne.
Maya Theaudin
La répression des droits et libertés en Algérie
L’article aborde l’évolution autoritaire du gouvernement algérien, qui se caractérise par une augmentation de la répression et une mise en question du pluralisme politique. Mouloud Boumghar, expert en droit public, met en évidence que le gouvernement renforce sa position en utilisant l’accusation de terrorisme pour justifier ses actions politiques qui ne sont pas conformes à la constitution. Récemment, des modifications législatives ont permis de considérer des personnes comme terroristes avant même qu’elles ne soient jugées, ce qui renforce alors l’arbitraire et crée une forme de terreur au sein de la société. Selon l’auteur, l’augmentation de l’autorité serait due à une diminution de la base sociale du régime, amplifiée par l’influence du mouvement Hirak, qui a obligé l’armée à jouer un rôle prépondérant. En l’absence de solutions économiques alternatives, l’autorité s’appuie sur la force, l’idéologie chauviniste et la violence.
Maya Theaudin
La démocratie, un concept perdant de sa valeur ?
Dans un rapport établi par l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, on remarque un étonnant mais pourtant bien réel déclin de la démocratie dans le monde. D’après la journaliste, la démocratie est en recul depuis six années consécutives, jusqu’à 2022. Pour expliciter cela, elle donne l’exemple de la France, avec une liberté d’association nettement plus limitée, ou encore des Etats-Unis qui, à partir du mandat de Donald Trump de 2016 à 2020, ont fait d’incroyables bonds en arrière en matière de démocratie.
Ce déclin proviendrait alors du fait que certains principes de la démocratie, bien que fondamentaux, soient questionnés et remis en question dans des pays censés montrer l’exemple à d’autres en matière de gouvernance libre et juste.
Maya Theaudin
Donald Trump, un danger pour la démocratie ?
Dans cet article est évoqué l’hostilité de Joe Biden envers le précédent président américain, Donald Trump, qu’il qualifie de “menace pour la démocratie”. En effet, au vu des nouvelles élections présidentielles ayant lieu le 5 novembre 2024, les deux hommes sont en pleine bataille électorale et n’hésitent pas à mutuellement bafouer leurs images auprès du peuple. Ici, on s’intéresse particulièrement à un discours prononcé par Joe Biden à Tempe dans l’Arizona le 28 septembre 2023, où il va explicitement citer Donald Trump et aller jusqu’à dire son nom, dans le but de lui faire barrage.
Maya Theaudin
Politique impériale en Russie
Dans cet article, Lev Ponomarev, responsable du mouvement d’opposition russe Paix, progrès et droits de l’homme, suggère une révolution pacifique vouée à ramener une bonne fois pour toute la Russie à la démocratie. Pour se faire, il propose de convaincre les 60% de la population ne se positionnant pas vis-à-vis de la guerre des bénéfices que peut avoir la démocratie pour eux et les générations futures, soit une vie plus décente.
Par ailleurs, Ponomarev va inclure l’Occident en lui déléguant le rôle consistant à contraindre la Russie à l’instauration de la démocratie, via un renforcement de la politique des sanctions, dirigée vers ceux qui assurent le fonctionnement de l’Etat totalitaire russe.
Avis du professeur Eirik Prairat, suite à l’attentat à Arras de Dominique Bernard.
L’attentat à Arras, arrivé le 13 octobre 2023, a résonné dans toute la France. Dans cet article, Eirik Prairat, professeur de philosophie à l’université de Lorraine, donne son avis sur le stratagème. Plusieurs idées viennent exposés dans l’article, dont l’idée de ne pas congédier les croyances et de distinguer entre foi, croyance et savoir.
Démocratie en question: faut-il s’habituer au 49.3 ? (19/10/2023)
Comment naissent les valeurs : Hans Joas réconcilie la démocratie avec le sacré
L’article explore la genèse des valeurs à travers l’ouvrage de Hans Joas, philosophe et sociologue allemand. Joas propose une perspective qui intègre l’action humaine et l’héritage religieux comme fondement de l’émancipation. Selon lui, les valeurs ont une existence objective, transcendant l’individu, et leur recherche de justice pousse à la communication publique. Joas remet en question certaines théories libérales, favorisant une approche qui concilie l’universel avec les attaches particulières et émotionnelles.
Collecter l’ADN de la population, une nouvelle étape dans la surveillance en Chine – Courrier International
Depuis 2017, la police chinoise collecte actuellement des échantillons sanguins d’individus masculins, majeurs et mineurs, dans tout le pays, dans le but de constituer une carte génétique de 700 millions de Chinois, donnant ainsi aux autorités un nouvel outil puissant d’élaboration de leur État de surveillance de haute technologie.Avec ce projet, la Chine a franchi un pas important dans son utilisation de la génétique pour contrôler sa population, ce qu’elle faisait jusqu’à présent surtout pour le suivi des minorités ethniques et d’autres groupes ciblés. L’excuse de Pékin: les hommes commettent davantage de crimes et délits, à en croire les statistiques.La police affirme avoir besoin d’une telle base de données pour arrêter les délinquants. Elle souligne que les personnes sont consentantes pour partager leur ADN. La police affirme avoir besoin d’une telle base de données pour arrêter les délinquants. Elle souligne que les personnes sont consentantes pour partager leur ADN. Mais ceux qui refusent sont fichées sur liste noire…Mais la résistance chinoise est de plus en plus forte, depuis que de l’ADN a également été prélevé sur des enfants.Les pouvoirs publics progressent donc discrètement, majoritairement dans les campagnes.
Le prélèvement d’ADN confère à Pékin un pouvoir sur sa population, population déjà sous l’emprise de ce régime autoritaire.
Vu du Liban. La violence islamiste, une menace pour la démocratie occidentale
Face à l’assassinat du professeur d’histoire-géo Samuel Paty, fervent défenseur de la démocratie, le quotididen libanais Al-Modon s’insurge. Le journal s’inquiète de la prolifération de soutien à l’acte terroriste sur les réseaux sociaux. Certains incitent à la haine, en disant qu’il ne fallait pas “provoquer”. D’autres que c’était une réponse logique, et qu’il ne fallait pas bafouer les fondamentaux de l’islam. Pourtant, le professeur n’a rien fait pour provoquer cette haine. Il a simplement montré à ses élèves des caricatures de la religion chrétienne et musulmane durant un cours sur la démocratie et la liberté d’expression. Cela prouve à nouveau que le monde musulman n’arrive plus à cohabiter avec le monde non-musulman. Ce qui a été attaqué à Conflans-Sainte-Honorine, ce n’est pas seulement l’institution scolaire qui est un des socles de la laïcité. C’est la liberté d’expression.La violence islamiste ne constitue plus seulement un obstacle à la démocratie au Moyen-Orient. Elle pose désormais une menace pour la démocratie occidentale.
Non à la loi liberticide “sécurité globale”- Libération
Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, un collectif d’organisations syndicales et de journalistes demande le retrait des articles 21, 22 et 24 au nom du respect des libertés fondamentales.
En faisant de tous ceux qui filment l’action des forces de l’ordre des délinquants potentiels, ces dispositions entravent la capacité des habitants à contrôler l’action de leur police. Droit pourtant nécessaire au fonctionnement démocratique, comme le rappelait la Défenseure des droits dans son avis du 3 novembre. Elles constituent aussi un blanc-seing pour les violences policières. En outre, les articles de cette loi accroissent les capacités de surveillance généralisée de la population.
Ces mesures s’inscrivent dans une dérive autoritaire, illustrée par une succession de textes à portée sécuritaire : décrets du 2 décembre sur le fichage des opinions politiques ou syndicales, loi de programmation sur la recherche qui permet la répression de la contestation sur les campus universitaires, projet de loi censé «conforter les valeurs républicaines», qui entre autres permet un contrôle accru sur le mouvement associatif de ce pays.
Le monde arabe dix ans après la chute de Ben Ali – Le Monde
En 2011 débute le printemps arabe, qui prend son origine en Tunisie, lorsqu’un marchand de fruit s’immole pour rendre compte de la situation dramatique de son pays. La révolte se propage à l’ensemble des pays du Moyen-Orient. Ils protestent contre la dictature, leurs libertés restreintes, le chômage, les violences policières. Mais deux alliances contre-révolutionnaires, elles-mêmes en conflit, vont bientôt se mobiliser pour écraser la contestation populaire. Chacune de ces alliances contre-révolutionnaires prétend que l’opposition populaire n’est que « l’agent » de l’autre alliance, accusant cette opposition de « terrorisme » pour mieux la liquider. En outre, chacune de ces deux alliances joue avec le feu djihadiste afin de disqualifier le soulèvement démocratique et de poser le dictateur en place comme seul rempart face au « chaos ».
Alors que décideurs et observateurs s’accordaient pour enterrer une fois pour toutes la contestation arabe, celle-ci connaît un second souffle en 2019 face à des régimes demeurés verrouillés en 2011.La pandémie de coronavirus porte un coup terrible à cette nouvelle vague de mobilisation populaire. S’y ajoutent l’assassinat de centaines de protestataires en Irak et la politique du pire des oligarques libanais, qui préfèrent couler leur pays plutôt que de le réformer. La seule alternative vers la stabilité et la prospérité du monde arabe passe bel et bien par la prise en compte des aspirations populaires, portées par une génération mûrie, voire aguerrie par la décennie écoulée.
Attaque à Washington – France 24
Le 6 janvier il y a eu un attaque au Capitol à Washington de la part des pro-Trump; les républicains.
Dans cet article on parle surtout d’un nouveau visage du parti Republicain car cet attaque n’est pas seulement de la part d’une minorité des Republicain mais de tout le parti pro-Trump car plus de 45% des Rèpublicain est pour l’attaque.
Ouïghours : Londres dénonce la « barbarie » de Pékin et prend des mesures – 20 minutes
Tout le monde est maintenant au courant de ce qu’il se passe en Chine, dans la région du Xinjiang. Un million de Ouighours, une minorité musulmane, sont prisonniers dans ce que le gouvernement de Pékin appelle des “centres de travail pour lutter contre la pauvreté”, mais qui sont en réalité des centres de rééducation politique. Dans ces centres, les Ouighours accomplissent toutes sortes de tâches. Les centres fournissent notamment au monde 20% de la production de coton. De nombreuses marques, dont Nike, Adidas, Zara ou Apple, s’approvisionnent directement depuis ces centres de travail forcé.
Le Royaume -Uni a pris des mesures face au bafouement de ces droits humains par la Chine. Il vise à interdire les importations et exportations liées au travail forcé des Ouïghours. Cette obligation de transparence sera en outre étendue au secteur public. La Chine entend bien contre-attaquer face aux “fausses accusations” de l’Angleterre, en mettant des amendes si elle ne peut pas démontrer que les approvisionnements ne sont pas liés au travail forcé dans le Xinjiang.
L’Amérique de Biden veut « guider le monde », mais fait face à des défis brûlants – Courrier international
Dans cet article sont passés en revue les projets de l’administration de Biden, le nouveau président des États-Unis. Comment réparer la démocratie étasunienne et quels défis ce projet va-t-il devoir affronter? Les parties les moins évidentes pour les démocrates sont en lien avec la Russie, la Chine et l’Iran.
Emmanuel Macron face à la crise du Covid-19 – le monde
Ces derniers temps la situation face au Covid n’a pas été facile non seulement pour les Français mais aussi pour la République française qui est en crise sanitaire depuis mars dernier comme le reste du monde. Cette crise va-t-elle remettre en cause l’Etat français?
Arrestations de manifestants à Moscou : « On rafle de simples citoyens qui sortent dans les rues », dénonce une spécialiste de la Russie – france tv info
Un vent démocratique serait-il en train de souffler chez les russes? Après son empoisonnement raté, l’opposant Alexeï Navalny est revenu en Russie et appelle à manifester. Dans cet article, on étudie l’impact possible de ces manifestations et la réaction du pouvoir autoritaire de Poutine.
D’ici un an sera créé un « Observatoire international de l’information et de la démocratie”
Il a été mis en place un groupe de préfiguration pour définir la structuration de l’Observatoire international de l’information et de la démocratie. Il définira les missions, la méthodologie et les ressources de la nouvelle institution. En définitive, le rôle de celui-ci sera de « parler au public, l’éduquer et le réveiller » indique Shoshana Zuboff. Cet organisme international permettra de lutter contre la désinformation à l’ère du numérique et d’évaluer périodiquement les phénomènes observés dans l’espace informationnel, leurs causes et leurs impacts sur la démocratie. Il aidera également les gouvernants en leur « apportant des connaissances issues de la recherche ».
La démocratie burkinabée en péril :
Alors que la démocratie semblait s’être installée (malgré les manifestations dénonçant l’incapacité du gouvernement et de l’armée à lutter efficacement contre les djihadistes et assurer la sécurité de la population), le Burkina Faso subit un coup d’État. Il commence le 23 janvier 2022 par une mutinerie de soldats. Les militaires prennent le pouvoir en renversant le président Roch Marc Christian Kaboré et en le poussant à la démission. Le lendemain, la constitution vient à être supprimée et Paul-Henri Sandaogo Damiba devient le nouveau chef d’État.
La désinformation à l’échelle politique, impunie ou presque…
Alors que le président brésilien poursuit son mandat après sa victoire aux élections dans un contexte de forte insécurité, de vives tensions politiques et d’accusations de corruption, Jair Bolsonaro et ses militants sont de nouveau mis en cause par la Cour suprême et la commission sénatoriale pour ses pratiques électorales et pour ses fausses informations diffusées sur la COVID-19. La commission sénatoriale, enquêtant sur la désinformation sur la Covid, accuse Bolsonaro de neuf crimes différents, dont des crimes « contre l’humanité ». Alors que le président ainsi que le vice-président Hamilton Mourão ont été relaxés dans une affaire similaire par le Tribunal supérieur électoral pour ses attaques à l’encontre du système de vote électronique et pour avoir propagé de fausses nouvelles sur les élections, le député Fernando Franceschini, également coordinateur de la campagne de Bolsonaro, vient d’être destitué et déclaré inéligible pour une durée de huit ans par la Cour suprême pour la dissémination de ces fausses nouvelles, de ces fake news qui, par le biais des réseaux sociaux, ont fortement influencées le résultat des élections. Est ce que cette violation de la démocratie à travers le numérique va être punie?
Quand le passé ressurgit et menace la démocratie:
Ces images troublent le monde par la violence qu’elles représentent: le lundi 10 janvier, lors de l’enterrement de la militante faciste Alicia Auello, un groupe d’hommes réalisent un salut fasciste avant que le cercueil de la défunt ne soit recouvert du drapeau nazi. Cette cérémonie déroulée en plein cœur de Rome, à l’église Santa Lucia semble tout droit sortie d’un film de propagande fasciste.
Alors que l’Italie est en proie à la montée de régimes extrémistes et racistes, de nombreuses questions se posent : comment un tel événement a-t-il pu se tenir dans le centre-ville d’une capitale européenne? Comment contrer cette menace contre la démocratie ? L’histoire n’est-elle qu’un éternel recommencement ?
Soudan: La désobéissance civile au nom de la démocratie
Le Soudan, depuis près de deux ans, faisait figure de pôle de stabilité en devenir et de vitrine des vertus de la démocratie, au point d’avoir pris une importance inédite sur les radars internationaux. Désormais, c’est une autre phase qui commence, celle de luttes d’influence prenant le pas sur l’aspiration du peuple.
Depuis la chute du dictateur en 2019 par un mouvement populaire inédit déclenché quatre mois plus tôt par le triplement du prix du pain, le pouvoir était partagé entre le gouvernement civil dirigé par M. Hamdok et le conseil de souveraineté, chargé de mener la transition, mais celle-ci se fait dans un contexte de tensions entre civils et militaires. Alors que les militaires avaient jusqu’ici affirmé leur volonté de respecter le processus de transition (jusqu’à sa fin prévue 2023 par des élections), depuis le 17 novembre 2021, ils ne souhaitent plus passer le pouvoir aux civils. Leur but est en partie de conserver le pouvoir et avoir la mainmise sur l’argent de l’État et sur les aides qu’envoient l’Europe, les États-Unis… De plus, les autorités de transition peinaient à s’entendre sur le fait de remettre M. Al-Bachir, l’ancien dictateur à la Cour pénale internationale ( pour le génocide et les crimes contre l’humanité lors du conflit meurtrier au Darfour).
Seulement, le peuple soudanais refuse de retomber dans une dictature militaire: les partisans du pouvoir civil ( les pro-gouvernement ) sont descendus par dizaines de milliers dans les rues du pays pour « sauver leur révolution » contre les pro-militaires. Ainsi des bâtiments du Congrès national ont été incendiés alors que le 16 octobre alors que des partisans de l’armée avaient planté leurs tentes devant le palais présidentiel, où siègent les autorités de transition. Ces manifestations sont violemment réprimées par les autorités, qui utilisent du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants, ainsi que des balles réelles dans certaines villes, faisant des dizaines de morts et de blessés.
Les manifestations se poursuivent, pour tenter d’obtenir la constitution d’un gouvernement civil non contrôlé par les militaires.
Venezuela: L’illusion d’une démocratie dénoncée à l’international
Dans le contexte de crise politique entre le gouvernement et l’assemblée sortante, les deux partis principaux (le parti en place et l’opposition) ont fait des concessions pour les élections régionales et municipales qui se sont déroulées le 21 novembre 2021. Encore en attente des résultats, on sait déjà que les scrutins seront fortement inégaux en faveur du pouvoir déjà mis en place de Maduro grâce à la nouvelle législature dominée par le chavisme qui régit le pays depuis les élections législatives de 2015. Le “président” vénézuelien souhaite faire passer sa dictature pour une démocratie aux yeux du monde pour maintenir son régime autoritaire.
Encalminés depuis plus de deux ans, les efforts de la Norvège, des Pays-Bas et de la Russie pour amener autour d’une table de négociation le régime chaviste de Nicolas Maduro et l’opposition vénézuélienne semblent commencer à porter leurs fruits. Toutefois les Etats-Unis, l’Union européenne, la Russie, le Canada, la Colombie, le Costa Rica et Panama ne reconnaîtront pas les résultats des élections qu’ils considèrent comme transparentes. En ce moment on perçoit de vives et nombreuses réactions internationales dénonçant “ Le manque de respect du pluralisme politique, la disqualification et la poursuite des dirigeants de l’opposition qui ne permet pas de considérer ce processus électoral comme crédible, inclusif ou transparent, et ses résultats comme représentatifs de la volonté du peuple vénézuélien”. Lors des élections législatives de décembre 2020 pour renouveler les 277 députés de l’Assemblée nationale du Venezuela, le taux de participation était seulement de 31% et le Parti socialiste unifié du président Maduro a remporté une large majorité des sièges malgré une opposition majoritaire depuis 2015. Depuis, le peuple et l’opposition sont encore en attente d’élections libres et impartiales.
Cent ans après la révolution bolchévique, le nouvel exode russe
Vivant dans une période de guerre entre la Russie et l’Ukraine, les populations respectives de ces deux pays témoignent de violentes tensions ainsi que des avis tranchés et parfois imposés venant de leurs gouvernements. Il arrive que l’opinion de certains citoyens russes entre en contradiction avec leurs valeurs et idéologies. Les premières tentatives pour exprimer leurs désaccords se sont faites sous forme de publications de vidéos, dans des articles d’un journal russophone à l’étranger ou également à travers des manifestations pacifiques. Tous ont été contraints de s’excuser, de supprimer ou même de fuir leur patrie. La fuite. En effet, quiter leur pays semblaît être (pour certains) la solution pour remédier à la peur, devenue omniprésente. Amenant ensuite à un exode massif de plusieurs dizaines de milliers de Russes (que beaucoup mettent en parallèle avec l’importante émigration du début du XXè siècle). Ces Russes, majoritairement issus de la classe moyenne éduquée (des journalistes, enseignants, étudiants, militants des droits de l’Homme,…) ont donc fui leur pays, opposés au régime de Vladimir Poutine et à la guerre qu’il mène en Ukraine. Ce mouvement de popualtion a ensuite impacté un grand nombre familles, de part les séparations, la peur de ne plus se retouver, d’avancer vers un future incertain et d’un espoir vain. Néanmoins, ils parviennent à s’unir autour d’un symbôle qu’ils ont eux-mêmes conçu. Le drapeau de la Russie sans le rouge, sans la violence et le sang. Cet étendard qui serait donc l’incarnation d’une nouvelle vie, celle de la démocratie.
A Hongkong, la répression s’accentue: cinq auteurs de livres pour enfants condamnés pour “sédition”.
Autrement dit, L’Etat a considéré ces livres comme relevant d’un crime contre la sûreté de l’État voire même comme un mouvement insurrectionnel. En effet, les autorités, sous l’influence de Pékin, mènent désormais une vaste campagne de coercition de la dissidence. Le président de l’Association des journalistes de Hongkong a par ailleurs été arrêté. La question du maintien et de la stabilité démocratique est donc remise en question.
Pour le droit de manifester, manifestons-nous !
Amnesty International a lancé depuis le 2 décembre sa campagne “10 jours pour signer”, organisée autour de la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre. Elle appelle à se mobiliser pour des défenseurs des droits humains, des militants ou de simples citoyens, dont la vie a basculé pour avoir exprimé leurs opinions. Elle met en lumière des cas emblématiques dans dix pays, où des personnes qui ont exercé leur droit de manifester en ont payé le prix politique, social et humain. Courrier international a choisi de faire un zoom sur sept de ces histoires, vues à travers le regard de la presse étrangère.
Menaces sur la démocratie brésilienne
L’invasion du Congrès, de la Cour suprême et du palais présidentiel à Brasilia par des partisans de l’ex- président Jair Bolsonaro illustre la prétention des populistes à s’arroger le droit de parler au nom du peuple et leur incapacité à respecter les règles démocratiques. Presque deux ans jour pour jour après l’assaut du Capitole, à Washington, les symboles de la démocratie brésilienne ont été à leur tour abîmés par des hordes refusant le verdict des urnes. Comme aux Etats-Unis, c’est bien une tentative de coup d’Etat qui s’est déroulée dans la capitale brésilienne, livrée au chaos jusqu’à ce que les forces de police rétablissent l’ordre. Un état de fait inquiétant pour la jeune démocratie, née il y a trente-huit ans sur les décombres d’une dictature militaire.
Droits humains. Répression en Iran: l’ONU crée une mission d’enquête.
C’est une première depuis le début du mouvement de contestation en Iran: le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a voté, le jeudi 24 novembre, une résolution prévoyant la création d’une mission d’enquête internatinale sur les violations commises par le pouvoir contre les manifestants depuis le 16 septembre. L’objectif? Un changement politique.
Ukraine : les vertus guerrières de la démocratie
(Article publié en octobre 2022) Vous lecteur, qui lisez ce résumé d’article, croyez sans doute que les États despotiques, cyniques, ne respectant pas le droit internationale et les droits de l’homme, sont forcément supérieurs dans un conflit que les États démocratiques, comme l’Ukraine, que l’on juge faibles et incapables de se défendre. Et bien détrompez vous ! Cet article, paru dans Le Monde, vous prouvera le contraire, car l’Ukraine a détrompé tous les pronostics. Prenons un exemple : la culture autocratique où l’on ne remet pas en cause l’aveuglement du despote a empêché la Russie d’adapter rapidement et efficacement la tactique. L’Ukraine, elle, grâce à prouvé sa réactivité car les remontées du terrain étaient entendues par les généraux. Autre exemple : un soldat libre, qui se bat pour lui, pour sa patrie, sa famille et ses bien acceptent plus facilement la discipline stricte que ceux qui se battent uniquement pour historique et littéraire (Hérodote, Périclès etc.) vous démontre comment une petite démocratie peut vaincre une grande dictature.
« Les Italiens se sont cachés derrière les crimes nazis pour faire oublier les leurs, et ont échoué à ancrer solidement la démocratie dans leur société »
L’essayiste Géraldine Schwarz tire une conclusion assez sombre de la victoire de Giorgia Meloni lors des élections législatives en Italie : la banalisation du fascisme a atteint un degré des plus critiques. En effet, il semblerait que l’absence d’un réel travail de la mémoire du passé dans le pays a créé des nostalgiques qui semblent oublier que les crimes du fascisme ne visaient pas que les juifs et les étrangers, mais la population italienne elle-même. Pourtant, les historiens sont d’accord pour dire que ce dernier méprisait profondément la vie humaine, y compris celle de ses compatriotes italiens. On peut rappeler que 240 000 soldats furent sacrifiés sur le front, 60 000 civils italiens moururent. N’ayant pas médité son passé, à contrario de l’Allemagne, Géraldine Schwarz analyse ici les conséquences que cette inaction pourrait avoir sur les démocraties.
«Oui à l’uniforme à l’école, pour promouvoir la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité»
Ces derniers temps, la France voit son modèle de laïcité de plus en plus contesté, notamment par les revendications vestimentaires controversées au sein de ses écoles, comme entre autres la multiplication du port de l’abaya. Dans cette tribune du Figaro, qui arrive après l’annonce de la préparation d’une proposition de loi par les députés Renaissance , Madeleine Bazin de Jersey appelle au port de l’uniforme à l’école, “pour promouvoir “la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité”. En effet, la professeure agrégée en lettres considère que l’école s’éloigne de plus en plus de sa vocation première, qui est celle d’être un sanctuaire du savoir, imperméable aux diverses querelles sociétales. Battant en brèche tous les arguments des détracteurs de l’uniforme, Madeleine Bazin de Jersey souligne le rôle libérateur que pourrait jouer le port de l’uniforme dans une école devenue aujourd’hui le théâtre de tensions communautaires et sociales. A lire absolument.
Marion Maréchal: « Graver l’IVG dans la Constitution, ce serait condamner le principe même de limites»
TRIBUNE – La vice-présidente exécutive de Reconquête! prend position contre la proposition de loi visant à «protéger et garantir le droit fondamental à l’IVG et à la contraception» en l’inscrivant dans la Constitution.
49.3 : les oppositions dénoncent un déni de démocratie et les syndicats appellent à de nouvelles mobilisations
Les députés de la Nupes ont entonné la « Marseillaise » pendant qu’Elisabeth Borne prenait la parole à l’Assemblée, tandis que les députés RN criaient « démission ! » Côté syndicats, Laurent Berger prévient qu’« il y aura de nouvelles mobilisations ».
Elections en Turquie : la démocratie en jeu
Après les résultats serrés obtenus dimanche par Recep Tayyip Erdogan et Kemal Kiliçdaroglu au premier tour de la présidentielle turque, la période de l’entre-deux tours s’annonce dangereuse face à la menace financière et au risque de violence et de surenchère nationaliste.
En Iran, la lutte pour la démocratie éclipsée par les divisions au sien de l’opposition
Outre la répression violente menée par le régime iranien qui a eu raison des manifestations de masse, les divergences profondes entre opposants à la République islamique, notamment entre laïcs et monarchistes, risquent de saper les espoirs d’une transition démocratique, met en garde ce journaliste iranien dans “The New Arab”.
Avec l’exclusion de Rahul Gandhi, la démocratie indienne “a pris un sacré coup”.
Après sa condamnation pour diffamation le 24 mars, le chef du parti du Congrès et de loin la figure d’opposition la plus connue d’Inde, Rahul Gandhi, a été exclu du Parlement. Ses ennuis marquent une sérieuse escalade dans l’acharnement du parti de Narendra Modi contre ses opposants, analyse “The Economist”.
Sénégal : « La démocratie est menacée par les pratiques autoritaires du président Macky Sall »
Une vague de contestation d’une rare violence a secoué le Sénégal après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko alors qu’il se rendait à une convocation du juge pour répondre d’une accusation de viol. Des manifestations ont éclaté dès le mercredi 3 mars pour réclamer la libération du leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), mais très vite la mobilisation s’est nourrie de revendications économiques et sociales. Rejet du couvre-feu, explosion du chômage, crise des institutions démocratiques… Interrogé par Le Monde Afrique, le politologue Maurice Soudieck Dione revient sur cette crise multiforme.
« Demokratia », de Paul Cartledge : vingt-cinq siècles de démocratie nous contemplent
Volontiers il emploie le mot au pluriel, évoquant les « démocraties anciennes », tant leurs formes, dans la Grèce antique, pouvaient être différentes. L’historien britannique Paul Cartledge tente, avec l’ambitieux Demokratia, de raconter l’histoire de ce régime politique né en Grèce, dont l’âge d’or fut le IVe siècle av. J.-C., quand une majorité de cités étaient des régimes démocratiques. Mais il en déroule aussi le riche héritage, de la République romaine, dont il interroge avec sagacité le statut de « démocratie hybride », jusqu’à son retour dans l’Angleterre du XVIIe siècle, puis à travers les révolutions américaine et française, en passant par ses fortunes et infortunes durant le Moyen Age et la Renaissance.
“Budget, retraites, censure : François Bayrou confronté au délicat passage de commentateur à acteur central de la vie politique française“
François Bayrou a assisté aux obsèques d’Anne-Marie Comparini, ancienne présidente de la région Rhône-Alpes, décédée à 77 ans. Sa disparition, survenue une semaine avant la cérémonie, marque la fin d’une époque pour Bayrou, qui la considérait comme une fidèle amie et une figure emblématique du centrisme. Comparini, qui a été adjointe UDF au maire de Lyon et députée, a pris la tête de la région en 1999 grâce à un soutien de la gauche. Bayrou a prononcé un éloge funèbre en son honneur, soulignant l’importance de sa contribution à la région.
Jade Rasio, Ter 1
“Paris en quête d’un rapprochement militaire avec Varsovie”
Le ministre des armées français, Sébastien Lecornu, se rend à Varsovie le 13 janvier, alors que la Pologne assume la présidence du Conseil de l’Union européenne. Sa visite vise à soutenir l’Ukraine et à renforcer les relations avec la Pologne, un allié militaire de plus en plus important en Europe. Cette rencontre fait suite à la visite d’Emmanuel Macron en décembre 2024, où il avait discuté de l’envoi de troupes en Ukraine avec le Premier ministre polonais, Donald Tusk. Lecornu abordera des sujets plus larges, Tusk ayant exprimé des réserves sur la création d’une coalition pour une force d’intervention.
Jade Rasio, Ter 1
“Groenland : la crise diplomatique s’intensifie entre le Danemark et la future administration Trump”
Depuis le coup de téléphone entre la première ministre danoise Mette Frederiksen et le président élu des États-Unis Donald Trump le 15 janvier, des réunions d’urgence se tiennent au palais de Christiansborg. L’objectif de cet entretien de 45 minutes était de calmer les tensions entre les deux pays, exacerbées par les déclarations de Trump sur l’éventualité d’utiliser la force pour s’emparer du Groenland. Mette Frederiksen a indiqué que Trump n’avait pas changé de position et a évoqué des menaces de tarifs douaniers, suggérant que la coopération entre les États-Unis et le Danemark pourrait diminuer.
Jade Rasio, Ter 1
Elon Musk, accusé d’avoir fait un salut nazi lors d’un meeting d’investiture de Donald Trump, dénonce une « attaque dépassée »
« L’attaque “tout le monde est Hitler” est tellement dépassée » a lancé Elon Musk sur son réseau social “X”, démarrant alors une polémique qui a enflée jusqu’à pendre des proportions inconsidérables hier, lors d’un meeting à Washington où le mutli-milliardaire a remercié la foule avec ce qui semble être un salut nazi. Avec la montée des partis d’extrême-droite à travers le monde et celle, plus inquiétante encore, du faschisme (notamment dans le parti d’extrême-droite allemand AFD), le geste questionnable de Musk engendre débats et inquiétude quant à l’avenir des Etats-Unis sous le mandat de Donald Trump, ainsi que celle de toutes les démocraties du monde.
Clémence Saunier, Ter 1
“Donald Trump décrète « l’urgence énergétique » et enterre de nouveau la lutte contre le dérèglement climatique pour « forer, forer »
Lors de son investiture le 20 janvier, Donald Trump a réaffirmé son engagement en faveur de l’extraction massive d’hydrocarbures, en utilisant son slogan de campagne « Nous allons forer, forer. » Dans un discours où le mot « climat » était absent, il a signé un décret déclarant l’« urgence énergétique nationale » et a vanté les ressources pétrolières et gazières des États-Unis, promettant de faire baisser les prix et d’exporter l’énergie américaine. Trump a également exprimé son intention de mettre fin au Green New Deal de Joe Biden.
Jade Rasio, Ter 1
« Le retour de Trump ou la fin du libre-échange ? »
L’article du Monde explore comment le retour de Donald Trump à la présidence marque un recul du libre-échange au profit de politiques protectionnistes. Ce tournant influence d’autres pays vers une économie souverainiste, bouleversant des décennies de coopération internationale.
Ce glissement affecte la démocratie en remettant en cause le multilatéralisme et en accentuant les tensions entre nations. Si ces politiques renforcent le contrôle national, elles risquent aussi d’affaiblir les principes démocratiques d’ouverture et de dialogue.
Anaïs Perrot, Ter 1
« La baisse du niveau scolaire »
L’article du Monde intitulé « Éducation : la « baisse du niveau » des élèves, une rengaine politique » examine la récurrence du débat sur la diminution des performances scolaires en France. Bien que des personnalités politiques, dont François Bayrou, aient récemment souligné ce phénomène, les enquêtes internationales comme PISA, Timss ou Pirls offrent une perspective plus nuancée. L’instabilité des politiques éducatives françaises complique l’identification et la résolution des causes de cette baisse perçue.
Ce débat a des implications pour la démocratie, car l’éducation est fondamentale pour former des citoyens éclairés et engagés. Des politiques éducatives fluctuantes peuvent fragiliser la confiance du public dans les institutions, affectant ainsi la participation citoyenne et le fonctionnement démocratique.
Anaïs Perrot, Ter 1
« Le Front national est-il un parti comme les autres ? »
Cet article a été publié en 2012, alors que le Rassemblement national s’appelait encore le Front national. Intitulé « Le Front national est-il un parti comme les autres ? » et publié dans le journal « Ça m’intéresse », il dépeint les différentes polémiques autour de ce célèbre parti d’extrême droite et sa compatibilité avec la démocratie française au vu des élections imminentes de l’époque.
D’après le président Nicolas Sarkozy, le Front national est tout à fait légitime de se présenter aux élections. Or, il est particulièrement connu du grand public pour ses idéaux « racistes et xénophobes », comme le souligne l’article.
Néanmoins, étant considéré officieusement par la Constitution comme respectueux des valeurs démocratiques, puisqu’encore non poussé à la dissolution, il a su se faire une place parmi les autres électorats dans les dernières décennies. Encore récemment, les votes majoritaires aux élections législatives ont démontré l’étendue de son influence, toujours plus visible de nos jours.
Louise Albrecht, Ter 1
Presse Germanophone
Biden will Deutschland-Besuch am Freitag nachholen
Wegen des Hurrikans « Milton » in Florida hatte US-Präsident Biden seine geplante Deutschland-Reise in der vergangenen Woche abgesagt aber auf Freitag abgeschoben.(Informationen des ARD-Hauptstadtstudios aus Regierungskreisen) Dies lag daran, dass der Sturm viele Zerstörungen befürchtete, und aus diesem Grund im Land bleibt, um den Sturm zu überwachen. Biden war zuvor wegen seines Umgangs mit Hurrikan « Helene » unter Druck geraten, da Trump meinte, dass er für die Sturmopfer nicht genug getan hatte. Wenn Biden nach Deutschland kommt, wird es der erste bilaterale Besuch Bidens in Deutschland in seiner knapp vierjährigen Amtszeit sein.
Julie Legay
Globales Superwahljahr – 2024
Der Spiegel hat einen Artikel über das Wahljahr 2024 veröffentlicht, das aufgrund der Anzahl der Wahlberechtigten auch als « Superwahljahr » bezeichnet wird. Dies entspricht fast der Hälfte aller Erwachsenen weltweit, vor allem in den international besonders wichtigen Ländern USA, Taiwan, Russland und Indien. Mit dem « Clean Election Index » (variiert von 0 bis 1) hebt dieser Artikel auch die Qualität dieser Wahlen in den verschiedenen Ländern hervor, wobei insbesondere der Rückgang ihrer Sauberkeit in Ungarn, Indonesien und Russland hervorgehoben wird.
Antisemitismus: Nie wieder ist jetzt
Dieser Zeitungsartikel der Wiener Zeitung, geschrieben von Eva Stanzl, erschienen am 18.02.2024, erörtert die frage der neuen Formen der Antisemitismus auf die Universitäten heutzutage.
Die Journalistin erklärt, dass seit dem Überfall der Hamas auf Israel die Zahl der antisemitischen Übergriffe gestiegen ist. Dies wäre der Fall an der Freien Universität Berlin gewesen, wo eine jüdische Studentin angegriffen wurde. Laut dem Präsident der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Heinz Faßmann, erlebt man auch in Österreich Solidarität an der Hamas (z.B. durch Schmierenaktionen).
Der Historiker Gerald Lamprecht von der Universität Graz erklärt, dass an den Universitäten einige Professoren ihre Lehrtätigkeit trotz einer kurzen Phase der Entnazifizierung fortführen und verbreiteten weiterhin rassistische oder antisemitische Inhalte. Er erläutert zunächst, dass es seit dem Ende der Zweite Weltkrieges eine Herausforderung sei, mit den tief verwurzelten antisemitischen und rassistischen Ideologien umzugehen.
Außerdem behaupten die Wissenschaftlern der Universität Graz, dass obwohl heutzutage Antisemitismus an Universitäten geringer geworden ist, ist es heutzutage schwieriger geworden es zu erkennen. Allerdings müsste man sich zum Beispiel die Frage stellen wann Kritik am politischen Handeln Israels antisemitisch oder legitim ist.
Prägnante Zitate über das Thema :
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Universitäten stellen eine Avantgarde in der Gesellschaft dar, wo gewisse Diskurse ihren Ausgangspunkt nehmen – Gerald Lamprecht (Historiker)
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Um gegen jegliche Formen des Antisemitismus aktiv vorgehen zu können, braucht es zunächst ein genaues Verständnis darüber, wie und wo dieser in Erscheinung tritt – Forscher des Centrums für Jüdische Studien an der Universität Graz (mit Anspielung auf der besondere Rolle der Universitäten in der Veranstaltung von antisemitische Diskurse)
In immer mehr Schwellenländern erodiert die Demokratie
Ja, in der Tat gibt es eine besorgniserregende Tendenz zur Erosion der Demokratie in einigen Schwellenländern. Dies kann auf verschiedene Faktoren zurückzuführen sein, darunter autoritäre Regierungsstrukturen, politische Instabilität, Korruption, Einschränkungen der Pressefreiheit und Menschenrechtsverletzungen. Einige Beispiele für Länder, in denen eine solche Demokratie Erosion zu beobachten ist, könnten Brasilien, die Türkei, Ungarn, Russland und die Philippinen sein. In diesen Ländern haben Regierungen Maßnahmen ergriffen, um die politische Opposition zu unterdrücken, die Unabhängigkeit der Justiz zu beeinträchtigen und die Medien zu kontrollieren. Dies hat zu einem Rückgang der demokratischen Prinzipien und Institutionen geführt. Die internationale Gemeinschaft beobachtet diese Entwicklungen mit Besorgnis und setzt sich für die Verteidigung und Förderung demokratischer Werte ein. Es werden Bemühungen unternommen, um die Bedeutung der Rechtsstaatlichkeit, der Meinungsfreiheit und der freien und fairen Wahlen in diesen Ländern zu betonen und Unterstützung für diejenigen zu leisten, die sich für die Wahrung der Demokratie einsetzen.
US-Schüler : innen leben in ständiger Angst vor Amokläufen
Dieser Zeitungsartikel der Wiener Zeitung, geschrieben von Arndt Peltner, erschienen am 08.04.2024, erörtert die Tatsache, dass die amerikanischen Schüler und Schulen ständig mit Amokläufen rechnen müssen und deswegen die Schulen unter Druck sind.
Der Autor beginnt zu erläutern dass nach 25 Jahren die Bedrohung von Schulschießereien in den USA allgegenwärtig bleibt, trotz der verstärkter Sicherheitsmaßnahmen wie Metalldetektoren und Überwachungskameras. Die Namen von Orten wie Columbine, Newtown, Parkland und Uvalde sind wegen tragischer Ereignisse landesweit bekannt. Seit dem Massaker an der Columbine High School im Jahr 1999 gab es mindestens 394 weitere Schießereien an Schulen, die mehr als 360.000 Schüler:innen traumatisierten. Dies führt dazu das Schulschießereien zur Normalität geworden sind und prägen das Leben jeder Schüler:innengeneration in den USA.
Die Sicherheitsindustrie, die sich auf Schulen spezialisiert hat, boomt mit einem Umsatz von über drei Milliarden Dollar pro Jahr, obwohl die Anzahl der Schulschießereien seit 2018 sogar gestiegen ist. Diese Angriffe erfordern eine differenzierte Betrachtung, da viele Täter:innen selbst Schüler waren, die zuvor gemobbt wurden. Die Reaktionen der Politik reichen von Gebeten bis hin zu Forderungen nach schärferen Waffengesetzen oder bewaffneten Lehrkräften, doch bisherige Maßnahmen haben keine Lösung gebracht.
Trotz Kontroversen und unterschiedlicher Meinungen über die Wirksamkeit von Sicherheitsübungen und -maßnahmen bleibt die Frage nach den Ursachen und der Prävention von Schulschießereien bestehend.
Demokratie in Gefahr
Laut dem Verfassungsrichter Andreas Voßkuhle, ist der Demokratie der westliche Länder von die Rechtsextreme, bzw. in Deutschland von die AfD gefährdet. Der Fortbestand der Demokratie wäre laut er, in Deutschland ungesichert und die Demokratie wäre nur “eine kurze Phase in der Geschichte der Menschheit” die durch den Totalitarismus ersetzt sein könnte.
Zunachst wird von die Experten der Verfassungsschutz, dass ist die AfD eine rechtsextremistische Partei und der Generalsekretär der CDU (Carsten Linnemann) erklärt dass es keine Zusammenarbeit/Koalition mit der AfD möglich ist und ein Bedürfnis besteht, sie zu schwächen.
Der Parteivorsitzende der SPD, Lars Klingbeil, ist auch der Meinung, dass man hart dafür arbeiten müsste, um die AfD kleiner und die demokratischen Parteien größer zu machen. Dies wäre möglich, « wenn wir die uns gestellten Aufgaben lösen und die Alltagssorgen der Menschen ernst nehmen”, sagte er der Böhme Zeitung.
Danach erklärt der Innenminister Thüringens, Georg Maier, das Bedürfnis der Verfassung Deutschlands « wetterfest » gegen die AfD und die Rechtsextremisten zu machen. Laut er müsste dies beginnen mit der Änderung einer Formulierung der Artikel zur Wahl des Ministerpräsidenten, die ein Kandidat ermöglicht, im dritten Wahlgang mit einer einzigen Stimme gewählt zu werden, obwohl alle anderen Abgeordneten gegen diesen stimmen. Der thüringische Stellvertreter der AfD, Stefan Brandner, reagiert daraufhin kritisch auf diese Idee mit der Aussage : “Hier sieht man, wer die wahren Undemokraten und Verfassungsfeinde sind”.
Man erfährt letztendlich nicht der Grund dieser Machtzunahme der Rechtsextreme in Europa und bzw. in Deutschland, was wiederum schade ist.
Prägnante Zitate über die AfD in dieser Artikel :
“Die AfD ist eine brandgefährliche Partei, weil sie hetzt, polarisiert und dieses Land spalten will” – Lars Klingbeil (SPD)
« Die Rechtsextremisten der AfD […] versuchen, die Demokratie mit allen Mitteln von innen heraus auszuhöhlen.” – Georg Maier (SPD)
“Es wird nicht leicht, die AfD als stärkste Kraft zu verhindern.” – Andreas Voßkuhle
Warum wählt Portugal nun rechts ?
Nach dem Rücktritt des sozialistischen Premierministers António Costa aufgrund von Korruptionsvorwürfen fanden in Portugal vorgezogene Wahlen statt, bei denen die konservative Partei knapp vor den Sozialisten gewann. Überraschenderweise verzeichnete die rechtsextreme Partei Chega einen enormen Erfolg, indem sie ihre Stimmenzahl verdoppelte und sogar ihre Sitze im Parlament verdreifachte. António Costa Pinto kommentierte den Erfolg von Chega und erklärte, dass es keine Überraschung sei, da die Partei seit ihrer Gründung 2019 stetig gewachsen sei. Chega konnte Proteststimmen aus verschiedenen Gründen ansprechen, darunter ihre Einstellung zu Migration, die Situation der Landwirtschaft und die allgemeine Unzufriedenheit mit der politischen Klasse und Korruption, obwohl die Korruptionsvorwürfe gegen Premierminister António Costa als unbegründet erwiesen wurden.
Demnächst erklärt Pinto, dass der Erfolg der rechtsextremen Partei Chega in Portugal mit der Mobilisierung bisher unzufriedener Wähler zusammenhängt, die zuvor oft nicht gewählt haben. Diesmal war die Wahlbeteiligung mit rund 66 Prozent so hoch wie seit knapp zwanzig Jahren nicht mehr. Chega konnte besonders viele junge Menschen ansprechen, auch über Social-Media-Plattformen wie zum Beispiel TikTok. Zunächst erklärt A. Pinto das viele portugiesische Jugendliche verlassen das Land aufgrund von Wohnungsproblemen und niedrigen Durchschnittslöhnen trotz guter Qualifikationen und obwohl die Wirtschaft sich erholt hat und die Arbeitslosigkeit relativ niedrig ist, bleiben Probleme wie mangelnder bezahlbarer Wohnraum bestehen. Die portugiesische Gesellschaft hat das Erbe der Diktatur größtenteils überwunden, jedoch gibt es weiterhin Herausforderungen bei der Aufarbeitung der kolonialen Vergangenheit, da einige rechte Parteien den portugiesischen Kolonialismus verharmlosen.
Trumps “Blutbad”
Der Artikel berichtet über eine Aussage von Donald Trump während einer Wahlkampfrede, in der er von einem « Blutbad » sprach, das eintreten könnte, falls er bei der US-Präsidentschaftswahl im November nicht gewählt würde. Zunächst wurde diese Äußerung als eine Drohung interpretiert, die potenziell zu Unruhen führen könnte, sollte Trump die Wahl verlieren. Später wurde jedoch klargestellt, dass sich Trump mit dieser Aussage auf die US-Autoindustrie bezog. Er äußerte Bedenken hinsichtlich möglicher Auswirkungen hoher Zölle auf importierte Autos, falls Joe Biden zum Präsidenten gewählt werden sollte. Infolgedessen rückten viele Medien und Politiker von ihrer ursprünglichen Interpretation ab und gaben zu, dass die « Blutbad »-Androhung aus dem Zusammenhang gerissen worden sei.
Maya Theaudin
Demokratie in Gefahr?
In diesem Artikel wird die Demokratie definiert. Sie wird als wichtig. Die Demokratie ist ein politisches System, das auf der freien Teilnahme und Entscheidungsfindung der Bürger basiert. Es ist bekannt, dass Demokratien in verschiedenen Situationen und auf unterschiedliche Weise gefährdet sein können. Einige der häufigsten Bedrohungen für die Demokratie sind ein gutes Element einer zusammenhaltenden Gemeinschaft. Autoritarismus: Wenn Regierungen oder Machthaber ihre Macht missbrauchen, um die Freiheiten der Bürger einzuschränken und die politische Opposition zu unterdrücken. Beim Populismus, welcher ein politischer Stil ist, der auf der Mobilisierung von Unterstützung durch einfache Lösungen für komplexe Probleme und der Spaltung der Gesellschaft basiert, anstatt auf dem Respekt vor dem demokratischen Prozess und der institutionellen Integrität. Korruption: Wenn Regierungsbeamte oder Institutionen bestechlich sind oder sich unethisch verhalten, um persönlichen Gewinn zu erlangen, anstatt im besten Interesse der Öffentlichkeit zu handeln. Desinformation und Propaganda: Die Verbreitung von falschen oder irreführenden Informationen kann das Vertrauen der Bürger in demokratische Institutionen untergraben und die politische Debatte verzerren. Außerdem ist die Einschränkung der Bürgerrechte eine Maßnahme zur Beschränkung der Versammlungs-, Meinungs- und Pressefreiheit können die demokratischen Freiheiten einschränken und autoritären Tendenzen Tür und Tor öffnen. Ein weiteres Problem sind schwache Institutionen? bedeutet, dass wenn demokratische Institutionen nicht stark genug sind, um Machtmissbrauch zu kontrollieren oder die Rechte der Bürger zu schützen, kann die Demokratie gefährdet sein. Es ist wichtig, diese Bedrohungen ernst zu nehmen und sich aktiv für die Stärkung demokratischer Prinzipien und Institutionen einzusetzen, um die Demokratie zu schützen und zu fördern.
Anna Egorova