Chat GPT, Midjourney, Dall-e, Audio-gen … permettent de créer du texte, des images, du son à partir de quelques mots…
Ces nouveautés intriguent, fascinent ou effrayent selon qui en parle, ce que l’on en sait, et surtout comment on s’en sert.
Les perspectives sont réjouissantes lorsque l’IA devient une aide précieuse au diagnostic ou à la recherche médicale, lorsqu’elle détecte un départ de feu de forêt…
Les avis sont plus pessimistes lorsqu’elle se met au service de l’armement, ou lorsqu’elle prive de libertés. Les nouveaux « chatbot » intégrés aux réseaux sociaux ( My AI de tiktok par exemple) crééent des dépendances et peuvent laisser croire à leurs utilisateurs non avertis qu’ils échangent avec de vrais amis qui les connaissent de mieux en mieux.
Personne n’est capable de donner de l’IA une définition fiable. Le test de Turing qui met en concurrence un être humain et une « intelligence artificielle » repondant à des questions, est l’un des outils qui permet de percevoir l’efficacité d’une IA.
Il semblerait que cette technologie devienne sous peu omniprésente dans de multiples domaines. Faut-il s’en méfier, faut-il se lancer ?
Il nous semble que le plus judicieux, pour pouvoir en parler et décider, est de mieux en connaître le fonctionnement.
Dans le cadre de la section sportive basket de l’EIPACA, les élèves de M. Litschgy, ont eu l’occasion de s’y plonger, de tester une IA très simple, et surtout d’en découvrir les mécanismes.
AU PROGRAMME
-La reconnaissance d’objets via une « learning machine » capable de distinguer un panier, un ballon, un bras fléchi ou tendu : Il s’agissait de prendre un grand nombre de clichés, puis d’intégrer ces données (datas) au logiciel à qui l’on a ensuite appris à reconnaître ces différents éléments.
Il suffisait alors de filmer n’importe quel ballon panier, bras tendu ou fléchi, pour que l’application reconnaisse assez facilement le type d’objet ou la posture qui était visée par l’objectif de la caméra.
–Home court est une application d’intelligence artificielle dédiée à l’apprentissage du basket. Elle a été testée en partie par les élèves qui ont ainsi pu progresser dans quelques domaines moteurs spécifiques :
-La réactivité à un signal sans ballon
-La réactivité à un signal en dribblant
-La conduite de balle (dribble) vers des cibles virtuelles
-Les tirs (statistiques, rapidité)
L’application est capable de localiser la main du basketteur, et lui accorde des points lorsque la main touche une cible virtuelle.
L’IA reconnaît le ballon, et un bonus est donné lorsque le ballon va toucher la cible vue sur l’écran par le dribbleur.
Nous l’avons testée, l’IA reconnaît le ballon, le panier, et elle crédite le pourcentage de réussite lorsqu’elle valide que le ballon rentre dans le panier.
-Des discussions, enquêtes, débats sur l’intelligence artificielle avec comme question principale : l’IA peut-elle remplacer un entraîneur de basket ?
Pour en savoir plus, découvrez le film qui retrace l’expérimentation réalisée par les élèves de la section sortive basket de l’EIPACA :